Coldwell, major James William | l'Encyclopédie Canadienne

Article

Coldwell, major James William

En tant que député fédéral de Rosetown-Biggar (Saskatchewan) de 1935 à 1958, il fait sa marque dès le début comme orateur brillant à la Chambre des communes. Il est en désaccord avec Woodsworth (un pacifiste) sur la question de la guerre de 1939.
Coldwell, major James William
Parlant dans un micro \u00e0 Regina le soir de l'élection de la Co-operative Commonwealth Federation comme gouvernement de la Saskatchewan (avec la permission de la Saskatchewan Archives Board/Michael West).

Coldwell, major James William

 Major James William Coldwell, « M.J. », enseignant, homme politique (Seaton, Angl., 2 déc. 1888 -- Ottawa, 25 août 1974). L'un des fondateurs de la CO-OPERATIVE COMMONWEALTH FEDERATION (CCF), il succède à J.S. WOODSWORTH à titre de chef national de la CCF de 1942 à 1960. Il arrive au Canada en 1910 pour exercer son métier d'enseignant; il séjourne brièvement en Alberta, puis déménage à Regina. Il attire d'abord l'attention sur la scène nationale comme chef de regroupements d'enseignants de 1924 à 1934. Conseiller municipal populaire à Regina, il établit des liens étroits avec les travaillistes socialistes et les regroupements agricoles. Pendant la crise des années 30, il est le candidat tout désigné pour diriger le nouveau parti travailliste agricole de la Saskatchewan en 1932 (qui sera intégré à la CCF) et il mène une campagne ardue au cours de l'élection générale de la Saskatchewan en 1934. Il attire des foules nombreuses, mais le parti ne réussit à faire élire que cinq députés à l'Assemblée législative contre 47 Libéraux. Lui-même défait, il passe à la scène nationale.

En tant que député fédéral de Rosetown-Biggar (Saskatchewan) de 1935 à 1958, il fait sa marque dès le début comme orateur brillant à la Chambre des communes. Il est en désaccord avec Woodsworth (un pacifiste) sur la question de la guerre de 1939. Il appuie, comme la majorité des membres de la CCF, la participation du Canada à la Deuxième Guerre mondiale. Son appui à la sécurité collective se renforce, et il fait partie de la délégation canadienne participant à la fondation des Nations Unies en 1945. Il dirige la CCF au sommet de sa popularité au milieu des années 40 et lors de son lent déclin pendant les années 50, menant le parti dans cinq élections générales. Il semble modérer ses idées lorsque l'essentiel du programme de bien-être social de la CCF est mis en oeuvre par d'autres gouvernements, mais il demeure convaincu de la nécessité d'un parti socialiste démocratique. Il est nommé au Conseil privé du Canada en 1964 et fait Compagnon de l'Ordre du Canada en 1967.

Lecture supplémentaire