Aaron, Lee | l'Encyclopédie Canadienne

Article

Aaron, Lee

Lee (née Karen) Aaron (née Greening). Chanteuse, parolière (Belleville, Ontario, 21 juillet 1962). Aaron participe à des comédies musicales dès l'âge de cinq ans et poursuit dans cette veine jusqu'à 17 ans. Elle fait partie des groupes de concert et de jazz de son école secondaire.

Aaron, Lee

Lee (née Karen) Aaron (née Greening). Chanteuse, parolière (Belleville, Ontario, 21 juillet 1962). Aaron participe à des comédies musicales dès l'âge de cinq ans et poursuit dans cette veine jusqu'à 17 ans. Elle fait partie des groupes de concert et de jazz de son école secondaire. Elle fait ses débuts dans le style heavy metal alors qu'elle est étudiante au secondaire, après avoir passé avec succès une audition pour un groupe rock local de Brampton, en Ontario, connu sous le nom de Lee Aaron. Adoptant le nom du groupe comme nom d'artiste solo qui se fait accompagner par un groupe musical de soutien, Lee Aaron est considérée comme « la reine du metal au Canada » à la suite de ses débuts populaires dans le style heavy metal. En 1982, elle enregistre son premier microsillon, Lee Aaron Project. Elle se fait d'abord remarquer par sa personnalité aguichante et séduisante, qu'elle projette sous les conseils de son gérant. Bien que cette image fonctionne à merveille dans les vidéos rock, elle ne se sent pas totalement à l'aise avec celle-ci.

Lee Aaron connaît ses premiers succès en Europe - en Angleterre et en Allemagne en particulier -, où elle fait plusieurs tournées, se produisant dans les concerts et les festivals à partir de 1983. Au Canada, ses prestations au cours des années 1980 se limitent généralement aux boîtes de nuit. Ses autres microsillons, sur étiquette Attic, s'intitulent Metal Queen (1984), qui font dans le style heavy metal, Call of the Wild (1985) et Lee Aaron (1987), un album pop inusité. Les succès « Metal Queen » et « Only Human » se retrouvent respectivement sur les microsillons de 1984 et de 1987. Son disque hard-rock « Bodyrock », paru en 1989, se vend à plus de 200 000 exemplaires au Canada; il comporte les chansons (et vidéos) à succès « Whatcha Do to My Body » et « Hands On ». La popularité de cet album, paru en 1990, la propulse au premier rang des interprètes rock canadiens. Some Girls Do, son deuxième album rock, suit en 1991.

Fatiguée de l'image sexuelle inlassablement exploitée ouvertement par le marketing, Aaron met fin à son contrat avec Attic au début des années 1990. Par la suite, elle enregistre son huitième album, Emotional Rain, sous sa propre étiquette, Hipchic Music. Ce dernier marque la fin de sa collaboration d'écriture avec John Albani, qui avait également été le guitariste de son groupe. Après la sortie d'un album éponyme avec le groupe 2 Preciious, en 1996, Aaron surgit sur la côte Ouest, en 1997, avec un son réinventé. S'inspirant de la musique de Nina Simone, d'Ella Fitzgerald et de Billie Holiday, Aaron commence à présenter des pièces de cool jazz et de blues, et elle lance son premier album de jazz, Slick Chick, en 2000. En 2002, Lee Aaron se produit avec la Vancouver's Modern Baroque Opera Company lors de la première de l'opéra 120 Songs for the Marquis de Sade de Peter Hannan. Lee Aaron sort son deuxième album de jazz en 2004. Elle a été en nomination pour dix prix Juno.

Discographie

The Lee Aaron Project : 1982; Freedom Records FR-014/Attic ATM-1193.

Metal Queen : 1984; Attic LAT 1188/ACD 24104/ACBD 1188/ATM-1188.

Call of the Wild : 1985; Attic LAT 1212/ACD 1212/ATM-1212.

Lee Aaron : 1987; Attic LAT 1231/ACD 1231/ATM-1231.

Bodyrock. :1989; Attic LAT 1257/ACD 1257.

Some Girls Do : 1991; Attic ACD 1322/ATM-1322.

Powerline: the best of Lee Aaron : 1992; Attic ACD 1369/ACDM 1369.

Emotional Rain : 1994; A&M Records 78871 7000-2/Solid Gold Records SGR-CD-41021.

2 Preciious : 1996; 2 Preciious 0 77078 60032 6.

Slick Chick : 2000; Barking Dog Music BDM-007.

Beautiful Things : 2004; Faithful Productions FP503.

Bibliographie

Maureen Littlejohn, « Lee Aaron: Canadian sweetheart in wolf's clothing », The Music Scene, no 46 (nov./déc. 1985).

Frank Rasky, « Lee Aaron », Professional Musician, II, no 1 (janv./févr. 1986).

Lee Aaron, « Learning the hard way », Canadian Musician, VIII, no 3, (juin 1986).

Craig Macinnis, « High-heeled heroine of metal steps softly in the mainstream », Toronto Star (6 mars 1987).

Lee Aaron, « It all begins with a flicker of inspiration », Canadian Musician, X, no 4 (août 1988).

Drew Masters, « Hardbody », Music Express, 141 (oct. 1989).

Kim Hughes, « Lee Aaron : Canada's premier woman rocker makes peace with her bad girl image », Now (Toronto, 21 déc. 1989 - 3 janv. 1990).

Chris Gudgeon, « First ladies of rock », Canadian Musician, XIII. no 6, (déc. 1991).

David Howell, « Despite new album, Lee Aaron can't shake sexy image », The Gazette (Montréal, 11 oct. 1994).

« Lee Aaron: Choosing independence over labels », Showcase, I, no 2 (juill.-août 1995).

Kerry Doole, « Jazz goes the pop singer », Opus: Canada's Essential Jazz & Classical Music Source, XXIII, no 4 (hiver 2000).

Larry Leblanc, « Metal queen at 38: Lee Aaron goes jazz », National Post (26 juin 2000).

Ruth Schweitzer, « Lee Aaron », Maple Blues, XXI, no 10 (oct. 2005).

Lecture supplémentaire