Charbonneau, Pierre | l'Encyclopédie Canadienne

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Charbonneau, Pierre

Pierre Charbonneau. Basse (Montréal, 14 juin 1944). Il étudia le chant au CMM (1959-61) puis en cours particuliers avec Dina Maria Narici. En 1968, il remporta le premier prix d'interprétation au Concours international de Munich.

Charbonneau, Pierre

Pierre Charbonneau. Basse (Montréal, 14 juin 1944). Il étudia le chant au CMM (1959-61) puis en cours particuliers avec Dina Maria Narici. En 1968, il remporta le premier prix d'interprétation au Concours international de Munich. Il fit ses débuts à l'opéra en 1968 dans le rôle du khan Konchak dans Prince Igor de Borodine. À l'Opéra de Montréal, il incarna notamment Rocco dans Fidelio (1983, 1988), Bartolo dans Il Barbiere di Siviglia (1984, 1986), Bartolo dans Le Nozze di Figaro (1984), le rôle titre de Don Pasquale (1985), Ramfis dans Aïda (1986), Don Magnifico dans La Cenerentola (1987) et le Gouverneur dans Le Comte Ory (1989). Il fit ses débuts européens à Lille, France, en 1985 dans La Cambiale di Matrimonio de Rossini. Il y retourna pour une reprise de cette oeuvre et pour y tenir les rôles de Crespel, Luther et Schlemil dans Les Contes d'Hoffmann. Il chanta à Lyon en 1986 (L'Étoile de Chabrier) et 1987 (La Chauve-Souris de Strauss, Le Comte Ory de Rossini et Orphée aux enfers d'Offenbach). C'est dans le rôle de Jupiter d' Orphée aux enfers qu'il fit ses débuts à l'Opéra de Paris en 1987. Cette production fut reprise en 1989, année où il incarna également Cimourdain lors de la création à Lyon de Quatre-vingt-treize selon Victor Hugo d'Antoine Duhamel. Charbonneau a interprété le Requiem de Verdi plus de 100 fois et a chanté la Missa solemnis et la IXe Symphonie de Beethoven à plusieurs reprises. Il a chanté sous la direction de Mario Bernardi, Franz-Paul Decker, Charles Dutoit et Zubin Mehta, entre autres. Il s'est produit dans de nombreuses maisons d'opéra, notamment à Ottawa, Vancouver, Calgary, Winnipeg, Toronto et Edmonton, ainsi qu'aux États-Unis, en France et au Brésil. À la suite de la présentation d' Il Barbiere di Siviglia à l'Opéra de Montréal, Gilles Potvin écrivit : « Avec sa voix tonitruante et son physique imposant, Pierre Charbonneau domine souvent la scène et il multiplie les effets comiques avec une assurance qui est celle d'un chanteur et comédien expérimenté » (Le Devoir, Montréal, 20 sept. 1984).

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