Macdonald, Angus Lewis | l'Encyclopédie Canadienne

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Macdonald, Angus Lewis

Vainqueur aux élections provinciales de 1933, à l'époque de la grande crise, Macdonald instaure un régime de pensions de vieillesse et un régime d'aide pour les chômeurs en plus d'ordonner une enquête (la Commission Jones) sur les effets des tarifs douaniers sur l'économie de la Nouvelle-Écosse.
MacDonald, Angus Lewis
Angus Lewis MacDonald, premier ministre de Nouvelle-\u00c9cosse de 1945 \u00e0 1954, photo prise vers 1936 (avec la permission des Nova Scotia Archives and Records Management/N935).

Macdonald, Angus Lewis

Angus Lewis Macdonald, avocat, professeur, homme politique et premier ministre de la Nouvelle-Écosse de 1945 à 1954 (Dunvegan, N.-É., 10 août 1890 -- Halifax, 13 avril 1954). Après avoir été officier du Corps expéditionnaire canadien au cours de la Première Guerre mondiale et après avoir étudié à Saint Francis Xavier, à Dalhousie et à Harvard, Macdonald devient sous-procureur général adjoint de la Nouvelle-Écosse de 1921 à 1924 et professeur à la Dalhousie Law School de 1924 à 1930 avant d'être élu chef du Parti libéral de la Nouvelle-Écosse en 1930.

Vainqueur aux élections provinciales de 1933, à l'époque de la grande crise, Macdonald instaure un régime de pensions de vieillesse et un régime d'aide pour les chômeurs en plus d'ordonner une enquête (la Commission Jones) sur les effets des tarifs douaniers sur l'économie de la Nouvelle-Écosse. En 1940, le premier ministre King le recrute en tant que ministre de la Défense pour les services de la marine. Macdonald dirige, en temps de guerre, la création de la Marine canadienne et la mise en place de services de convois pour les forces alliées. Administrateur consciencieux, il se révèle toutefois un piètre homme politique, qui privilégie la défense aux dépens des préoccupations du parti durant la crise de la conscription. Après l'éclatante victoire de King contre les conscriptionnistes, il démissionne du Cabinet en avril 1945.

Macdonald retourne en Nouvelle-Écosse où il reprend ses fonctions de premier ministre et il résiste aux politiques centralisatrices du gouvernement King. Cependant, miné par une surcharge de travail et par la maladie, il est incapable de ranimer le feu qui animait son gouvernement d'avant-guerre. À sa mort, en 1954, il laisse un parti qui se languit depuis trop longtemps dans son ombre. Sa renommée au sein du Parti libéral de la Nouvelle-Écosse n'est égalée par personne, excepté Joseph Howe.

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