Compagnie d'opéra canadienne | l'Encyclopédie Canadienne

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Compagnie d'opéra canadienne

\u00ab Le ch\u00e2teau de Barbe-Bleue \u00bb
Victor Braun tenant le r\u00f4le de Barbe-Bleue dans la production de La Compagnie d'opéra canadienne de 1993 (photo de Michael Cooper).

Compagnie d'opéra canadienne

  Compagnie d'opéra canadienne (COC). La plus importante compagnie lyrique au Canada durant la seconde moitié du XXe siècle. À Montréal, une COC antérieure offre en 1931 une unique production, Roméo et Juliette de Gounod.

Origines de la COC
La naissance de la COC est la conséquence directe de l'établissement en 1946 de la Royal Conservatory Opera School (University of Toronto Opera Division) sous la direction d'Arnold Walter, avec Nicholas Goldschmidt comme directeur musical et chef d'orchestre et Felix Brentano comme metteur en scène. Herman Geiger-Torel succède à ce dernier en 1948. En 1949, l'école présente déjà des extraits d'opéras au Hart House Theatre, cinq représentations d'opéras complets à l'Eaton Auditorium (voir The Carlu) et une production à l'Art Gallery de Toronto ainsi qu'une autre au Royal Alexandra Theatre. L'intérêt et l'appui du public encouragent les directeurs de l'école à former la Royal Conservatory Opera Company, qui présente un premier Opera Festival - Don Giovanni, Rigoletto et La Bohème - au Royal Alexandra Theatre en février 1950. Même si les chanteurs et la plus grande partie du personnel technique et artistique font partie de l'école d'opéra, ce festival marque le véritable début de la COC.

En novembre 1950, l'Opera Festival Association est constituée et parraine les présentations annuelles de la Compagnie. En assumant l'entière responsabilité administrative et financière des productions, elle fait épargner au Conservatoire royal de musique des frais directs tout en permettant aux étudiants et au personnel de l'école de faire valoir leurs talents. D'abord metteur en scène et producteur, Geiger-Torel est nommé directeur artistique en 1956 tandis que Goldschmidt demeure directeur musical jusqu'en 1957. Ernesto Barbini commence une longue collaboration avec la COC comme chef d'orchestre lorsqu'il se joint au personnel du Conservatoire royal de musique en 1953. Avec la saison de 1955, l'Opera Festival Association commence à monter ses propres productions sous le nom d'Opera Festival Company of Toronto. La distribution des rôles et les préparatifs sont indépendants du Conservatoire royal de musique et le personnel est engagé à contrat.

Après le succès d'une saison d'opérette à l'automne 1957, la saison principale est déplacée à l'automne, où elle est maintenue durant plusieurs années (obligatoirement de 1968 à 1976 à cause de la disponibilité de l'Orchestre symphonique de Toronto). Ettore Mazzoleni, directeur de l'école d'opéra (1952-1966), est directeur artistique (1953-1954), directeur administratif (1954-1955), puis directeur général (1955-1956) du Festival. En 1956, les derniers liens officiels avec l'école sont rompus. Même si l'usage accru de professionnels et l'inscription forcée de la saison à l'automne astreignent l'école d'opéra à un simple rôle de soutien, la COC continue à utiliser les équipements de l'école et à collaborer avec celle-ci, jusqu'en 1976, au moyen d'ententes réciproques permettant d'assurer la disponibilité de metteurs en scène compétents pour les deux organisations pendant toute l'année.

Adoption du nom et organismes auxiliaires

En 1958, avec le début des premières tournées, le nom de Compagnie d'opéra canadienne commence à être utilisé et demeure par la suite le nom connu et officiel de l'organisme. La nomination en 1959 de Geiger-Torel au poste de directeur général et de Barbini à celui de conseiller musical précède l'obtention des lettres patentes le 20 septembre 1960 qui officialisent l'abandon de l'ancien nom (Opera Festival Association of Toronto) pour celui de Canadian Opera Association jusqu'en 1977, année où le nom Compagnie d'opéra canadienne est adopté.

Certains organismes subordonnés à la COC n'en jouent pas moins un rôle important de soutien : le comité des femmes de la Compagnie d'opéra canadienne Canadian, issu du comité de concerts et d'opéra du Conservatoire royal de musique et fondé en 1947, dont Mme Floyd Chalmers est la première présidente, et la Canadian Opera Guild formée par Vida Peene en 1959 et qui commence à publier Opera Canada en 1960.

Initiatives

Tournées
En dépit de sa solide implantation à Toronto, où l'O'Keefe Centre constitue un foyer permanent depuis 1961 et où l'Orchestre symphonique de Toronto est son orchestre attitré de 1968 à 1976, la Compagnie justifie l'inclusion dans son nom du terme « canadienne » par son intention d'effectuer des tournées. De fait, une tournée organisée en 1958 dans l'Est du Canada comporte 19 représentations du Barbier de Séville avec George Brough comme pianiste-accompagnateur et directeur musical. Depuis, une compagnie spéciale de tournée de la COC parcourt quelque 16 000 km par an pour visiter pratiquement chaque région urbaine du Canada et certains États américains. Au début, elle n'est accompagnée que d'un piano, puis elle commence à voyager avec son propre orchestre en 1968. La dernière tournée, une production de L'Incoronazione di Poppea, a lieu en 1991. En plus des représentations assurées par la compagnie de tournée à l'extérieur de Toronto, la compagnie principale se fait entendre dans d'autres villes en Ontario (Hamilton, Kitchener, London et Ottawa), à Montréal (notamment à l'Expo 67), à Washington (D.C.), à la Brooklyn Academy et au Festival international d'Édimbourg.

Saison prolongée
Geiger-Torel demeure directeur général de la COC jusqu'à sa retraite en 1976. Il est alors remplacé par Lotfi Mansouri, originaire d'Iran. Geiger-Torel serait resté directeur général émérite, mais il meurt subitement la même année.

En 1977, sous le mandat de Mansouri, la COC décide de répartir ses productions sur toute l'année au lieu de les concentrer sur la saison d'automne. Le calendrier de concerts très chargé de l'Orchestre symphonique de Toronto ne lui permettant de consacrer que septembre à la COC, sa collaboration devient impossible. La présentation de deux saisons de printemps au Royal Alexandra Theatre de Toronto (1978 et 1979) est la première étape vers une nouvelle programmation. À partir de 1979-1980, les représentations sont données sur trois périodes : automne, hiver et printemps.

L'Ensemble de la COC et compositeurs résidents
L'Ensemble de la Compagnie d'opéra canadienne est fondé en 1980 pour fournir formation et expérience à de jeunes chanteurs canadiens. Stuart Hamilton en est le premier directeur musical. L'ensemble forme le noyau de la compagnie de tournée et devient résident, participe à des productions à l'O'Keefe Centre, donne des représentations au Harbourfront de Toronto, dans les écoles de la région de Toronto et, à partir de 1986, au Joey and Toby Tanenbaum Opera Centre (qui lui fournit les locaux nécessaires pour ses répétitions et spectacles, son administration et ses archives). Le besoin d'encourager les jeunes talents canadiens se manifeste aussi dans l'établissement en 1987 d'un programme de « compositeurs résidents ». En 1995, ce programme permet déjà la création de trois grands opéras et de six opéras en un acte des compositeurs canadiens Michel-Georges Brégent, Richard Désilets, Denis Gougeon, Peter Paul Koprowski, Gary Kulesha, Andrew MacDonald, John Oliver, Randolph Peters et Timothy Sullivan.

Développement des surtitres
En 1982, le directeur des opérations de la COC, John Leberg, développe un système pour projeter la traduction des livrets d'opéra sur un écran au-dessus de la scène. Connu sous le nom de surtitrage, ce système est adopté en 1983 pour toutes les productions en langues étrangères de la COC, et ensuite par nombre de compagnies d'opéra au Canada et à l'étranger.

Administration de 1989 à aujourd'hui

Brian Dickie, ancien administrateur général du Glyndebourne Festival Opera, succède à Mansouri en 1989. Avec l'intention déclarée de mettre l'accent sur des œuvres classiques, Dickie réorganise l'administration de la COC pour permettre la création d'un département de musique et nomme Richard Bradshaw chef d'orchestre permanent. Dickie quitte la compagnie en novembre 1993 et Bradshaw est nommé directeur musical et artistique en janvier 1994. Elaine Calder devient directrice générale mais, à partir de 1998, l'administration est de nouveau assurée par un seul administrateur lorsque Bradshaw est nommé directeur général. Après la mort soudaine de Bradshaw en août 2007, Alexander Neef (né en Allemagne) devient directeur général en 2008, et Johannes Debus (née en Allemagne en 1974) est nommé directrice musicale en janvier 2009.

Répertoire

En 2004, la COC a déjà à son crédit près de 1900 représentations de 122 opéras différents interprétés par l'ensemble à Toronto et environ 1650 par la compagnie de tournée. Même si le répertoire de la COC puise largement dans les œuvres populaires comme La Bohème (13 productions jusqu'en 2004), Madama Butterfly (14 productions), Le Barbier de Séville (9 productions) et Rigoletto (11 productions), certains opéras moins fréquemment entendus prennent aussi l'affiche, notamment Boris Godounov (1974, 1986, 2002), Don Carlos dans la version française originale (1977, 1988), Billy Budd (2001), Mort à Venise (1984), Wozzeck (1977, 1990), Lulu (1980, 1991), Dialogues des carmélites de Poulenc (1986, 1997), L'Affaire Makropoulos (1989) et La Petite Renarde rusée (1998) de Janáček, Vénus et Adonis de Henze (2001), L'Attente de Schoenberg (1993, 1995, 2001), Oedipe Roi de Stravinsky (1997, 2002) et Nixon en Chine de John Adams (2011). En septembre 2006, la Compagnie réussit à mettre en scène les premières productions canadiennes complètes du Cycle de l'Anneau de Nibelung de Wagner. C'est la première fois que cet opéra est entendu au Canada depuis qu'il a été chanté par une compagnie anglaise en 1914.

Opéras composés par des Canadiens

La COC présente également Deirdre de Willan en 1966 et elle commande des opéras à des compositeurs canadiens, dont Louis Riel de Harry Somers, qui est chaleureusement accueilli par la critique (1967, 1968, 1975), Mario and the Magician (1992), The Luck of Ginger Coffey (1967) de Raymond Pannell, Heloise and Abelard (1973) de Charles Wilson et The Golden Ass (1999) de Randolph Peters.

Interprètes et personnel

Nombreux, parmi les chanteurs canadiens les plus réputés, sont ceux qui sortent des rangs de la COC, notamment John Arab, Peter Barcza, Alexander Gray, Peter Milne, Mary Morrisson, Patricia Rideout, Jan Rubes, Heather Thomson et Bernard Turgeon. Au fil des années, presque tous les chanteurs canadiens remarquables se produisent avec la compagnie, notamment Pierrette Alarie, Isabel Bayrakdarian, Emile Belcourt, Colette Boky, Jean Bonhomme, Benoit Boutet, Pierre Boutet, Russell Braun, Victor Braun, Claude Corbeil, Alan Crofoot, Tracy Dahl, Mark DuBois, Pierre Duval, Gerald Finley, Judith Forst, Don Garrard, Marguerite Gignac, Frances Ginzer, Robert Goulet, Ben Heppner, Gwenlynn Little, Richard Margison, Ermanno Mauro, Morley Meredith, James Milligan, Allan Monk, Cornelis Opthof, Maria Pellegrini, Adrianne Pieczonka, Louis Quilico, Gino Quilico, Joseph Rouleau, Irene Salemka, Michael Schade, Léopold Simoneau, Teresa Stratas, Richard Verreau, Jon Vickers et Jeannette Zarou.

L'Ensemble de la COC

Pour sa part, l'Ensemble de la COC se révèle un excellent terrain d'entraînement pour beaucoup de jeunes chanteurs canadiens, notamment Theodore Baerg, Kimberly Barber, Odette Beaupré, Peter Blanchet, Alain Coulombe, Michael Colvin, John Fanning, Joanne Kolomyjec, Gaétan Laperrière, Linda Maguire, Brian McIntosh, Robert Milne, Wendy Nielsen, Mark Pedrotti, Gabrielle Prata, Christiane Riel, Janet Stubbs, Kristina Szabó, Patrick Timney, Frédérique Vézina et Irena Welhasch-Baerg.

Artistes invités

Parmi les chanteurs étrangers ayant chanté avec la COC figurent Martina Arroyo, Ingrid Bjoner, Richard Cassilly, David Daniels, Marilyn Horne, Siegfried Jerusalem, James McCracken, Johanna Meier, Marina Mescheriakova, Regina Resnik, Neil Shicoff, Elisabeth Söderström, Joan Sutherland, Tatiana Troyanos, Carol Vaness et Astrid Varnay.

Chefs d'orchestre et directeurs

Outre les chefs résidents Barbini, Goldschmidt et Bradshaw, au nombre des chefs d'orchestres canadiens invités fréquemment par la COC figurent Derek Bate, Mario Bernardi, W. James Craig, Victor Feldbrill et Ettore Mazzoleni. Parmi les chefs étrangers se trouvent Heinrich Bender, Richard Bonynge, Leopold Hager, Kenneth Montgomery, Nicola Rescigno, Julius Rudel et Walter Susskind (alors chef de l'Orchestre symphonique de Toronto). John Fenwick, Errol Gay et Timothy Vernon dirigent plusieurs productions de l'Ensemble de la COC et de la compagnie de tournée.

Les metteurs en scène de la COC sont notamment Geiger-Torel (34 opéras différents), Mansouri (42 opéras différents), Carlos Alexander, Robert Carsen, John Copley, Peter Ebert, Atom Egoyan, Anne Ewers, Constance Fisher, François Girard, Colin Graham, Irving Guttman, Robert Lepage, Leon Major, Mavor Moore, Nicholas Muni et Robin Philips.

Décorateurs et archivistes

Parmi les décorateurs figurent Hans Berends, Murray Laufer, Michael Levine, Lawrence Schafer et Wolfram Skalicki pour les décors, Marie Day, Warren Hartman, Suzanne Mess, Amrei Skalicki et Michael Stennet pour les costumes, ainsi que Wallace Russell et Michael Whitfield pour les éclairages.

En 1974, Joan Baillie (décédé en 1997) établit les archives de la COC, qui sont nommées en son honneur en 1988. Christopher Morris est archiviste adjoint de 1988 à 1990 et devient superviseur des archives et du centre de ressources en 1990. Birthe Joergensen devient archiviste en 1995.

Administration et budget

La croissance des représentations et du répertoire de la COC est accompagnée d'une augmentation du budget annuel de la compagnie. Dans les années 1980, le budget passe de 3,6 millions de dollars à 14,6 millions de dollars, dont 40 p. 100 proviennent de revenus de productions, 30 p. 100 de subventions fédérales, provinciales et municipales, et 30 p. 100 de collectes de fonds. Au début des années 2000, la compagnie fait quatre surplus d'affilée. Les revenus de productions en 2005-2006 sont de 8 919 000 $, et les salles comblées à 92 p. 100. Les recettes fournissent 40 p. 100 des revenus totaux, les collectes de fonds 34 p. 100, et le gouvernement 22 p. 100 seulement.

En avril 2003, la Compagnie entreprend la construction d'un nouveau théâtre - le Four Seasons Centre for the Performing Arts - dont l'ouverture a lieu en juin 2006. Les recettes pour la saison 2006-2007 s'élèvent à 16,9 millions de dollars. La Compagnie continue d'attirer des foules en 2009-2010. Grâce à plusieurs productions à guichet fermé, dont Madama Butterfly ainsi que The Nightingale and Other Short Fables, montée par Robert Lepage et acclamée par la critique, les salles sont, en moyenne, combles à 97,6 p. 100, et les ventes de billets se chiffrent à plus de 51 000. C'est le plus grand nombre de billets vendus dans l'histoire de la Compagnie.

Le personnel administratif de la COC évolue pour répondre aux besoins des opérations de la compagnie, qui se compose de sept employés à temps plein en 1960. En 2004, la compagnie emploie quelque 120 personnes dans tous les domaines de ses opérations administratives et artistiques, en plus des 55 membres de l'orchestre, de façon permanente. Il y a sept départements : directorial, artistique (incluant la musique, les archives et l'Ensemble), de la production (incluant l'atelier), du développement, de la finance et de l'administration, de la commercialisation et des relations publiques.

Bibliographie

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Opera Canada (1960-).

Archives de la COC.

Lecture supplémentaire