Chansons de métiers canadiennes-anglaises | l'Encyclopédie Canadienne

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Chansons de métiers canadiennes-anglaises

Chansons de métiers canadiennes-anglaises. Cette catégorie constitue de loin la plus grande partie de l'ensemble des chansons folkloriques dont les paroles sont d'origine canadienne. Les airs de la majorité d'entre elles sont empruntés à de vieilles chansons folkloriques irlandaises.

Chansons de métiers canadiennes-anglaises

Chansons de métiers canadiennes-anglaises. Cette catégorie constitue de loin la plus grande partie de l'ensemble des chansons folkloriques dont les paroles sont d'origine canadienne. Les airs de la majorité d'entre elles sont empruntés à de vieilles chansons folkloriques irlandaises. Alors que les chansons de l'ancien monde évoquent des légendes surnaturelles, des tragédies domestiques, des guerres et des amours, la plupart des chansons composées au Canada furent inspirées par le travail des hommes, particulièrement de ceux qui gagnaient leur vie à la mer ou dans la forêt. Un genre très populaire fut celui illustré par « The Alphabet Song », chanson dans laquelle chaque lettre est reliée à un aspect familier d'une occupation particulière. Il existe un « Sailor's Alphabet », un « Fisherman's Alphabet », un « Shantyboy's Alphabet » et un « Miner's Alphabet », et chacune de ces chansons est un reflet vivant des occupations du groupe concerné.

1. Marins

2. Bûcherons

3. Agriculteurs et cow-boys

4. Mineurs

5. Cheminots

6. Autres

1. Marins. Les chansons maritimes prédominent tout naturellement le long de la côte est du Canada, particulièrement en Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve. Au XIXe siècle, les marins connaissaient de nombreuses chansons de bord, mais ces dernières disparurent quand les voiles furent remplacées par la vapeur. Néanmoins, W. Roy Mackenzie, le premier à publier des chansons canadiennes-anglaises, rencontra quelques vieux marins de la Nouvelle-Écosse qui se souvenaient de chansons qu'ils chantaient au glorieux temps de la voile. Dans son introduction de Ballads and Sea Songs from Nova Scotia, il évoque le « rituel désuet des chansons de bord », donnant des informations qu'il recueillit de plusieurs marins à la retraite. Il propose des chansons de cabestan telles que « Santy Anna », « We're All Away to Sea », « We're Homeward Bound », « Rio Grande », « Rolling River », « Sally Brown » et « Lowlands », et des chansons de drisse comme « Whisky Johnny », « Blow the Man Down », « Reuben Ranzo », « Blow, Boys, Blow » et « The Wild Goose ». Beaucoup plus tard, Helen Creighton parvint cependant à recueillir en Nouvelle-Écosse quelques chansons de marins qui avaient navigué à partir des ports de Lunenbourg et de Liverpool, N.-É. Cinq de ces chansons figurent sur son disque Folk Music from Nova Scotia. Le plus grand nombre de chansons canadiennes a été colligé par William H. Smith, un ancien marin de Liverpool, N.-É. Son fils dactylographia le texte qu'on peut retrouver à la bibliothèque de l'Université Dalhousie et Edith Fowke publia cette collection dans Sea Songs and Ballads from Nineteenth-Century Nova Scotia. Un nombre plus restreint de chansons furent retracées à Terre-Neuve. Elisabeth Greenleaf, qui y fit la première collecte importante, en trouva seulement quatre fragments : « Homeward Bound », « Haul on the Bo'line », « Jolly Poker » et « Sally Brown ». L'important recueil de Kenneth Peacock, Songs of the Newfoundland Outports, n'en contient qu'une, « Blow the Wind Westerly », recueillie d'une femme et non d'un marin.

Les marins interprétaient des chansons de bord au travail seulement, mais ils chantaient plusieurs autres types de chansons de mer dans leurs moments de loisirs. Par exemple, « Wadham's Song », composée en 1765, est un guide détaillé des points de repère et des dangers rencontrés le long de la côte de Terre-Neuve, et « The Ryans and the Pittmans », qui tire son origine de la vieille chanson de mer britannique « Spanish Ladies », raconte la vie et les amours d'un pêcheur de Terre-Neuve. D'autres chansons révèlent une image très précise des expériences des pêcheurs, marins et baleiniers. La plupart de ces autres chansons peuvent être classées en deux catégories : celles qui décrivent un voyage particulier et celles qui racontent des tragédies de la mer. « The Old Polina » raconte comment des baleiniers faisaient la course de Dundee en Écosse à Saint-Jean chaque printemps, et « The Greenland Whale Fishery » décrit une chasse à la baleine qui se termina tragiquement lorsqu'une baleine fit chavirer la chaloupe qu'occupaient les harponneurs.

« The Ferryland Sealer », qualifiée par Kenneth Peacock comme « l'une des meilleures ballades originales retrouvées à Terre-Neuve », est le récit détaillé d'une chasse aux phoques au XIXe siècle alors que « certains tuaient, certains dépeçaient et d'autres hissaient à bord », jusqu'à ce que dans la soirée, « ils comptent neuf cents belles peaux dans la cale ». « The Sealing Cruise of the Lone Flier » est une description détaillée similaire d'une expédition de 1929 au cours de laquelle l'équipage captura sa prise mais éprouva de nombreux incidents. Deux ballades différentes décrivent « The Greenland Disaster » alors que 48 pêcheurs de phoques furent gelés à mort sur une banquise en 1898, et une autre, « The Southern Cross », raconte comment un célèbre navire de chasse aux phoques disparut au cours d'une tempête en 1914 avec 170 hommes à son bord.

Les chansons de pêcheurs suivent les mêmes modèles. « A Crowd of Bold Sharemen » décrit un voyage de pêche à la morue sur la côte du Labrador, et « High Times in Our Ship » est le vivant récit d'une expédition de pêche sur la côte française. « The Petty Harbour Bait Skiff » raconte le naufrage d'un petit bateau de pêche au cours d'une tempête soudaine, et « The Loss of the Regalus » évoque un autre naufrage près de Cape Race.

Une ballade inusitée, « The Ghostly Seamen », rappelle une superstition selon laquelle les marins noyés remontent à bord des navires qui passent là où ils périrent. Ce texte fut composé par Harry L. Marcy en 1874. (Voir aussi Chansons de sinistres.)

En plus des ballades décrivant des voyages et des sinistres précis, il existe beaucoup plus de chansons légères inspirées du labeur des gens des Maritimes. « A Noble Fleet of Sealers », « The Sealers' Song » et « The Sealer's Ball » racontent toutes les réjouissances occasionnées par l'arrivée de la flotte à bon port. Même les chansons à danser reflètent la dépendance de la mer chez les gens des Maritimes, notamment « I'se the B'y That Builds the Boat », « The Feller from Fortune », « Lukey's Boat » et « Harbour Grace ». Certaines soulignent le penchant du marin pour le rhum : F.W. Wallace écrivit une chanson racontant comment un marin ivre survécut à un voyage périlleux sur le « Mary L. MacKay », et « In Canso Strait » raconte comment un équipage triompha de son capitaine ivre.

La tradition des chansons de marins est perpétuée dans les oeuvres de chanteurs comme Stan Rogers (« Fogarty's Cove », « Barrett's Privateers », « The Mary Ellen Carter », etc.), Ryan's Fancy, Tom Lewis et plusieurs autres. Un nombre plus restreint de chansons provient de marins des Grands Lacs. Comme sur la côte est, la plupart décrivent des voyages ou des naufrages particuliers. Les deux plus populaires furent « The Bigler's Crew », compte rendu humoristique du voyage d'un chaland plat transportant des billes de Buffalo à Milwaukee, et « Red Iron Ore » racontant les épreuves subies par l'équipage du E.C. Roberts dans le transport de minerai de fer d'Escanaba à Cleveland. La plupart des autres chansons des Grands Lacs racontent de lugubres histoires de navires disparus dans les tempêtes. « The Persian's Crew » est la plus connue; d'autres relatent la perte de l' Asia, du Maggie Hunter, du Belle Sheridan, de l' Antelope et d'une douzaine d'autres. Ivan H. Walton, d'Ann Arbor, Mich., effectua la plus importante collecte de chansons des Grands Lacs, et quelques-unes des chansons canadiennes furent publiées dans Folklore of Canada de Fowke. C.H.J. Snider effectua une recherche à leur sujet et en publia un petit nombre dans sa chronique « Schooner Days », dans l' Evening Telegram de Toronto. Lui et son ami Stanley Bâby en chantent quelques-unes sur le disque Songs of the Great Lakes. Stan Rogers écrivit plusieurs chansons concernant la vie sur les Grands Lacs pour son album From Fresh Water. En 1989, un festival nautique appelé « Song of Sail » fut tenu aux établissements navals et militaires de Penetanguishene, Ont.

2. Bûcherons. Le travail aux chantiers inspira le plus grand nombre de chansons originaires du Nouveau-Brunswick et de l'Ontario, et certaines chansons de bûcherons ont été interprétées à travers tout le Canada. Elles se classent en trois catégories. Viennent d'abord celles qui décrivent la vie et le travail dans les bois et qui empruntent souvent la forme du récit d'un hiver passé dans un camp particulier. Un modèle de cette catégorie est si commun qu'il est parfois simplement appelé « The Lumbercamp Song », chanson dont à peu près chaque homme qui travaillait dans les bois connaissait une version. Modelée sur une chanson de music-hall anglaise, « Jim the Carter Lad », elle est parfois appelée « A Jolly Shanty Lad » ou « Jack the Shanty Lad », et décrit tout le travail d'un camp depuis l'aube jusqu'au soir. Mme Greenleaf, qui la recueillit à Terre-Neuve sous le titre de « The Lumbercamp Song », considère la mélodie comme étant « l'air le plus beau, le plus solide et le plus achevé que j'ai jamais entendu dans le mode dorien ». Le même air fut utilisé pour deux autres chansons de Terre-Neuve, « The Sealing Cruise of the Lone Flier » et « The Herring Gibbers », et pour une des Grands Lacs, « The Bigler's Crew ». D'autres chansons sont plus spécifiques, telles que « Turner's Camp », « Anstruther Camp », « The New Limit Line », « Hogan's Lake », « The Banks of Mullen Stream », ou « The Winter of '73 ». Certaines sont des chansons énumérant les noms de tous les hommes du camp, comme « Hauling Logs on the Maniwaki », « The Squire Boys » et « MacDonald's Camp ». À Terre-Neuve, « Twin Lakes » et « The Badger Drive » sont les chansons locales de bûcherons les mieux connues.

Si les chansons mentionnées constituent de simples récits du travail dans les bois, d'autres font ressortir les fatigues endurées par les gars des chantiers. Une vieille chanson, « Canada-I-O », évoque les rigueurs de l'hiver. Cette dernière fut adaptée plus tard pour évoquer des difficultés similaires dans « Michigan-I-O » et servit de modèle à une célèbre chanson du Texas, « The Buffalo Skinners ». Une autre chanson très répandue, « The Rock Island Line », traite d'un homme qui travaillait pour un patron intransigeant. Le même modèle fut repéré dans les Maritimes sous les titres de « The Fox River Line » et « The Scantaling Line ».

Les ballades qui décrivent la mort dans les bois ou sur les rivières sont presque aussi nombreuses. La plus répandue, « The Jam of Gerry's Rocks », raconte comment « le jeune contremaître Munroe » fut emporté quand un embâcle céda. Dans les Maritimes, la préférée dans ce genre est « Peter Amberley » (« Peter Emberley ») qui évoque un jeune homme de l'Île-du-Prince-Édouard, broyé à mort lorsqu'une bille roula sur lui dans les bois de Miramichi. Des ballades moins connues de Miramichi racontent des accidents identiques où « Guy Reed » et « John Ladner » trouvèrent la mort. En Ontario, elles concernent « Jimmy Whelan », « Jimmy Judge », « The Haggertys and Young Mulvanny » et « Johnny Dyle ». Tous se noyèrent lors de trajets sur des rivières. « Harry Dunn », pour sa part, fut tué quand un arbre tomba sur lui dans « les bois du Michigan ».

Deux autres ballades sur des tragédies en forêt sont plus inusitées. Dans « Lost Jimmy Whelan », le bûcheron noyé se lève dans sa tombe pour demander à sa bien-aimée de cesser ses pleurs. C'est la contrepartie d'une vieille ballade britannique, « The Unquiet Grave ». Une ballade du Nouveau-Brunswick, « The Dungarvon Whooper », raconte comment l'esprit d'un cuisinier de camp qui avait été tué revint inonder la forêt de « cris et hurlements affreux ».

Un groupe de chansons, quelque peu plus restreint, traite de bûcherons et de leurs amies, et du bon temps que s'offraient les hommes au retour des bois au printemps avec l'argent gagné plein les poches. La dispute entre deux jeunes filles amoureuses de « The Farmer's Son and the Shantyboy » fut très populaire. Dans « Ye Maidens of Ontario » ou « The Maids of Simcoe », l'accent est aussi mis sur le contraste entre les agriculteurs tranquilles et les aventureux draveurs, et plusieurs autres chansons soulignent la préférence des filles pour « The Roving Shantyboy ». La chanson de marins « Jack Tar Ashore » a servi de modèle pour « The Lumberman in Town », connue également sous le titre « When the Shantyboy Comes Down », « Duffy's Hotel » et « The Grand Hotel » évoquent des moments turbulents sur les côtes est et ouest respectivement. « How We Got Up to the Woods Last year », aussi appelée « Drunk on the Way », « Conroy's Camp » et « Holmes Camp », rappelle dans toutes ses versions le penchant des bûcherons pour l'alcool, et « Save Your Money While You're Young » moralise en disant : « Vous en aurez besoin quand vous serez vieux ». La chanson « The Chapeau boys », dont Sheldon Posen a abondamment parlé dans son livre For Singing and Dancing and All Sorts of Fun, est extrêmement populaire dans la vallée d'Ottawa. Les principales compilations de chansons de bûcherons sont Songs of Miramichi de Louise Manny, Lumbering Songs from the Northern Woods d'Edith Fowke et Upper Ottawa Valley Shanty Songs and Recollections de Rusty Leach, bien que chaque recueil de chansons folkloriques d'importance en contienne quelques-unes. D'anciens bûcherons peuvent être entendus sur les enregistrements Lumbering Songs from the Ontario Shanties et Folksongs of the Miramichi. Edward D. Ives décrit le plus célèbre auteur de chansons de bûcherons dans Larry Gorman : The Man Who Made the Songs.

3. Agriculteurs et cow-boys. Les autres métiers ont inspiré moins de chansons. Le travail solitaire de l'agriculteur n'incitait pas à chanter comme celui du pêcheur ou du bûcheron, mais quelques couplets circulèrent néanmoins. Dans « The Scarborough Settler's Lament », un Écossais compare désavantageusement les « Canada's fields of pine » aux « Auld Scotia's glens »; et « The Backwoodsman », récit d'une entraînante partie de campagne, fut chantée de la Nouvelle-Écosse à la Saskatchewan. Edward Ives a décrit Lawrence Doyle : The Farmer Poet of Prince Edward Island qui écrivit plusieurs chansons sur des événements locaux, notamment une description de « When Johnny Went Ploughing for Kearon »; et un autre poète de l'île, Dan Somers, écrivit « The Harvest Excursion », où il est question de prendre le train pour la Saskatchewan pour faire la récolte des céréales. Cette chanson fut enregistrée par une de ses descendantes, Joan MacIsaac. Plusieurs chansons modernes, parfois nostalgiques, rendent hommage à la vie agricole comme « Farmer's Song » et « I work the Land » de Murray McLauchlan (produites par Seacoast Sound dans le cadre de leur émission radiophonique The Canadian Farmer), « The Field Behind the Plow » de Stan Rogers et « Tillsonburg » de Stompin' Tom Connors.

Dans l'Ouest, des agriculteurs et des cow-boys empruntèrent des chansons aux États-Unis. Dans les années 1870, lorsque les premiers ranchs furent établis dans la région qui allait devenir l'Alberta, la plus grande partie du bétail fut acheminée du Texas, près de 3200 km au sud, et les propriétaires de ranch engagèrent des cow-boys amér. qui apportèrent avec eux les chansons qui étaient chantées chez eux dans le Sud-Ouest. Des chansons populaires du Texas telles que « The Old Chisholm Trail », « The Streets of Laredo », « Bury Me Not on the Lone Prairie » et « The Tenderfoot » furent chantées dans les ranchs de l'Alberta, mais les cow-boys canadiens ne semblent pas avoir composé beaucoup de chansons de leur cru. De la même façon, lorsque les colons commencèrent à bêcher le sol de la prairie, ils adoptèrent et adaptèrent des chansons amér.: « The Little Old Sod Shanty » fut populaire en Saskatchewan, et « The Greer County Bachelor » fut modifiée en « The Alberta Homesteader ». « Dakota Land » et autres parodies amér. du vieil hymne « Beulah Land » furent réécrites au Canada sous les titres de « Prairie Land », « Alberta Land » et « Saskatchewan », « où les vents soufflent toujours ». Néanmoins, il est probable que The Red River Valley, qu'on crut d'abord être une chanson de cow-boy amér. fut composée autour de la rivière Rouge au Manitoba. La tradition cow-boy a été maintenue, particulièrement dans la musique country, comme on peut l'entendre chez Wilf Carter, Ian Tyson, Ivan Daines et d'autres chanteurs.

4. Mineurs. Les chansons de mineurs sont aussi assez rares au Canada. Quelques chansons sur les ruées vers l'or du Cariboo ou du Klondike ont survécu (voir Klondike), bien que les prospecteurs du nord aiment chanter « When the Ice-Worms Nest Again », possiblement dérivée d'une composition de 1910 de Robert W. Service. Une « Cobalt Song » que L.F. Steenman écrivit en 1910 devint populaire auprès des ouvriers des mines d'argent du nord de l'Ontario; ces derniers chantèrent aussi une adaptation de la chanson amér. de chemin de fer « Drill, Ye Tarriers; Drill ».

George Korson recueillit un petit nombre de chansons ouvrières du Cap-Breton dans Coal Dust on the Fiddle, ainsi qu'une version de la Nouvelle-Écosse d'une chanson d'amour anglaise, « The Jolly Wee Miner Men ». Helen Creighton recueillit une autre version de la chanson d'amour « The Jolly Miner », et inclut deux chansons (voir Chansons de sinistres) sur le désastre de 1791 à Springhill dans son recueil Maritime Folk Songs. En 1966, un concours au Cap-Breton suscita la composition de quelques chansons, et l'ensemble choral de mineurs Men of the Deeps fut mis sur pied pour populariser des chansons de mineurs par des concerts. Le dir. du choeur, John C. O'Donnell, a publié des chansons de leur répertoire et ils ont enregistré plusieurs disques. Au nombre des chansons de mineurs non-traditionnelles, on retrouve « Coaltown Road » d'Allister MacGillivray (enregistrée par Barra MacNeils et Ryan's Fancy), « Sudbury Saturday Night » de Tom Connors, « Hillcrest Mine » de James Keelaghan, « Mining for Gold » de James Gordon (enregistrée par Tamarack et les Cowboy Junkies) et « Mother of a Miner's Child » de Gordon Lightfoot.

Jusqu'à la publication en 1979 de Songs of the Pacific Northwest de Philip J. Thomas, qui renferme des exemples de chansons de bûcherons, mineurs, pêcheurs et cow-boys, il n'existait aucun document sur les chansons de métiers propres à la Colombie-Britannique..

5. Cheminots. La construction des chemins de fer a inspiré quelques chansons, notamment plusieurs parodies canadiennes de certaines chansons de chemins de fer américaines comme « Drill Ye Tarriers Drill » et « The Railroad Boy », ainsi qu'une adaptation de « The Irish Journeyman ». Bon nombre de chansons de chemins de fer ont été publiées dans le BMFC et enregistrées sur Songs of the Iron Trail. Voir aussi Transport.

6. Autres. John Murray Gibbon a écrit des paroles sur des mélodies traditionnelles pour sa collection Nursing Songs of Canada. Les métiers modernes exercés en milieu urbain semblent inspirer des chansons d'ordre plus satirique. à titre d'exemples, on peut citer « U.I.C. » de The Wonderful Grand Band, « Waitress » de Jane Siberry, « The White Collar Holler » de Nigel Russell (enregistrée par Stan Rogers) et les chansons de Nancy White.

Voir aussi Chansons d'unions ouvrières.

Lecture supplémentaire

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