C'est l'aviron | l'Encyclopédie Canadienne

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C'est l'aviron

« C'est l'aviron ». Il s'agit plutôt du début d'un refrain que du titre d'une chanson, le plus souvent rattaché au chant par excellence des voyageurs, « M'en revenant de la joli' Rochelle ». À l'intérieur de ce chant qui vient de la France, certaines phrases remontent au XVe siècle.

C'est l'aviron

« C'est l'aviron ». Il s'agit plutôt du début d'un refrain que du titre d'une chanson, le plus souvent rattaché au chant par excellence des voyageurs, « M'en revenant de la joli' Rochelle ». À l'intérieur de ce chant qui vient de la France, certaines phrases remontent au XVe siècle. On le rencontre avec plusieurs variantes dans le texte et de nombreux refrains. Dans Chansons folkloriques françaises au Canada (Québec 1956), Marguerite et Raoul d'Harcourt en rapportent trois versions écrites sur des échelles défectives mineures, dont l'une comporte un refrain différent de « C'est l'aviron ». Un autre exemple, avec d'autres paroles, est donné par Ernest Gagnon dans Chansons populaires du Canada (Québec 1865) et par un journal de Montréal, Le Canard (13 novembre 1897). François Brassard compare « C'est l'aviron » à un refrain connu au Canada, « Mon joli champ d'avoine », et au refrain français de « Allons voir nos vignes ». Dans Chansons de Québec (Waterloo 1957) et Penguin Book of Canadian Folk Songs (Harmondsworth, Angl. 1973), Edith Fowke présente une version qui fut recueillie par É.-Z. Massicotte (1927). Charles Marchand et ses Troubadours de Bytown ont popularisé cette chanson et l'ont enregistrée sur 78t. Victor. Plusieurs chanteurs ont enregistré cette chanson sur micr., notamment Alan Mills (Folk. FP-29) et Raoul Roy (9-RCI et RCA CS-100-7; 5-ACM 39, CD). Thomas Legrady et William McCauley en ont fait des arrangements pour choeur.

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