Pentland, Barbara | l'Encyclopédie Canadienne

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Pentland, Barbara

Barbara Pentland. Compositrice, pianiste, professeure (Winnipeg, 2 janvier 1912 - Vancouver, 5 février 2000). A.T.C.M. 1931, diplôme de composition (Juilliard) 1939, LL.D. h.c. (Manitoba) 1976, LL.D. h.c. (Simon Fraser) 1985.

Pentland, Barbara

Barbara Pentland. Compositrice, pianiste, professeure (Winnipeg, 2 janvier 1912 - Vancouver, 5 février 2000). A.T.C.M. 1931, diplôme de composition (Juilliard) 1939, LL.D. h.c. (Manitoba) 1976, LL.D. h.c. (Simon Fraser) 1985. Dans son enfance, une affection cardiaque l'oblige à restreindre ses activités physiques et sa vie sociale et la force à mener une existence orientée vers l'activité intellectuelle. La composition musicale représente un exercice approprié à cet égard, mais ses premières tentatives, qu'elle soumet au professeur de piano avec qui elle a commencé à étudier à neuf ans à la Rupert's Land Girls' School à Winnipeg, sont assez mal accueillies. Le professeur et ses parents considèrent son désir de composer comme excentrique et sans doute trop « énervant » pour une enfant aussi délicate. Elle continue à composer, mais se résout à garder secrets ses travaux. Les pièces qu'elle écrit au cours de son adolescence sont influencées par ses lectures sur la Révolution française et par la musique de Beethoven qui l'enflamme.

La première personne qui encourage Pentland à composer est Frederick H. Blair qui lui enseigne le piano et les matières théoriques (1927-1929) alors qu'elle vit dans un pensionnat de Montréal. Elle obtient finalement de ses parents la permission d'entreprendre des études classiques de composition avec une élève de Vincent d'Indy, Cécile Gauthiez, à Paris (1929), où elle complète son éducation dans une école de maintien. Gauthiez, qui continue de lui enseigner par correspondance durant un an et demi après son retour à Winnipeg en 1930, la familiarise avec la polyphonie française académique et le chromatisme de Franck, influences qui façonnent son travail au cours de la décennie qui suit et qui se retrouvent jusque dans le Quatuor avec piano de 1939. Elle poursuit des études pratiques à Winnipeg (1930-1936) avec Hugh Bancroft (orgue) et Eva Clare (piano) et, à cette époque, elle est plus active comme interprète qu'à tout autre moment de sa carrière. Cette étape est couronnée par ses débuts officiels comme pianiste de concert à l'hôtel Royal Alexandra, le 21 septembre 1936.

Éprouvant le besoin de perfectionner son talent de compositrice, elle obtient, en 1936, une bourse de la Juilliard Graduate School où, pendant deux années, elle s'astreint à suivre un cours de contrepoint palestrinien donné par Frederick Jacobi. À la même époque, des auditions répétées de musique nouvelle du moment - présentée bien plus abondamment à New York qu'à Winnipeg - l'incitent à la contestation. Délaissant Jacobi, elle passe sa troisième année à Juilliard à chercher des moyens d'expression plus libres et plus personnels, guidée et encouragée par Bernard Wagenaar. Des œuvres de Hindemith et Stravinsky, où elle retrouve le contrepoint que ses études avec Gauthiez et Jacobi lui ont appris à respecter ainsi que la flexibilité et la liberté harmoniques qu'elle recherche, exercent sur elle une influence considérable pendant cette période.

De retour à Winnipeg (1939-1942), Pentland assimile ce qu'elle a appris. Tout en donnant des cours particuliers et en travaillant comme examinatrice pour l'Université du Manitoba, elle compose la musique de scène d'un radiothéâtre, Payload; un « ballet-pantomime » pour deux pianos, Beauty and the Beast, pour le Ballet de Winnipeg; les pièces pour piano Studies in Line; et le Concerto pour violon et petit orchestre. Pendant les étés 1941 et 1942, elle étudie au Berkshire Music Center avec Aaron Copland. Les textures transparentes et la vitalité rythmique du compositeur américain éveillent chez Pentland le désir d'enrichir sa propre production des mêmes attributs, et l'orientent vers le néoclassicisme (à partir des Variations et du Concerto caractéristiques de Copland) qui domine ses œuvres jusqu'au milieu des années 1950.

À la recherche d'un public pour sa musique, Pentland s'établit à Toronto en 1942. Elle assure sa subsistance en enseignant la composition et les matières théoriques au Toronto Conservatory of Music (Conservatoire royal de musique) de 1943 à 1949 (George Crum et Alan Detweiler sont au nombre de ses élèves), et devient bientôt connue comme radicale, à l'instar de quelques-uns de ses contemporains tels que John Weinzweig et le jeune Harry Somers. Cette image « radicale » est entretenue par les créations, à Toronto, du Concerto dans une réduction pour violon et piano (1945, par Harry et Frances Adaskin), du Song Cycle on Poems of Anne Marriott (1947, par Frances James et la compositrice), de la Sonata Fantasy (1948, par le pianiste Harry Somers) et de l'Octuor pour instruments à vent (1949, radio de la SRC). Les premières auditions des œuvres de Pentland ne se limitent pas à Toronto à cette époque. La Sonate pour piano est présentée par Marie Knotkova à Prague en 1947, la Sonate pour violon et piano par Frank Thorolfson et Chester Duncan à Winnipeg en 1948 et le Quatuor à cordes no 1 par la Philadelphia Art Alliance en 1949.

Bien qu'elle se rapproche peu à peu du rejet de la tonalité, Pentland n'envisage sérieusement le sérialisme pour la première fois qu'au cours de ses séjours (1947, 1948) à l'Edward MacDowell Colony dans le New Hampshire, où Dika Newlin, un disciple de Schoenberg, l'intéresse à l'évolution et à l'application stricte des principes dodécaphoniques. Le résultat est l'Octuor pour instruments à vent, sa première composition délibérément sérielle. Le Concerto pour orgue, la Symphonie no 2, la Sonate pour violon seul, la pièce pour orchestre Ave atque vale, le Quatuor à cordes no 2 (choisi pour représenter le Canada au festival de la Société internationale pour la musique contemporaine à Stockholm en 1956, mais non exécuté) et d'autres compositions écrites entre 1949 et 1954 manifestent toutes l'influence des techniques de Schoenberg.

En 1949, Harry Adaskin invite Pentland à enseigner les matières théoriques et la composition à l'Université de la Colombie-Britannique. Elle retourne en Europe (Darmstadt, 1955) et, en 1957, prend un congé d'enseignement d'un an à Munich. En 1963, elle quitte son poste de professeure en partie à cause de son désaccord quant aux changements apportés au cursus. À partir de 1963, elle vit à Vancouver et poursuit de manière indépendante sa carrière de composition et d'enseignement.

Le style de la maturité de Pentland - lequel exploite les possibilités sérielles de façon libre et sans surcharge et des combinaisons sonores sensibles mais dénuées de sensualité et, certainement, de sentimentalisme - se stabilise pour l'essentiel en 1955. C'est toutefois durant un séjour à Darmstadt que son style va bénéficier d'une nouvelle influence majeure : la musique d'Anton Webern. Les sonorités délicates, la concision des structures et le caractère pellucide de la pensée et de la texture de cette musique présentent pour Pentland un attrait que l'éthique de Schoenberg n'avait pas réussi à exercer. Perceptible d'emblée dans le glacial et élégant Concerto pour piano et cordes et dans la Symphony for Ten Parts, énergique et souple, l'influence de Webern va marquer en fait presque toutes les œuvres qu'elle composera durant la décennie suivante.

Pentland continue à se raffiner et à se perfectionner. Elle incorpore des inflexions en quarts de ton et des « zones aléatoires », des sections improvisées, un peu à la manière de Lutoslawski, qui assurent les transitions. Les Quatuors à cordes nos 3, 4 et 5, Mutations et Tellus illustrent bien ces nouvelles approches.

Même si l'imposant catalogue de ses œuvres témoigne de l'indépendance de sa muse, Pentland compose sur commande pour le Forest Hill Community Centre, Toronto (Colony Music); la SRC (Variations on a Boccherini Tune, Trio pour violon, violoncelle et piano, News, Mutations, Interplay et Occasions); Gordon Jeffery (Concerto pour orgue et cordes); l'Orchestre symphonique de Winnipeg, grâce à une subvention du Conseil des arts du Canada (Symphonie no 4); la Vancouver RCMT Alumni Association (Suite borealis pour piano); le University of British Columbia Chamber Music Ensemble (Trio con alea); le Hugh McLean Consort (Septuor pour cuivres, orgue et cordes); les Baroque Strings of Vancouver (Res musica); la Vancouver New Music Society(Disasters of the Sun); les New Music Concerts (Eventa), l'Okanagan Summer School of the Arts (Quatuor no 4); Days Months and Years to Come (Magnetic Band) (Tellus).

En 1982, Pentland dit qu'elle traite le sérialisme dodécaphonique en « principe directeur » plutôt qu'en « camisole de force ». De fait, si le Quatuor à cordes no 4 ou Tellus commencent par une série de 12 tons, c'est librement et de manière sélective que Pentland la développe dans la suite de l'œuvre. Le vaste éventail d'effets instrumentaux dans ces deux œuvres, dont les quarts de ton ornementaux, est frappant. Leur précision transparente, presque pointilliste, témoigne de ses études sur Webern. On retrouve également dans ces deux morceaux d'intéressants aspects non musicaux. Exceptionnellement, la note préliminaire de Pentland dans la musique du Quatuor suggère des associations particulières : la pièce « commence dans une ambiance de calme mystère, comme l'aube de la vie » et l'attention passe à des « suggestion[s] de chants d'oiseaux » et des « sons de la nature ».

En réponse à un besoin précisé par la professeure de piano torontoise Rachel Cavalho, Pentland entreprend de composer diverses œuvres pédagogiques pour piano, dont plusieurs petites pièces et trois cahiers aux difficultés progressives (Music of Now, Waterloo 1970, Avondale 1986) qui familiarisent l'élève avec des techniques courantes du XXe siècle, comme les agrégations sonores, les rythmes ajoutés et alternés, les canons rétrogradés et inversés, la polyphonie dissonante et diverses structures sérielles.

Consciente que son œuvre peut sembler austère, Pentland s'abstient de toute révision ou regret. Elle souligne que « les auditoires sont d'un niveau d'intelligence supérieur à celui auquel les musiciens responsables les ont habitués » (Northern Review, 1950). Sa position sur d'autres sujets musicaux est tout aussi franche. En 1969, durant une entrevue pour Musicanada, elle remarque, non sans ironie, que « Ce qui vient de l'étranger doit par le fait même être meilleur. Exemple typique : l'inauguration de notre Centre national des arts de plusieurs millions de dollars, dans la Capitale fédérale, avec une compagnie de ballet française et une musique d'un compositeur grec dirigée par un Américain né en Allemagne! »

Dans l'article de la Northern Review mentionné plus haut, Pentland, dans une déclaration incendiaire souvent citée, établit sa génération comme « la première génération de compositeurs canadiens. Avant notre époque, le développement de la musique était laissé en grande partie à des organistes anglais importés qui, aussi qualifiés sur le plan universitaire qu'ils pussent être, n'avaient rien d'original à offrir comme créateurs qui pût avoir une valeur générale ». Elle ne se fait pas beaucoup d'illusions non plus sur sa propre génération : « [Nous] construisons lentement notre propre style de langage. » Sa défense est calculée : « Au moins nous avons commencé quelque chose, même si cela [nous] laisse encore dans le rôle difficile de pionnier... »

Pentland a derrière elle plus de 60 années de travail remarquable, 60 années pendant lesquelles elle aborde de très nombreux genres et recourt à presque tous les moyens d'expression conventionnels, dont la musique de scène pour les radiothéâtres et les trames sonores (p. ex. The Living Gallery, 1947). Parmi les compositeurs canadiens de sa génération, c'est sans doute elle qui a le plus produit d'œuvres pour piano solo. Elle explore également des techniques non traditionnelles comme pour News (1970) et Disasters of the Sun (1976), qui comportent des parties préenregistrées. En 1982, elle déclare que ses goûts musicaux et le déclenchement de sa maladie (sa vue baisse) l'amènent récemment à consacrer son énergie à la composition d'œuvres solo et de musique de chambre, au détriment de médias plus imposants - l'orchestre, par exemple.

Les archétypes musicaux abstraits, ou « absolus », de la culture occidentale n'ont pas de secret pour Pentland. Sur près de 100 pièces instrumentales recensées par Eastman et McGee, correspondant à la période 1930-1980, environ 60 p. cent portent des titres apparentés au genre classique, comme Symphonie ou encore Ricercar; Pentland remet cela avec Canticum, Burlesca and Finale pour piano (1987). Le reste relève souvent de l'abstrait (Interplay, Phases), alors que d'autres titres (qu'on pourrait appeler « évocateurs ») suggèrent des états d'âme ou possèdent un charme pictural auquel n'est pas étrangère la parfaite maîtrise de la musique impressionniste ou à programme (Vista, Arctica, Tides). Quant aux liens que son œuvre entretient plus ouvertement avec l'univers extramusical, il faut, pour les découvrir, se tourner vers la musique de scène, de théâtre et vocale à travers laquelle Pentland peut se prononcer sur certaines grandes questions morales du temps présent : la guerre en général, et celle du Vietnam en particulier (News), le féminisme (Disasters of the Sun), ou encore le saccage de l'environnement (Tellus, Ice Age).

Pentland se produit à l'occasion en public, notamment en octobre 1978, alors qu'elle interprète Three Duets after Pictures by Paul Klee, avec Robert Rogers, à l'Université de la Colombie-Britannique. Elle enregistre également certaines de ses propres œuvres, comme Fantasy et Shadows (RCI 242). On peut l'entendre sur Anthology of Canadian Music (ACM 25 RCI, 1986), de Radio Canada International.

À plus de 80 ans, Pentland jouit d'un nouveau prestige : une étude portant sur son œuvre paraît dans la collection Compositeurs canadiens (1983) tandis qu'un coffret consacré à sa musique vient enrichir l'Anthologie de la musique canadienne de RCI (1986, 6-ACM 25). Elle peut en outre compter sur des interprètes dévoués comme Phyllis Mailing, Robert Rogers ou le Quatuor à cordes Purcell. Pour sa part, avec Ice Age, pièce brève pour soprano et piano, Pentland réaffirme son intérêt pour la poésie de Dorothy Livesay (la librettiste de The Lake, son unique opéra), intérêt qu'elle a déjà exprimé avec force dans Disasters of the Sun (pour mezzo-soprano, ensemble instrumental et bande). La dernière composition qu'on connaît de Pentland est Adagio pour violoncelle et piano (1991). Par la suite, la maladie d'Alzheimer la prive de toute activité.

En 1977, Pentland reçoit le Diplôme d'honneur de la Conférence canadienne des arts. Dans la présentation, on note « qu'elle s'est butée à l'hostilité forcenée que l'on manifestait à la fois pour les femmes compositrices et pour les moyens d'expression nouveaux. Mais Barbara Pentland ne s'est jamais laissée abattre par l'intolérance des non-pensants... [elle] a écrit dans tous les grands genres », et on rappelle ce qu'elle avait dit, un an plus tôt : "Il y a un élément de défi dans le grand art", tout en rappelant qu'« un tel élément est présent dans une grande partie de la musique de Pentland ».

À l'occasion du 75e anniversaire de la compositrice, la Ville de Vancouver décrète le 27 septembre 1987 « Journée Barbara Pentland ». Le même jour, la Vancouver New Music Society lui consacre un concert, « Pentland 1987 »; six de ses œuvres de chambre y sont jouées, la SRC se chargeant de leur radiodiffusion. Le 6 novembre, la pianiste Elaine Keillor donne un récital solo à la Music Gallery de Toronto. Il s'agit d'œuvres de Pentland et de John Weinzweig, réunies sous le titre « The Mother (and Father) of Us All ».

Pentland est nommée membre de l'Ordre du Canada en 1989 et membre de l'Ordre de la Colombie-Britannique en 1993, une première pour un compositeur.

Dans Music Works (1998), David Duke fait remarquer que les œuvres pour piano de Pentland sont ses plus connues (jouées par Glenn Gould, Anton Kubálek et Angela Hewitt), que ses pièces de musique de chambre et pour chœur le sont moins et que ses œuvres pour orchestre sont moins souvent exécutées que celles d'autres importants Canadiens du XXe siècle. Parmi les musiciens qui interprètent ou enregistrent les compositions de Pentland figurent les pianistes Keillor, Rogers et Rachel Cavalho, la mezzo-soprano Phyllis Mailing, la harpiste Erica Goodman et la flûtiste Kathryn Cernauskas. Les œuvres de Pentland ont été présentées à la radio de la SRC et, en 1976, à la Swedish Broadcasting Corporation.

En 1958, Pentland épouse John Huberman, fils du violoniste Bronislaw Huberman. Elle est membre de la Ligue canadienne des compositeurs et compositrice agréée du Centre de musique canadienne. Elle a fait don de ses documents à la Bibliothèque nationale du Canada.

COMPOSITIONS (Sélection)

Théâtre, radio, film
Beauty and the Beast, ballet-pantomime : 1940 (Wpg 1941); 2 p; ms.

The Lake, opéra de chambre (D. Livesay) : 1952 (Van 1954); sop, contralto, tén, basse, pt orch; ms.

Musique de scène pour des pièces radiophoniques et le film de l'ONF The Living Gallery (1947, ms).

Orchestre
Lament : 1939 (Wpg 1940); grand orch; ms.

Arioso and Rondo : 1941 (Londres 1945); grand orch; ms.

Holiday Suite : 1941 (Van 1948); orch chamb (arr orch cdes 1947); ms.

3 Symphonies : no 1 : 1945-48 (« Adagio », Mtl 1947); no 2 : 1950 (Tor 1953); no 4 : 1959 (Wpg 1960); grand orch; mss.

Variations on a Boccherini Tune : 1948 (Tor 1948); grand orch; ms.

Ave atque vale : 1951 (Van 1953); grand orch; ms.

Ricercar : 1955 (Van 1958); orch cdes; ms.

Symphony for Ten Parts« Symphonie no 3 » : 1957 (Van 1961); pt orch; BMIC 1961; RCI 215, RCA CCCS-1009 et 6-ACM 25 (ens de chamb de l'Orchestre symphonique de Winnipeg).

Strata : 1964 (Van 1968); orch cdes; ms.

Cinéscene : 1968; orch chamb; ms.

Five-Plus« Simple Pieces » : 1971; orch cdes; ms.

Res musica : 1975 (Van 1975); orch cdes; ms.

Soliste(s) et orchestre
Concerto : 1942 (arr vn et p, Tor 1945); vn, pt orch; ms.

Colony Music : 1947 (Tor 1948); p, cdes; ms.

Concerto : 1949 (London, Ont. 1951); org, cdes; ms.

Concerto : 1956 (Tor 1958); p, orch cdes; Ber (location); RCI 184 et 6-ACM 25 (Bernardi).

News (médias d'information) : 1970 (Ott 1971); v virtuose, orch; ms.

Variations concertantes : 1970 (Mtl 1971); p, orch; ms.

Musique de chambre
Sonate : 1943; vc, p; ms.

5 Quatuors à cordes : 1945, 1953, 1969, 1980, 1985; BMIC 1963 (no 1), mss (nos 2-5); (no 1) RCI 141 et 6-ACM 25 (Quat à cdes de Mtl), Col MS-636 (Canadian String Quartet), (no 3) RCI 353 et 6-ACM 25 (Quat à cdes Purcell), (no 4) Centredisques CMC-0782 et 6-ACM 25 (Quat à cdes Purcell), (no 5) Cedar 1066 (Quat à cdes Purcell).

Vista : 1945; vn, p; BMIC 1951.

Sonate : 1946; vn, p; ms.

Octuor : 1948; bs, ens cuivres; ms.

Weekend Overture for Resort Combo : 1949; cl, tpt, p, perc; ms.

Sonate : 1950; vn; ms.

Duo : 1960; al, p; ms; RCI 223, RCA CCS-1017 et 6-ACM 25 (Humphreys).

Canzona : 1961; fl, ht, clavn; ms.

Cavazzoni (transcr de 3 hymnes pour org de G. Cavazzoni) : 1961; quin cuivres; ms.

Trio : 1963; vn, vc, p; ms; RCI 242 et 6-ACM 25 (Pentland p, A. Polson vn, J. Hunter vc).

Variations : 1965; al; ms.

Trio con alea : 1966; trio cdes; ms.

Septuor : 1967; cor, tpt, trb, org, vn, al, vc; ms.

Reflections : 1971; acc; ms.

Interplay : 1972; acc, quat cdes; ms; Mel SMLP-4034 et 6-ACM 25 (Macerollo).

Mutations : 1972; vc, p; ms.

Occasions : 1974; quin cuivres; ms.

Phases : 1977; cl; ms.

Éventa : 1978; fl, cl, trb, vn, vc, hp, 2 perc; ms.

Trance : 1978; fl, hp (p); Avondale 1988; 6-ACM 25 (Aitken).

Variable Winds : 1979; 4 versions pour vents solo; ms.

Elegy : 1980; cor, p (rév 1985 pour vc, p); ms.

Commenta : 1981; hp; Avondale 1988.

Tellus : 1982; fl, vc, perc, cél; ms; 6-ACM 25 (Magnetic Band).

Quintette avec piano : 1983; ms; Cedar 1066 (Quat à cdes Purcell).

Intrada and Canzona : 1988?; quat flb; Avondale 1989.

Piano
Rhapsody 1939 : 1939; ms.

Studies in Line : 1941; BMIC 1949; RCI 134 (Newmark), CCM-2 (Cavalho), Lon T-5697 (Godden), RCI 496 et 6-ACM 25 (Hewitt).

Variations : 1942; ms.

Sonate : 1945; ms.

Sonata Fantasy : 1947; ms.

Dirge : 1948; BMIC 1961.

2 Sonatines : 1951; mss.

Sonate : 1953; 2 p; ms.

Interlude : 1955; Wat 1968, Avondale 1986.

Toccate : 1958; BMIC 1961; RCI 242 (Pentland), CBC SM-162 (Buczynski).

Three Duets after Pictures by Paul Klee : 1959; p 4-mains; ms; RCI 242 et 6-ACM 25 (Pentland, R. Rogers).

Fantasy : 1962; BMIC 1966; RCI 242 (Pentland).

Echoes 1 and 2 : 1964; Wat 1968, Avondale 1986; CCM-2 (Cavalho).

Labyrinthe / Maze, Casse-tête / Puzzle : 1964; Wat 1969, Avondale 1986.

Puppet Show : 1964; p 4-mains; BMIC 1965.

Ombres / Shadows : 1964; Wat 1968, Avondale 1986; RCI 242 et 6-ACM 25 (Pentland).

Three Pairs : 1964; BMIC 1966; CCM-2 (Cavalho).

Hands Across the C : 1965; Wat 1968, Avondale 1986; CCM-2 (Cavalho).

Suite borealis : 1966; ms; Mel SMLP-4031 (Kubálek), Centredisques CMC-1985 et 6-ACM 25 (R. Rogers).

Space Studies : 1967; Wat 1968, Avondale 1986; CCM-2 (Cavalho).

Music of Now, livres 1, 2, 3 : 1969-70; Wat 1970, Avondale 1986.

Vita brevis : 1973; ms; Centredisques CMC-1985 et 6-ACM 25 (R. Rogers).

Ephemera : 1974-78; ms; Centredisques CMC-1985 et 6-ACM 25 (R. Rogers).

Tenebrae : 1976; ms.

Vincula : 1983; West Coast R, XX, janv. 1986; Centredisques CMC-1985 et 6-ACM 25 (R. Rogers).

Horizons : 1985; ms.

Canticum, Burlesca and Finale : 1987; ms.

Plusieurs autres courtes pièces pour p et 1 œuvre pour clavn, Ostinato and Dance (1962, ms).

Chœur
« Ballad of Trees and the Master » (S. Lanier) : 1937; SATB; ms.

« Dirge for a Violet » (D.C. Scott) : 1939; SATB; ms.

Epigrams and Epitaphs, rondes (div) : 1952; 2, 3, 4 vx; ms.

« Salutation of the Dawn » (du sanscrit) : 1954; SATB; ms.

« What is Man? » (Ecclésiaste XVIII) : 1954; SATB; ms.

Three Sung Songs (chinois, trad C.M. Candlin) : 1964; SATB; ms.

Voix
Song Cycle (Marriott) : 1942-45; sop, p; ms; (« Wheat » et « Mountains ») RCI 20 et 6-ACM 25 (F. James).

At Early Dawn (Hsiang Hao) : 1945; tén, fl, vc; ms.

Three Sung Songs (chinois, trad C.M. Candlin) : 1964; v moy, p; ms.

Sung Songs nos 4 et 5 (H'Sin Ch'I-Chi, trad C. M. Candlin) : 1971; mezzo, p; mss; Centredisques CMC-1083 et 6-ACM 25 (Mailing).

Disasters of the Sun (D. Livesay) : 1976; mezzo, 9 instr, bande; ms.

Ice Age (D. Livesay) : 1986; sop, p; ms.

Environ 10 autres mélodies (1932-1979), toutes mss.

Plusieurs autres œuvres, dont des compositions de jeunesse, recensées par Eastman et McGee.

Écrits

« An experiment in music », CRMA, II (août-sept. 1943).

« Canadian music 1950 », Northern R, III (févr.-mars 1950).

« On becoming a composer », CFMTA Newsletter (févr. 1976).

« Looking ahead », CFMTA Newsletter (juill. 1976).

Bibliographie

« Ideas on a keyboard », SatN (9 janv. 1951).

« "The Lake" : a Canadian chamber opera », CBC Times (28 févr.-6 mars 1954).

Milton WILSON, « "The Lake" : one act chamber opera; libretto by Dorothy Livesay », Canadian Forum (avril 1954).

Robert TURNER, « Barbara Pentland », CMJ, II (été 1958).

« Barbara Pentland in dual role », CBC Times (27 juill.-2 août 1963).

Harry Somers en conversation avec Barbara Pentland à l'émission de radio de la SRC « Music of Today » (29 avril 1966).

Peter HUSE, « Barbara Pentland », ScM, 242 (juill.-août 1968).

« Barbara Pentland - un portrait », Mcan, 21 (juill.-août 1969).

BMI Canada Ltd., SDE Canada Ltée, « Barbara Pentland », dépliants (1974, 1979, 1987).

Sheila EASTMAN, « Barbara Pentland : a biography », mémoire de M.Mus. (Université de la Colombie-Britannique 1974).

Norma Beecroft en conversation avec Barbara Pentland à l'émission de radio de la SRC « Two New Hours » (11 nov. 1979).

Sheila EASTMAN et Timothy J. MCGEE, Barbara Pentland, collection Compositeurs canadiens no 3 (Toronto 1983).

Rick MACMILLAN, « Vancouver composer at 70 concentrates on chamber works », ScM, 327 (sept.-oct. 1982).

Pamela MARGLES, « The Arduous journey of Barbara Pentland », Music, VI (juill.-août 1983).

John ADAMES, « The Art of composition : an interview with Barbara Pentland », PfAC, XX (aut. 1983).

Timothy J. McGEE, « Barbara Pentland in the 1950s : String Quartet no 2 and Symphony for Ten Parts », Studies in Music from the University of Western Ontario, 9 (1984).

Gail DIXON, « The String quartets of Barbara Pentland », RMUC, 11 (1991).

Thora S. Asgeirson DUBOIS, A performance analysis of selected works by Barbara Pentland for solo piano, thèse, Université de l'Oklahoma, 1992.

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James DEAVILLE, ed. 'Colloquy/débat: Violet Archer, Jean Coulthard, and Barbara Pentland remembered,' Canadian University Music Review, vol 20:2, 2000.

William BRUNEAU, International Alliance of Women in Music Journal, dédié à Violet Archer, Jean Coulthard, Barbara Pentland, vol 6:3, 2000.

Compositeurs canadiens contemporains.

Lecture supplémentaire