Archer, Thomas | l'Encyclopédie Canadienne

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Archer, Thomas

Thomas Archer. Critique, commentateur, basse (Ely, Cambridgeshire, Angl., 24 juillet 1899 - Cowansville, Québec, 28 août 1971). Il entreprit des études musicales à la Saint Paul's Cathedral Choir School à Londres et reçut en 1911 une médaille du couronnement pour son chant à l'abbaye de Westminster.

Archer, Thomas

Thomas Archer. Critique, commentateur, basse (Ely, Cambridgeshire, Angl., 24 juillet 1899 - Cowansville, Québec, 28 août 1971). Il entreprit des études musicales à la Saint Paul's Cathedral Choir School à Londres et reçut en 1911 une médaille du couronnement pour son chant à l'abbaye de Westminster. Il émigra au Canada en 1919 et reprit ses études musicales à Montréal avec Percival J. Illsley, Frank H. Rowe et Walter D. Clapperton, et fut le premier boursier Peterson Memorial à l'Université McGill. Plus tard, Thomas Archer fut basse soliste à l'église Saint James the Apostle, à l'église Erskine (plus tard unie Erskine and American) et à l'église méthodiste (plus tard unie) Saint James. En 1929, il abandonna le chant et commença à écrire des comptes rendus pour The Gazette. En janvier 1930, il devient le premier critique musical et dramatique de The Gazette, un poste qu'il devait conserver près de 40 ans. En 1940, et ensuite durant quelques saisons, il fut commentateur aux entractes des émissions radiophoniques de l'Orchestre philharmonique de New York à la SRC. À l'une d'elles en 1945, Stravinsky, de passage à Montréal, lui accorda l'une de ses rares entrevues radiophoniques. T. Archer fut également commentateur de la série « Musique canadienne en temps de guerre » à la SRC. Durant plusieurs années, il rédigea les notices des programmes de l'OSM, des Festivals de Montréal, de la Société Casavant et de l'Opera Guild. Il collabora aussi à des publications au Canada et à l'étranger. En 1959, il se rendit à Vienne et écrivit une série d'articles révélateurs sur les maîtres viennois, de Mozart à Bruckner.

Sa vaste bibliothèque contenait les partitions complètes des opéras de Wagner et de la plupart de ceux de Richard Strauss. Son long essai sur la musique de ce dernier est demeuré en manuscrit et a été déposé au CMM et à la Université Laval. Thomas Archer écrivit un jour : « Aucune des décisions rendues par le critique... ne doit être considérée comme un jugement final. Toute l'histoire de la critique est jonchée de cadavres, qui sont autant d'opinions de critiques qui ont été exprimées ex cathedra. » Il fut toujours à l'avant-garde de la vie musicale montréalaise, encourageant les nouveaux talents et sollicitant l'appui du public en faveur des initiatives qu'il jugeait valables.

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