Carol Marguerite Anderson | l'Encyclopédie Canadienne

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Carol Marguerite Anderson

Enfant, elle étudie le ballet; en 1973, elle fait partie de la première promotion de diplômés du programme de danse de l'Université York à Toronto. Elle poursuit ses études au London Contemporary Dance Theatre et à New York.
Rupture de symétrie
Le danseur et chorégraphe Carol Anderson (photo de Cylla von Tiedemann/avec la permission de Dancemakers).

Carol Marguerite Anderson

 Carol M. Anderson, chorégraphe, professeure, directrice, danseuse et auteure (Regina, Sask., 17 janv. 1951). Comme membre fondatrice, puis chorégraphe et directrice artistique de la troupe de répertoire DANCEMAKERS de Toronto, Carol Anderson apporte une contribution significative au développement de la DANSE MODERNE au Canada.

Enfant, elle étudie le ballet; en 1973, elle fait partie de la première promotion de diplômés du programme de danse de l'Université York à Toronto. Elle poursuit ses études au London Contemporary Dance Theatre et à New York. À l'Université York, elle entre en contact avec une grande variété de styles de danse et de personnalités. Parmi celles-ci, il y a Judy JARVIS; Anderson danse dans sa troupe alors qu'elle est encore étudiante, avant de devenir membre fondatrice des Dancemakers en 1974.

Anderson s'impose rapidement chez les Dancemakers par la qualité de sa danse dans une vaste série d'œuvres. Dès la deuxième saison, elle contribue régulièrement au répertoire de la troupe. De temps en temps, elle travaille aussi indépendamment de celle-ci, surtout avec la Toronto Independent Dance Enterprise en 1979 et en 1981. On présente souvent Windhover, créée en 1983 et remontée en 1988 avec la musique originale de Michael J. Baker, comme l'œuvre la plus caractéristique d'Anderson. Cette pièce révèle l'essence de son adhérence fondamentale aux canons de la danse classique moderne et à l'idée d'une danse qui se justifie par elle-même. En même temps, Anderson refuse toujours de décrire son œuvre comme abstraite. Sans s'intéresser ouvertement à la narration, le travail d'Anderson traduit des préoccupations humanistes fortes. Ainsi, Polyhymnia Muses (1987) est une expression de l'affirmation de la femme, alors que son solo de 1988, d'Arc, transforme le contenu spécifique de ce personnage historique en une affirmation plus généralisée d'une féminité rebelle. Son solo Elsinore est une œuvre commandée à l'occasion du 25e anniversaire de Dancemakers; pour le Globe and Mail, c'est un classique de la danse moderne canadienne.

Après son départ de Dancemakers en 1988, Anderson poursuit son travail indépendant comme danseuse occasionnelle et plus fréquemment comme chorégraphe, particulièrement avec le CANADIAN CHILDREN'S DANCE THEATRE et à l'occasion de spectacles de danse indépendants. En 1994, elle chorégraphie pour le SHAW FESTIVAL la comédie musicale Lady Be Good, de George Gershwin. Elle est professeure agrégée de danse contemporaine à l'Université York et ajoute un nouveau volet très réussi à sa carrière dans la danse en écrivant.

Son premier ouvrage, Judy Jarvis, Dance Artist: A Portrait, est suivi de Chasing the Tale of Contemporary Dance, Parts 1 and 2, un regard sur l'état de la danse canadienne au tournant du millénaire. Anderson porte ensuite son attention sur une des pionnières de la danse moderne canadienne dans RachelBROWNE : Dancing Toward the Light.

Écrit avec Katharine Mallinson, Lunch with Lady Eaton: Inside the Dining Rooms of the Nation aborde un sujet bien différent de la danse; l'ouvrage remporte un Toronto Heritage Award of Merit. Anderson publie également deux anthologies notables sur des artistes du Canada et elle présente une des danseuses contemporaines célèbres du Canada dans Unfold: A Portrait of PeggyBAKER. Elle est l'auteure des « Carol's Dance Notes », des critiques de représentations de danse éditées par DANCE COLLECTION DANSE pour DanceWorks à Toronto.

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