Conférence canadienne des arts, CCA/Canadian Conference of the Arts | l'Encyclopédie Canadienne

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Conférence canadienne des arts, CCA/Canadian Conference of the Arts

Conférence canadienne des arts, CCA (Conseil canadien des arts, 1945-58)/Canadian Conference of the Arts, CCA (Canadian Arts Council, 1945-58). Association fondée par 16 organismes culturels nationaux le 5 décembre 1945 lors d'une réunion tenue à Toronto.

Conférence canadienne des arts, CCA/Canadian Conference of the Arts

Conférence canadienne des arts, CCA (Conseil canadien des arts, 1945-58)/Canadian Conference of the Arts, CCA (Canadian Arts Council, 1945-58). Association fondée par 16 organismes culturels nationaux le 5 décembre 1945 lors d'une réunion tenue à Toronto. Elle devint peu à peu un organisme parapluie, indépendant et sans but lucratif, réunissant à la fois organismes artistiques, artistes, amis et protecteurs des arts. Elle s'étend à tous les domaines de l'activité artistique : cinéma, théâtre, musique, danse, littérature, peinture, sculpture, design, arts graphiques, artisanat et musées ainsi qu'à l'enseignement des arts. Herman Voaden fut l'un des ses principaux instigateurs et le premier prés. de l'association. En 1991, elle comptait près de 1100 membres, dont l'Assn canadienne des orchestres de jeunes, la LCComp, le Centre de musique canadienne, l'AOC, les JMC, la plupart des compagnies canadiennes d'opéra et de ballet ainsi que les orchestres symphoniques, plusieurs fondations, les conseils des arts provinciaux, des établissements d'enseignement, etc. Depuis ses débuts, la CCA travaille, au nom de tous ses membres, à l'accroissement des subventions, à la reconnaissance des arts par les gouvernements et à un éveil grandissant du public pour tout ce qui a trait aux arts ainsi qu'à la protection des intérêts professionnels de la communauté artistique. En fait, le programme principal de la CCA consiste en l'analyse et la documentation des besoins, d'une part, de la communauté artistique prise dans son ensemble et, d'autre part, du public que cette communauté dessert, programme auquel s'ajoutent des pressions auprès des agences gouvernementales et privées afin que ces besoins puissent être satisfaits. La CCA participa directement à la création du CAC et à la Commission canadienne pour l'Unesco (1957). Pendant les années 1960 et 1970, elle fit campagne pour la création d'agences de subvention des arts aux niveaux provincial et municipal. À l'occasion de séminaires, de conférences régionales et nationales, de comités et de groupes de travail, la CCA a traité des sujets tels que les arts et l'éducation, les arts et la radiodiffusion, la censure, le droit d'auteur, le statut de l'artiste, la fiscalité, ainsi que les femmes et les arts. Bien qu'elle ne soit pas d'ordinaire impliquée dans l'activité artistique comme telle ou par ses manifestations, elle parraina à Toronto en 1962 (28 mai-2 juin) cinq représentations d' Orphée et Eurydice de Gluck, avec Roma Butler, Maureen Forrester et Arlene Sanders. Cette production (d'abord présentée au Festival international de Vancouver) fut dirigée par Nicholas Goldschmidt et mise en scène par Hanya Holm. Les publications de la CCA, en français et en anglais, comprennent les périodiques Communiqué (décembre 1970-mai 1975), Arts (mai 1973-1991) et Proscenium (1992 -), une série de répertoires de format pratique et quelques communications et rapports. En plus d'un conseil d'administration élu et d'un comité exécutif, la CCA a un dir. national rémunéré, poste occupé par Herman Voaden (1966-68), Duncan Cameron (1968-71), John Hobday (1971-82), Jeffrey Holmes (1982-83), Brian Anthony (1983-86) et Michelle d'Auray (1986-89), à qui succéda Keith Kelly en 1990. À la nomination de Cameron, la CCA ouvrit un bureau à Toronto. Auparavant, la conférence avait utilisé l'adresse du président ou celle du secrétaire. En 1979, les bureaux furent déménagés à Ottawa. Les présidents de l'organisme ont été Herman Voaden (1945-48), Jean Bruchési (1949-51 et 1957-58), Claude Lévis (1952-53), Roland Charlebois (1954-55), John Parkin (1956-57), Robert Ellis (1959), Arthur Gelber (1959-68), Jean-Louis Roux (1969-71), Gilles Lefebvre (1971-72), Pauline McGibbon (1972-73), Richard Courtney (1973-76), Elizabeth Lane (1976-78), Micheline Legendre (1978-80), Lister Sinclair (1980-83), Micheline Tessier (1983-84), Curtis Barlow (1984-86), Claudette Fortier (1986-88) et Paul Siren (1988-90), à qui succéda Patrick Close. À partir de 1954, la CCA décerna chaque année un Diplôme d'honneur à des personnalités ayant éminemment servi la cause des arts au Canada. Parmi les récipiendaires figurent Pierrette Alarie et Léopold Simoneau (1983), Marius Barbeau (1968), Mario Bernardi (1982), Floyd S. Chalmers (1974), S.C. Eckhardt-Gramatté (à titre posthume, 1975), Lyell Gustin (1983), Maureen Forrester (1980), Arthur Gelber (1979), Nicholas Goldschmidt (1991), Glenn Gould (1976), Yvonne Hubert (1979), Félix Leclerc (1976), Gilles Lefebvre et Norman McLaren (1978), Mavor Moore (1985), Jean Papineau-Couture (1986), Wilfrid Pelletier (1970), Barbara Pentland (1977), Oscar Peterson (1975), Stan Rogers (à titre posthume, 1984) et Hamilton Southam (1982).

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