Freedman, Harry | l'Encyclopédie Canadienne

Article

Freedman, Harry

VieÉlevé à partir de trois ans à Medicine Hat, Alb., où son père travaille dans le commerce de la fourrure, Freedman et ses parents se fixent à Winnipeg en 1931. À 13 ans, il s'inscrit à la Winnipeg School of Art avec l'intention de devenir peintre.
Freedman, Harry
Freedman est d'abord acclamé par les critiques pour ses superbes arrangements d'orchestre (avec la permission du Centre de musique canadienne).

Freedman, Harry

Harry (né Hendryx Frydmann) Freedman. Compositeur, corniste anglais, éducateur (Lodz, Pologne, 5 avril 1922, naturalisé canadien en 1932, décédé à Toronto le 16 sept. 2005).

Vie
Élevé à partir de trois ans à Medicine Hat, Alb., où son père travaille dans le commerce de la fourrure, Freedman et ses parents se fixent à Winnipeg en 1931. À 13 ans, il s'inscrit à la Winnipeg School of Art avec l'intention de devenir peintre. Attiré également par le grand orchestre de jazz, il commence à étudier la clarinette à 18 ans. Son professeur, Arthur Hart, principal clarinettiste d'orchestre de la ville et, plus tard, clarinette solo de l'Orchestre symphonique de Winnipeg, l'initie à la musique symphonique. L'influence de la peinture et du jazz continue à se faire sentir dans les compositions de Freedman. Après avoir servi dans l'ARC durant la Deuxième Guerre mondiale, Freedman se fixe à Toronto où il étudie la composition avec Weinzweig au Royal Conservatory of Music (1945-51) et le hautbois avec Perry Bauman. Il suit également des cours d'été à Tanglewood avec Messiaen et Copland en 1949. Il se joint à Orchestre symphonique de Toronto comme cor anglais en 1946 et demeure avec cet orchestre durant 25 ans, exerçant toutefois les fonctions de premier compositeur résident de l'orchestre durant sa dernière année. À ce titre, il réalise des arrangements pour orchestre de l'Ô Canada et du « God Save the Queen », écrit des pièces brèves pour petits ensembles destinées aux écoles, et une oeuvre d'envergure, Graphic I : Out of Silence, pour les célébrations du 50e anniversaire de l'orchestre. À partir de 1971, Freedman se consacre presque entièrement à la composition. Tous les étés de 1972 à 1981, cependant, il est également professeur et compositeur résident au Courtenay Youth Music Centre qui lui commande Graphic II pour le Quatuor à cordes Purcell, Encounter pour le violoniste Steven Staryk, une fanfare pour l'inauguration du festival d'été et un opéra jazz en un acte, Abracadabra. Il enseigne l'orchestration et la composition à l'Université de Toronto pendant deux saisons (1989-1991), la seconde à titre de titulaire de la chaire Jean A. Chalmers pour la musique canadienne (voir Institute for Canadian Music).

Œuvres

La première oeuvre de Freedman, le Divertimento pour hautbois et cordes, traduit l'influence de Weinzweig dont le propre Divertimento n<sup>o</sup> 1 pour flûte et cordes a été terminé l'année précédente. Avec Tableau, pour orchestre de chambre, Freedman révèle un style personnel même si son utilisation (pour la première fois) de la série des 12 sons est basée sur l'approche de Weinzweig, selon laquelle la série est considérée comme une unité mélodique complète en elle-même et une source d'où peut être extrait le matériau motivique. Les prédilections de Freedman sont cependant manifestes dans la connotation fortement visuelle de l'oeuvre. Inspirée d'une scène de l'Arctique canadien, Tableau est la première de plusieurs compositions - notamment Images et Klee Wyck - qui ont comme point de départ des tableaux canadiens. Écrites pour cordes en 1958, à l'intention de l'Orchestre de chambre McGill à la suite d'une commande de la Fondation Samuel-Lapitsky, et pour grand orchestre l'année suivante (cette deuxième version est la mieux connue), les trois Images contrastées traduisent en musique les impressions suggérées à Freedman par Blue Mountain de Lawren Harris, Structure at Dusk de Kazuo Nakamura et Paysage de Jean-Paul Riopelle.

Freedman délaisse entièrement la technique des 12 sons dans sa Symphonie n<sup>o</sup> 1, commencée durant l'été 1953 alors qu'il étudie au Royal Conservatory of Music avec Ernst Krenek, et terminée en 1960. Pour des fins symphoniques, Freedman trouve la technique contraignante à l'époque parce qu'elle est axée sur la manipulation de modèles de 12 sons, et son instinct lui dicte plutôt des mélodies expansives et un discours orchestral expressif. La Symphonie est créée en 1961 par l'Orchestre symphonique de la SRC sous la direction de Geoffrey Waddington à l'Inter-American Festival, à Washington, D.C.

Le retour de Freedman à la technique des 12 sons - et sa seule utilisation de façon stricte - s'effectue en 1964. En réponse à la commande d'une oeuvre par les Festival Singers, il choisit de mettre en musique 19 des 53 poèmes classiques japonais (dans les formes haiku, tanka et senryu) qui accompagnent les gravures dans l'édition Tuttle de 53 Stations of the Tokaido du graveur sur bois du XIX<sup>e</sup> siècle Ichiryusai Hiroshige. Le Tokaido est la route qui va vers l'est de Kyoto à Tokyo. À l'époque de la commande, Freedman étudie la peinture sumi, art rituel japonais qui vise à un haut degré d'expression par l'emploi le plus économique du pinceau. Le paradoxe de la libre expression esthétique à travers les conventions formelles du métier - un principe dans tout l'art oriental - fait songer à Freedman que les restrictions de la technique sérielle (qui, à un certain moment, lui ont semblé trop fortes) lui permettront d'ériger un support léger mais musicalement efficace pour les vers délicats et passionnés du rituel oriental qu'il a choisi de mettre en musique. Une fois convaincu de l'à-propos de la technique, il découvre que les manipulations possibles des 12 sons pourront servir les images de la nature contenues dans les vers, avec autant de pertinence que la tonalité élargie de Debussy avait servi l'impressionnisme une génération auparavant. Pour Freedman, The Tokaido devient ainsi une pierre angulaire de son langage. Même s'il n'écrit plus d'oeuvres sérielles strictes, il utilise des éléments de sérialisme - à volonté, avec aisance et à dessein - dans la plupart de ses oeuvres.

Musique pour film, théâtre et ballet

Au début des années 1960, Freedman s'intéresse à la composition musicale pour le cinéma, la télévision et le théâtre. Au milieu des années 1970, il a déjà créé la musique d'ambiance de quelque 15 films et émissions télévisées dont Pale Horse, Pale Rider, The Pyx, Lies My Father Told Me, et Acte du coeur de Paul Almond. (Sa cantate The Flame Within, qui figure sur un 33 tours avec The Tokaido, occupe une place importante dans le film d'Almond et gagne un Canadian Film Award en 1970.) Comme membre de la Toronto Film Co-op au cours des années 1970, il continue d'étudier les rapports du cinéma avec la musique. (Voir aussi Film - Musique de.) Il écrit également la musique de scène pour des productions du Festival de Stratford (Much Ado About Nothing, As You Like It, Twelfth Night), des Toronto Arts Productions (un Twelfth Night antérieur) et du Festival Lennoxville (Sunlight on Sarah de George Ryga). Il signe aussi trois partitions de ballet commandées par le Ballet royal de Winnipeg. La première de ces partitions - et le premier ballet de la compagnie occupant une soirée complète - est composée pour Rose Latulippe de Brian Macdonald, créé au Festival de Stratford en 1966. Conçue pour petit orchestre avec harpe et percussion, la partition hindemithienne atteint son point culminant dans la « saisissante et mystérieuse » (The Telegram, Toronto, 13 avril 1967) danse à 12 sons du violoneux qui accompagne l'épisode central du drame. Le ballet est réalisé à la télévision de la SRC en 1967 par Franz Kraemer et Pierre Morin. Les autres commandes du Ballet royal de Winnipeg - Five over Thirteen, créé en 1969 au Centre national des arts à Ottawa, et The Shining People of Leonard Cohen, créé en juin 1970 à Paris et présenté en juillet à Ottawa - sont également des collaborations avec Macdonald. Ce dernier ballet réunit, sur bande électronique, des extraits de The Spice-Box of Earth de Cohen, des sons naturels et la voix de soprano de Mary Morrison, la femme de Freedman, rehaussée par la technique électronique. Les oeuvres que Freedman compose pour le concert pendant les années 1970 démontrent les effets de son écriture pour le théâtre. Dans Pan, par exemple, écrit pour le Lyric Arts Trio, il demande aux trois interprètes de frapper du pied, de murmurer, de claquer la langue, de crier dans la caisse du piano et de jouer une séquence de comédie, en plus de remplir leurs rôles habituels de soprano, flûtiste et pianiste.

Dans les années 1980, il écrit en outre la musique des documentaires Pyramid of Roses et Something Hidden ainsi que les partitions des ballets Oiseaux exotiques et Heroes of Our Time (créés respectivement par le Ballet national du Canada et Encore! Encore! à l'Expo 86). Au cours d'une entrevue en 1988, Freedman déclare qu'il lui plaît de moins en moins de travailler à la musique de film, mais qu'il aime bien composer de la musique de ballet.

Orchestration

L'orchestration de Freedman lui a vaut beaucoup d'éloges. Après la création de sa Symphonie (28 avril 1961), Paul Hume, critique du Washington Post, écrit : « L'influence de Bartók transparaît fortement dans la symphonie, à la fois dans la sonorité orchestrale et dans la puissante utilisation des lignes mélodiques en mouvement contraire. » Freedman, ajoute-t-il, « possède un don exceptionnel pour les contours mélodiques expressifs. » Dans un compte rendu de Tableau et d' Images, le compositeur et critique Udo Kasemets écrit : « Le style de Freedman - sobre et direct - ainsi que son oreille bien cultivée et son goût raffiné pour l'orchestration le servent bien dans une oeuvre de cette nature. Il est un instrumentiste d'orchestre symphonique et il connaît son orchestre, dans le sens véritable, de fond en comble. » La réussite de Freedman, estime-t-il, provient de ce qu'il « capte dans sa musique une grande part de l'atmosphère spirituelle de ce pays » (The Canadian Music Journal, hiver 1961). Dans ses oeuvres inspirées de tableaux, Freedman reconnaît lui-même que le dessin l'intéresse davantage que le contenu. « L'essentiel en composition, dit-il, c'est de déterminer le sens de votre morceau - quels en seront l'état d'âme, la texture, l'orchestration, le mouvement - les notes viendront plus tard. Les notes, c'est le moins important » (Le Compositeur canadien, décembre 1974). Cela ne signifie pas que Freedman manifeste de l'insouciance, voire de la désinvolture, dans son choix de notes. Bien au contraire. Dans Graphic I : Out of Silence, inspirée, d'une part, des textures visuelles dans les graphiques contemporains et, d'autre part, du silence tel que discuté dans le livre de Max Picard The World of Silence, Freedman incorpore le silence en un fragile tissu de sons instrumentaux et électroniques intimement reliés avec une précision qui ne laisse aucun doute quant au soin qu'il y a apporté. Et dans Encounter, des rapports sonores nouveaux entre le piano et le violon sont recherchés avec une délicatesse et une assurance extraordinaires.

Processus de composition

Au début des années 1980, la théoricienne Gail Dixon fait paraître des études portant sur les particularités dans la manière de composer de Freedman. Elles différaient des autres publications traitant de la musique canadienne en ce qu'elles sont illustrées de pages de carnets et de croquis de la main de ce dernier. Bien que sa production soit constante, Freedman travaille lentement et il lui est souvent arrivé de réviser un morceau plusieurs années après sa création. Surtout dans les oeuvres d'une certaine maturité, les décisions concernant la hauteur des sons ne sont prises qu'à la fin, car, pour lui « les textures, les rythmes et les états d'âme sont aussi importants que les notes », et « le son - voilà ce qui importe plus que tout ». En conséquence, même si on la qualifie souvent (et à juste titre) de « lyrique », la musique de Freedman dépend rarement, pour sa cohérence, d'une thématique non déguisée ou même de répétitions intervallaires. Par exemple, les figures mélodiques de gammes et d'arpèges entourant les textes de Gertrude Stein dans And Now It Is Today Oh Yes se déplacent constamment, comme pour éviter toute allusion aux gammes et aux modes réguliers. Une exception à ce qui précède : les échanges à quatre voix en tierces mineures qui lient le Quatuor à cordes n<sup>o</sup> 2, « Blue », au langage du blues classique.

Le compositeur crée parfois les textes de ses oeuvres vocales à même les sons syllabaires qui lui plaisent par leur sonorité; ceci s'applique aux murmures des joueurs dans Chalumeau. Il en emprunte le titre Totem et tabou à Siegmund Freud principalement parce qu'il aime la sonorité de ces mots, et il en est de même pour le terme « chalumeau. » Dans les deux cas, l'attrait sonore va cependant de pair avec la signification, c'est-à-dire que l'une est une oeuvre chorale « primitive » (ou peut-être « primale ») dépourvue de texte et que l'autre est une brillante exploration des qualités fondamentales de la clarinette et des instruments apparentés.

Son sens de l'ironie et de l'absurde le pousse à maintes reprises à puiser dans les livres « Alice » de Lewis Caroll. De la partition écrite en 1976 pour une mise en scène de marionnettes au récit mimé présenté à Banff en 1990 et de façon différente à Toronto en 1991 (issus l'un et l'autre des deux volumes de Carroll), il répond par de brèves et habiles impressions musicales décrites dans la production de 1991 comme étant « de la vraie musique de théâtre... qui illustre bien l'action tout en n'étant pas agaçante » (Robert Everett-Green, The Globe and Mail, Toronto, 6 février 1991). Son processus de composition est documenté dans le film de l'Office national du film Harry in Wonderland

Début des années 1980

Au début des années 1980, Freedman enrichit sa production orchestrale de trois oeuvres d'importance composées successivement et en peu de temps - Royal Flush pour quintette de cuivres et orchestre pour l'Orchestre symphonique de Montréal, un Concerto pour orchestre pour l'Orchestre symphonique de Toronto et la Symphonie n<sup>o</sup> 3 pour l'Orchestre symphonique de Regina - ainsi que d'autres oeuvres légèrement plus brèves ou de moindre envergure. Le Concerto justifie son titre par une série de segments solo caractéristiques entrecoupés de lents refrains orchestraux, dont la formalité est compensée par des silences narquois qui arrivent de façon insolite. Un solo de piccolo en opposition au pianissimo du grand orchestre est particulièrement efficace, tout comme l'étrange glissando des mailloches sur les timbales dans le mouvement lent. Le dialogue entre un tambour et un groupe de trombones basses constitue un autre procédé concertant typique - dans ce cas-ci, ponctué drôlement à la manière des Divertimentos de Weinzweig. Un crescendo turbulent de fragments de mélodies s'éteint peu à peu lorsque le chef d'orchestre sort un sifflet d'arbitre de sa poche. La finale est une fugue rapide - le style fugué libre étant un des modes à tempo rapide préférés de Freedman. De fines trouvailles instrumentales du même genre marquent la Symphonie n<sup>o</sup> 3 (en 1991, encore moins souvent exécutée que le Concerto). Un motif coloré et frappant du mouvement d'ouverture met en corrélation des jeux de harpe et de gongs graves; le piccolo reçoit encore une fois un traitement imaginatif, cette fois-ci dans un solo très orné évoquant des oiseaux; la finale se compose de motifs répétés rapidement sur une seule note. Contrasts, pour 15 cordes solo, porte en sous-titre « The Web and the Wind »; son contraste central se situe entre deux mouvements connexes en rapport avec cette double image. Dans les Oiseaux exotiques, la suite exploite l'exotisme exubérant des rythmes et sonorités dans la tradition des maîtres de la couleur orchestrale, tels Glinka, Chabrier et Bernstein. Graphic VI : Town s'ajoute à la liste des oeuvres de Freedman inspirées des arts visuels - ici, quatre tableaux de Harold Town. Accord, une oeuvre pour violon et orchestre commandée pour le Concours international de musique de Montréal 1983, est conçue « de façon fort peu orthodoxe » (note du compositeur dans la partition) après avoir pris connaissance des articles de Gail Dixon mentionnés plus haut : « Je lui dis en plaisantant que son travail serait de beaucoup simplifié si elle rédigeait l'analyse de mon oeuvre avant que je ne la compose au lieu d'après ... [Nous] avons reconnu que l'idée n'était pas aussi farfelue qu'elle en avait l'air. Pour ma part, j'étais curieux de savoir si les connaissances... que ses articles m'avaient apportées influenceraient [ma] technique, en ce sens qu'elles seraient devenues conscientes plutôt qu'essentiellement intuitives. Quant à la professeure Dixon, la perspective que son travail soit lié intrinsèquement au processus de création l'enthousiasmait... Nous avons donc décidé de tenter l'expérience. Le seul indice que je [lui] donnai fut que je pensais à un long duo pour violon solo et timbales comme ouverture au morceau. Elle travailla à partir de ces données et... me remit une analyse détaillée. Je suivis ses descriptions et ses spécifications presque à la lettre. » Les répétitions structurales du passage violon-timbales de l'ouverture sont vraiment un trait caractéristique de cette oeuvre brève et colorée.

Distinctions et appréciation

Actif dans les causes musicales, Freedman exerce des pressions au nom de la Ligue canadienne des compositeurs, organisme qu'il contribue à fonder en 1951 et dont il est le premier secrétaire et, de 1975 à 1978, le président. Il est en outre le président de la Guilde des compositeurs canadiens de musique de film de 1979 à 1981. Il siège aussi à titre de musicien au comité consultatif de l'enquête sur la pollution, et est, de 1985 à 1990, agent responsable de la musique au Toronto Arts Council. Il est compositeur agréé du Centre de musique canadienne. Il fait l'objet d'un documentaire radiophonique de la SRC préparé par Norma Beecroft et diffusé le 13 septembre 1977. RCI lui consacre un coffret de sa collection Anthologie de la musique canadienne, paru en 1981 (6-ACM 8). Le Conseil canadien de la musique le proclame compositeur de l'année en 1980, et il est nommé officier de l'Ordre du Canada en 1984.

La composition de Freedman, Touchings, enregistrée par Nexlus et l'Esprit Orchestra, remporte un prix Juno en 1996. Borealis, une commande de la radio de la SRC, l'Orchestre symphonique de Toronto et Soundstreams Canada, se mérite un prix au International Rostrum of Composers en 1998 et est jouée par la suite à grande échelle en Europe. L'enregistrement Canadian Composers Portraits : Harry Freedman (Centrediscs 8402) est lancé par le Centre de musique canadienne en 2002. Freedman dépose ses œuvres à la Bibliothèque nationale du Canada. Le Conseil des Arts du Canada lui remet son prix Lynch-Staunton en 1998.

Compositions (Sélection)

Théâtre
Five over Thirteen, ballet : 1969 (Ott 1970); pt orch; ms.

The Shining People of Leonard Cohen, ballet : 1970 (Paris 1970); bande; ms.

Romeo and Juliet (titre original : Star Cross'd), ballet : 1973 (Ott 1973), rév 1975; ens de la Renaissance; ms.

Abracadabra, opéra : 1979 (Courtenay, C.-B. 1979); ms.

Oiseaux exotiques, ballet : 1984 (Tor 1984); ms; (Suite) CBC SM-5059 (Orchestre symphonique d'Edmonton).

Heroes of Our Time, ballet : 1986; ms.

Breaks, ballet : 1987; ms.

Fragments of Alice, musique de scène : 1987; acteurs, chanteurs, danseurs; ms.

Plusieurs partitions de musique de scène pour des pièces à Stratford, Lennoxville et au Saint Lawrence Centre (Tor).

Voir aussi Rose Latulippe.

Écrits

Harry Freedman, Lettre au CBC Times (1<sup>er</sup> nov. 1958).

« Parodies and Paraphrases », texte de radio de la SRC (12 déc. 1962).

« Working with Stravinsky », Music Across Canada, I (févr. 1963).

« Music and the businessman », ibid., I (juin 1963).

« ??? », Newsletter de la FCAPM (août 1978).

Bibliographie

John BECKWITH, « Composers in Toronto and Montreal », University of Toronto Q, XXVI (oct. 1956).

Composers of the Americas, Guillermo Espinosa dir. (Washington, D.C. 1959 -).

Kenneth WINTERS, « Harmony in 2 parts : his and hers », The Telegram (Toronto, 16 juill. 1966).

Bryan WILKINSON, « Harry Freedman : compositeur stimulant », CompCan, 17 (avril 1967).

« Harry Freedman - un portrait », Mcan, 18 (janv.-févr. 1968).

Grand succès à New York du film canadien <Isabel>, CompCan, 33 (oct. 1968).

Francean CAMPBELL, « The Shining People of Leonard Cohen », CaCM, 1 (print.-été 1970).

Susan H. COHEN, « The Shining People of Leonard Cohen », Ballet-hoo (5 oct. 1970).

Janet KENNEDY et Pat HOLLAND, « Harry Freedman - Canada's first composer-in-residence », TS News (déc. 1970).

Lee HEPNER, « An analytical study of selected Canadian orchestral compositions of the mid-20th century », thèse de Ph.D. (Université de New York 1972).

Michael SCHULMAN, « Harry Freedman », CompCan, 96 (déc. 1974).

CAPAC, « Harry Freedman », dépliant et enregistrement (1975).

Gail DIXON, « A survey », Studies in Music from the University of Western Ontario, 5 (1980).

-, « Cellular metamorphosis and structural compartmentalization in Harry Freedman's Chalumeau », ibid., 6 (1981).

Kenneth Hugh NICHOLS, « The Orchestral compositions of Harry Freedman : a parametric analysis of major works written between 1952 and 1967 », thèse de Ph.D. (Université du Minnesota 1981).

Gail DIXON, « Freedman à soixante ans », CompCan, 176 (déc. 1982).

Walter PITMAN, Music Makers: The Lives of Harry Freedman and Mary Morrison (Toronto 2006)

- « Le Respect du métier d'artiste », ibid., 177 (janv. 1983).

Gaynor JONES, « Speaking freely with Harry Freedman », Music, X (juin-juill. 1987).

Helen DAHLSTROM, « Harry Freedman - the man, the musician », Newsletter de la FCAPM, XLI (août 1988).

Stephen YOUNG, « Aesthetics of victim / victimization in three works of Anglo-Canadian music », American Review of Canadian Studies, XIX (hiv. 1989).

Robert EVERETT-GREEN, « Back down the rabbit hole - on trip number five », Globe and Mail (Toronto, 6 févr. 1991).

Andrée DESAUTELS, « Histoire de la composition musicale au Canada de 1610 à 1967 », Aspects de la musique au Canada.

Compositeurs canadiens contemporains.

The New Grove Dictionary.

Trente-quatre biographies.

Films

Acte du coeur / Act of the Heart (cantate The Flame Within, Bible, saint Augustin, arr P. Almond) : 1968; SATB, org; Leeds 1970; RCI 341, CBC SM-142, Decca DL-75244 et 6-ACM 8 (Festival Singers).

Aussi Bells of Hell (1973), China « The Roots of Madness » (1969), The Dark Did Not Conquer (télévision de la SRC, 1963), Friendship (1975), Isabel (1968), Let Me Count the Ways (1965), Lies My Father Told Me (1974), November (1970), Pale Horse, Pale Rider (télévision de la SRC, 1963), The Pyx (1973), Romeo and Jeannette (télévision de la SRC, 1965), Seven Hundred Million (télévision de la SRC, 1964), Spring Song (1965), Twenty Million Shoes, Where Will They Go?, « 1847 » (1977), Kavik the Wolf (1978), Pyramid of Roses (1980), Something Hidden (1981), Connections (1985), pour l'ONF, la SRC et d'autres producteurs de films.

Orchestre

Symphonic Suite : 1948; grand orch; ms; RCI 19 (TS).

Five Pieces : 1949 (Tor 1953); orch cdes (quat cdes); ms; (version quat cdes) RCI 43 et 6-ACM 8 (Quat à cdes Parlow).

Nocturne I : 1949 (Tor 1952); orch moy; ms; RCI 71 et 6-ACM 8 (TS).

Tableau : 1952 (Tor 1952); orch cdes; Ric 1960; CBC SMCD-5081 (Orchestre de la SRC à Vancouver).

Images : 1958 (Tor 1960); orch (orch cdes); BMIC 1960; RCI 187, Mead M-3004 (matériel éducatif incluant cass et film fixe), 6-ACM 8 (O de chamb McGill), Col M2S-356, Col MS-6962 et CBS 32-11-0038 (TS).

Symphonie n<sup>o</sup> 1 : 1961 (Washington 1961); BMIC 1961.

Fantasy and Allegro : 1962 (Brantford 1962); orch cdes; ms; RCI 238 et 6-ACM 8 (O Hart House).

Chaconne : 1964 (SRC Tor 1964), rév 1977, 1982; ms.

A Little Symphony : 1966 (Saskatoon 1967); Leeds 1974.

Armana : 1967 (Tor 1967); ms.

Tangents : 1967 (Mtl 1967); Leeds 1969; Audat 477-4001 (TS), CBC SM-296 et 6-ACM 8 (Orchestre symphonique de Vancouver).

Klee Wyck : The Laughing One : 1970 (Victoria 1971), rév 1986; ms; (1974) 2-CYMC EPN-208 (British Columbia Summer Youth O, Pauk c orch), Total TRC-1060 (Orchestre symphonique de Victoria).

Graphic I : Out of Silence : 1971 (Tor 1971); orch, bande; ms.

Tapestry : 1973 (Ott 1973); ms.

Nocturne II : 1975 (Calgary 1977); ms.

Concerto pour orchestre : 1982 (Tor 1982), rév 1985; orch; ms.

Symphonie n<sup>o</sup> 3 : 1983 (Regina 1984), rév 1985; orch; ms.

Contrasts : The Web and the Wind : 1986 (Tor 1986); orch cdes; ms.

Graphic VI : Town : 1986; ms.

A Dance on Earth : 1988; ms.

Sonata for Symphonic Winds : 1988 (Tor 1989); ms.

Aussi des oeuvres pour harm.

Soliste(s) et orchestre

Divertimento : 1947 (Tor 1949); ht, cdes; ms.

Fantasia and Dance : 1955 (Tor 1956), rév 1959; vn, orch; ms.

Voice Lines, vocalises d'après trois poèmes de Jacques Prévert (titre original : Trois poèmes de Jacques Prévert) : 1962 (rév 1981); sop, cdes (p); ms.

Scenario : 1970 (Tor 1970); sax alto, guit b élec, orch; ms.

Celebration : Concerto for Gerry Mulligan : 1977 (Hamilton 1977); sax, orch; ms.

Nocturne III : 1980; ch, orch; ms.

Royal Flush : Concerto grosso : 1981 (Mtl 1982); quin cuivres, orch; ms.

Accord : 1982; vn, orch; ms.

Passacaglia for Jazz Band and Orchestra : 1984 (Tor 1984); ms.

The Sax Chronicles : 1984; sax, orch; ms; (1987) Pro Acoustic CDP-703-CD (Mulligan sax, OS de Houston).

A Garland for Terry (M. Waddington) : 1985 (Victoria 1986); narr, orch; ms.

Touchings : 1989; ens perc, orch; ms.

Musique de chambre

Trio : 1948; 2 ht, cor angl; ms.

Two Vocalises (sans texte) : 1954; sop, cl, p; ms.

Quintette : 1962; quin vent; Kerby 1972; RCI 208 et 6-ACM 8 (Quin à vent de Tor), (dernier mvt) T-56424 (Barrie Collegiate Band).

The Tokaido (poésie japonaise) : 1964; SATB, quin vent; ms; RCI 341, CBC SM-142, Decca DL-75244 et 6-ACM 8 (Festival Singers).

Variations : 1965; ht, fl, clavn; ms; RCI 219, RCA CCS-1013 et 6-ACM 8 (Trio baroque de Mtl).

Toccata (syllabes) : 1968; sop, fl; Kerby 1972; CBC SM-96 et 6-ACM 8 (Lyric Arts Trio), Kids' Records KRL-1003 (Camerata).

Soliloquy : 1970; fl, p; Leeds 1971; 2-Dom S-69005 (Aitken fl) / Indépendant; 2005; CML CD 101.

Tikki Tikki Tembo (Mosel) : 1971; narr, quin vent; ms; (1973) RCI 388 et 6-ACM 8 (Quin à vent Lorien, R. Coneybeare narr).

Graphic II : 1972; quat cdes; ms; RCI 394 et 6-ACM 8 (Quat à cdes Purcell).

Pan (sons vocaux, noms amérindiens de lieux en Ontario) : 1972; fl, sop, p; ms; RCI 404 et 6-ACM 8 (Lyric Arts Trio).

Lines : 1973; cl; ms; RCI 484 et 6-ACM 8 (Campbell).

Encounter : 1974; vn, p; ms; CBC SM-342 et 6-ACM 8 (Staryk).

Love and Age (Reeves) : 1975; sop, bar, quin vent, quin cuivres; ms.

Vignette : 1975, cl, p; ms.

The Explainer : 1976; fl, ht (cor), vc, p, perc, narr-c orch; ms.

Five Rings : 1976; quin cuivres; ms; CBC SM-320 (Canadian Brass).

Fragments of Alice (L. Carroll) : 1976 (Suède 1976); sop, contralto, bar, instr div; ms.

Tsolum Summer : 1976; fl, 3 vn, 2 al, vc, cb, perc; ms.

Mono : 1977; cor; ms; Music Gallery Editions MGE-21 (James MacDonald).

Epitaph for Igor Stravinsky (J. Reeves) : 1978; tén, 4 trb, quat cdes; ms.

Opus Pocus : 1979; fl, vn, al, vc; ms; Centredisques CMC-0983 (Aitken).

Impromptus : 1980; mezzo, guit; ms.

Quatuor à cordes n<sup>o</sup> 2« Blue » : 1980; ms.

And Now It Is Today Oh Yes, divertissement musical (Stein) : 1982; sop, fl, cl, vn, al, vc, perc, p; ms.

Chalumeau : 1982; cl, quat cdes (orch cdes); ms; Centredisques CMC-0983 (Quat à cdes Orford).

Fanfafe for Century II : 1987; 3 tpt, 3 cors, 2 trb, tuba, tim, 2 perc; ms.

Little Girl Blew : 1988; cl b; ms.

Bones : 1989; mar; ms.

Short Story : 1989; cor angl; ms.

Another Monday Gig : 1991; ensemble de jazz.

Downwind : 1992; accordéon et clarinette basse.

Indigo : 1994; 22 solo de cordes.

Saxtet : 1995; quatuor de saxophone.

Blue Light : 1995; flûte, clarinette, violon, violoncelle, piano.

Higher : 1996; clarinette basse, violoncelle.

Graphic 9 : 2000; 16 solos de cordes.

Graphic 8 : 2000; quatuor de cordes.

Romp and Reverie : 2002; solo de flûte.

Phoenix : 2003; quatuor de cordes.

Choeur ou voix

Three Vocalises (sons de voyelles, syllabes, fredonnements) : 1964; SATB; Leeds 1965.

Anerca (poésie inuit, trad K. Rasmussen) : 1966; sop, p; ms.

Poems of Young People (div) : 1968; v grave; ms; CBC SM-77, Sel CC-15-073 et 6-ACM 8 (Forrester).

Keewaydin (noms de lieux ontariens en ojibwa) : 1971; SSA, bande optionnelle; GVT 1972; Poly 2917-009 (Festival Singers), Centredisques CMC-2285 et Toronto Children's Chorus TCC-005C (Tor Children's Chorus).

Songs From Shakespeare : 1974 (rév 1990); SATB (rév pour 4 vx sol, 2 p); Anerca 1974.

Pastorale (sons phoniques) : 1977; SATB (divisi), cor angl; ms; Centredisques CMC-0983 (Elmer Iseler Singers) / 1999 Centrediscs CMC CD 6599.

Green...Blue...White... (chansons des provinces de l'Est) : 1978; SATB; ms; CBC SM-365 (Chorale Bach de Van).

A Spring Song : 1981; SATB; ms.

A Time is Coming (Bible) : 1982; SATB; ms.

Rhymes From the Nursery : 1986; ch d'enfants, fl; ms; Toronto Children's Chorus TCC-D-004 (Tor Children's Chorus).

Autres oeuvres pour v(x) et pour ch; aussi des oeuvres pour p dont une Suite (1951), FH 1955 (« Scherzo »).

Lecture supplémentaire