L’affaire Delgamuukw (1997) (également connue sous le nom de Delgamuukw c. Colombie-Britannique) concerne la définition, le contenu et la portée du concept de titre de propriété autochtone (c.-à-d. la propriété des terres ancestrales). La Cour suprême du Canada observe alors que le titre autochtone constitue un droit ancestral protégé par l’article 35(1) de la Loi constitutionnelle de 1982. Sous l’influence de l’affaire Calder (1973), la décision rendue dans l’affaire Delgamuukw entraîne des répercussions importantes sur d’autres affaires judiciaires concernant les droits et les titres autochtones, y compris l’affaire Tsilhqot’in en 2014.
2Les mouvements de populations qui quittent leur pays d'origine pour s'établir ailleurs est un aspect essentiel de l'histoire du Canada. Dans ce pays, l'immigration n'a jamais été un facteur de croissance démographique ordonnée. Elle a servi et sert toujours de catalyseur du progrès économique en plus de refléter les attitudes et les valeurs canadiennes. On l'a aussi assujettie, sans le moindre scrupule, aux propres intérêts économiques du pays et souvent à des politiques outrageusement discriminatoires sur les plans ethnique et racial.
1L’expression « Canadiens perdus » désigne les personnes ayant perdu la citoyenneté canadienne conférée à la naissance, ou n’y étant pas admissibles bien qu’ils devraient y avoir droit de par leur présence au Canada. Elle découle d’une panoplie de lois et d’attitudes à la fois disparates et discriminatoires concernant la citoyenneté canadienne remontant à la Confédération. En dépit des nombreux progrès réalisés dans la réforme de la loi au 21e siècle, certains Canadiens perdus demeurent toujours dépourvus de citoyenneté en 2017.
3