Chant, Clarence Augustus | l'Encyclopédie Canadienne

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Chant, Clarence Augustus

Clarence Augustus Chant, professeur d'astrophysique (Hagerman's Corners, Ont., 31 mai 1865   Observatory House, Richmond Hill, Ont., 18 nov. 1956). Chant est souvent appelé le « père de l'astronomie canadienne », car il a formé un très grand nombre de jeunes astronomes. Après des études à l'U.

Chant, Clarence Augustus

Clarence Augustus Chant, professeur d'astrophysique (Hagerman's Corners, Ont., 31 mai 1865   Observatory House, Richmond Hill, Ont., 18 nov. 1956). Chant est souvent appelé le « père de l'astronomie canadienne », car il a formé un très grand nombre de jeunes astronomes. Après des études à l'U. de Toronto et à Harvard, il enseigne à l'U. de Toronto de 1891 jusqu'à sa retraite en 1935. Il est connu pour ses tout premiers travaux sur les photographies aux rayons X, mais surtout pour sa contribution à l'évolution de l'ASTRONOMIE canadienne. Il met sur pied le département d'astronomie de l'U. de Toronto et la Société royale d'astronomie du Canada (fondée en 1890); il fait de cette dernière l'une des plus importantes au monde. De 1907 à 1956, il est le rédacteur en chef du Journal (périodique mensuel ou bimensuel) et de son Observer's Handbook (publié annuellement) pour lesquels il écrit nombre de leurs articles.

Chant participe à cinq expéditions pour l'observation d'éclipses solaires totales, dont la plus importante est celle qu'il dirige en Australie en 1922 afin de vérifier la théorie d'Einstein sur la déflexion de la lumière stellaire par des corps massifs. Grâce à ses efforts, son rêve de voir un grand observatoire près de Toronto devient réalité en 1933 lorsque l'épouse de David Dunlap offre à l'U. de Toronto un observatoire doté d'un télescope de 1,88 m (74 po), lequel est toujours le plus grand télescope optique au Canada. Il est le coauteur de deux manuels dont l'usage est très répandu. Son ouvrage Our Wonderful Universe (1928, nouv. éd. 1940; trad. Notre univers merveilleux, 1951) connaît un immense succès et est traduit en cinq langues. Dans Astronomy in the University of Toronto (1954), il décrit les premiers balbutiements de l'astronomie au Canada. En septembre 1987, on nomme l'astéroïde n° 3314 en son honneur.