Obligations d'épargne du Canada | l'Encyclopédie Canadienne

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Obligations d'épargne du Canada

Les obligations d'épargne du Canada, contrairement aux autres obligations du gouvernement, sont encaissables dans toutes les banques à leur valeur nominale augmentée des intérêts courus.

Obligations d'épargne du Canada

Les obligations d'épargne du Canada, contrairement aux autres obligations du gouvernement, sont encaissables dans toutes les banques à leur valeur nominale augmentée des intérêts courus. Elles ne peuvent être revendues par le premier acheteur, mais doivent être détenues jusqu'à l'encaissement, ou jusqu'à l'échéance (terme d'échéance sept ans ou plus), à partir de la date de leur achat. On a connu un taux d'intérêt aussi élevé que 19,5 p. 100 et aussi bas que les 2,75 p. 100, de la première émission en 1946.

Les obligations d'épargne du Canada, qu'on peut acheter par plan de retenue sur les salaires, ont une valeur nominale de 100 $ à 10 000 $. Leur essor date du succès rencontré pendant la Deuxième Guerre mondiale par la campagne de levée de fonds destinés à l'effort de guerre : plutôt que les investisseurs traditionnels, ce furent les simples citoyens et mêmes les écoliers qui achetèrent les obligations de la Victoire, les Certificats d'épargne de guerre et des timbres. Depuis le début, à chaque émission, le montant que tout Canadien peut acheter est limité. La limite la plus basse a été aussi peu que 15 000 $ et la plus haute, 75 000 $ (1986). Ces obligations ne sont pas vendues à l'étranger. Le gouvernement fédéral y trouve une source importante de financement. À la fin de 1992, le gouvernement fédéral avait en effet emprunté près de 35 milliards de dollars auprès du public sous cette forme, sur sa dette totale de 290 milliards de dollars.