Fort McMurray | l'Encyclopédie Canadienne

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Fort McMurray

Fort McMurray (Alberta), zone de service urbaine non constituée en société, population 61 374 (recensement de 2011), 47 705 (recensement de 2006). Fort McMurray est la plus grande communauté de la municipalité régionale de Wood Buffalo (MRWB). En principe reconnue comme la zone de service urbaine de la municipalité, elle est familièrement appelée « Fort Mac ». La communauté est située au confluent des rivières Athabasca et Clearwater, dans le nord-est de l'Alberta, près du centre du vaste gisement de sables bitumineux d'Athabasca. Légalement incorporé à titre de ville en 1980, Fort McMurray fusionne en 1995 avec une grande partie de la région environnante, collectivement connue sous le nom du district d'amélioration n° 143, afin de créer la MRWB. Avec ses 63 783 km², elle constitue la municipalité avec la plus grande superficie en Amérique du Nord représentant près de 10 % de la superficie totale de la province. En mai 2016, Fort McMurray a connu l'un des pires feux de forêt de l'histoire du Canada. Plus de 80 000 habitants ont été évacués et environ 2 400 structures, soit environ 10 % de la ville, ont été détruites.

Peuples autochtones

Territoire traditionnel Cris et Denesulines.
(avec la permission de Native Land Digital / Native-Land.ca)

Avant l'arrivée des Européens, les peuples autochtones, à savoir les Cris et les Denesulines (également appelés Chipewyan), occupaient de vastes étendues de terre dans le centre et la région subarctique du Canada, y compris la région du lac Athabasca et le futur site de Fort McMurray.

Les Cris, semi-nomades, se rassemblaient près des lacs en été pour pêcher le poisson, chasser le gibier, ramasser les baies et pour communiquer avec d'autres tribus. En automne, les groupes se dispersaient en canot, raquettes et toboggan sur leur territoire hivernal. L'orignal et le wapiti étaient chassés à l’aide d’arcs et de flèches, alors que le caribou des bois était piégé ou tué par des lances. Les parcours migratoires des Denesulines reflétaient ceux du caribou de la toundra, un animal d'une immense importance culturelle.

En 1789, le premier comptoir de traite des fourrures de la Compagnie du Nord-Ouest fut établi au Fort Chipewyan, au nord de l’actuel Fort McMurray, à l'extrémité ouest du lac Athabasca. Vers la fin du XIXe siècle, comme la traite des fourrures a continué de s’étendre vers l'ouest, l'adhésion des nations autochtones est devenue associée à des postes de traite en particulier. La chasse en tribu a laissé la place à la chasse individuelle, et la vie des Cris et celle des Denesulines sont devenues plus sédentaires. À cette époque, les Métis s'installèrent dans la région pour travailler auprès des compagnies du Nord-Ouest et de la Baie d'Hudson.


Les terres du Traité no 8.
(avec la permission de Native Land Digital / Native-Land.ca)

En 1891, des réserves potentielles de pétrole et de minéraux furent localisées dans toute la région du lac Athabasca. Le gouvernement fédéral entreprit la rédaction d’un traité avec les peuples autochtones de la région, motivé en partie par le désir de posséder les terres avant que les peuples autochtones ne découvrent leur valeur financière. Au cours de l'été 1899, des représentants des Cris, des Denesulines et des Dane-zaa se rencontrèrent à Fort McMurray ainsi que dans d'autres endroits pour signer le Traité n° 8. En échange de leurs terres, les tribus reçoivent des réserves, des paiements annuels en espèces et certains droits de chasse et de pêche. Les Métis eurent la possibilité de se joindre au processus des traités, mais peu choisissent de le faire. Au lieu de cela, ils signèrent des certificats appelés « scrips » qui éliminent leur titre sur les terres en échange de terres ou de paiements uniques en espèces.

À l’instar d’autres groupes autochtones à travers le pays, l'arrivée des Européens ainsi que les négociations de traités ont eu à long terme des répercussions profondes et négatives sur les Cris, les Denesulines et sur les Métis (voir aussi Épidémie, Pensionnats indiens et Traités numérotés).

Aujourd'hui, la région de Fort Chipewyan soit Fort McMurray demeure au cœur du Traité n° 8. On y retrouve cinq Premières Nations au sein de la municipalité rurale de Wood Buffalo : Mikisew Cree, Athabasca Chipewyan, Fort McKay, Fort McMurray n° 469 et Chipewyan Prairie Dene. Les Métis de Wood Buffalo sont représentés par six sections locales.

Colonisation européenne

Dans son exploration de l'Ouest canadien, le commerçant de fourrures Peter Pond s'est arrêté en 1778, au confluent des rivières Athabasca et Clearwater, le futur site de Fort McMurray. À partir de ce moment-là, il est démontré que les Européens (principalement la Compagnie du Nord-Ouest) exploitaient au début des années 1786 des petits postes de traite sur le site. Cependant, ce n'est qu'en 1870 que H.J. Moberly de la Compagnie de la Baie d'Hudson établit un poste important à Fort McMurray, le nommant d’après son agent principal, William McMurray. Plus qu'un poste de traite des fourrures, le fort a été conçu comme un terminal pour un projet de bateaux à vapeur, facilitant le transport des fourrures vers Edmonton le long de la rivière Athabasca. En 1883, le S.S. Grahame, le premier navire à parcourir la route, fit son voyage inaugural.

Fort McMurray, en Alberta, vers 1893.

Fort McMurray a acquis sa réputation d’économie en dents de scie au début de son histoire. Alors que les réserves potentielles de pétrole avaient été découvertes dès 1891, le premier projet d’exploitation des sables bitumineux ne débute qu'en 1964. Les attentes suscitées par les sondages périodiques sur les minéraux conduisirent à un boom économique précoce qui s'effondra inévitablement. En 1913, par exemple, une enquête menée par la Division des mines du gouvernement fédéral entraîna des ventes de terres pour 1 500 $ par lot. Cependant, quand il fut annoncé que les sables bitumineux n'étaient toujours pas économiquement viables, la valeur de ces lots plongea à 8 $ chacun.

À la fin des années 1800, les chemins de fer ont commencé à être construits à travers la province (le chemin de fer du Canadien Pacifique a atteint Medicine Hat, Calgary et Banff en 1882-1883), le gouvernement de l'Alberta tente de construire un chemin de fer d'Edmonton à Fort McMurray afin de stimuler l’exploitation des ressources. La compagnie de chemin de fer Alberta and Great Waterways Railway incorporée en 1909 s’effondre en 1914, après un mauvais démarrage et une piètre gestion politique. En 1921, le chemin de fer atteint Deep Creek à la rivière Clearwater (maintenant la communauté de Draper). Il a été étendu à la rivière Hangingstone qui deviendra Waterways, maintenant un quartier de Fort McMurray (le chemin de fer ne fut jamais prolongé jusqu’ à Fort McMurray proprement dit). En 1929, l'Alberta and Great Waterways Railway devient une partie du Northern Alberta Railways.

Le bateau \u00e0 vapeur SS Athabasca River passe pr\u00e8s de Fort McMurray, vers 1927.

L'arrivée du chemin de fer facilite l’implantation d’industries de la pêche autour de Fort McMurray. En 1926, la McInnes Fish Company inaugure une entreprise de pêche commerciale sur le lac Athabasca. Elle construit une glacière à Waterways pour emballer le poisson et l'expédier aux États-Unis par le Northern Alberta Railway, et en 1928, la National Fish Company fait de même.

Pendant le forage de puits exploratoires visant à trouver du pétrole, entre 1907 et 1912, la Northern Alberta Exploration Company découvre du sel à l'embouchure de la rivière Horse. De 1925 à 1926, la société exploitera une mine de sel dans cette région, la première dans la région. Une deuxième mine de sel sera exploitée par la Industrial Minerals entre 1937 et 1950. Lorsque de vastes bancs de sel accessibles sont découverts à l'est d'Edmonton à Elk Point, les opérations y sont déplacées.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Fort McMurray était une base importante pour le projet du pipeline Canol. L'acier et l'équipement pour le tracé étaient expédiés le long du chemin de fer vers Waterways puis transférés par bateaux sur les voies navigables où ils continuaient leur voyage vers le nord à Norman Wells, dans les Territoires du Nord-Ouest.

En 1947, Waterways et Fort McMurray fusionnent et forment le village de McMurray. Un an plus tard, McMurray obtient le statut de ville, et en 1962 change son nom pour Fort McMurray.

Développement

Le Fort McMurray moderne est né en 1964 lorsque Great Canadian Oil Sands (maintenant Suncor Energy inc.) reçoit l'autorisation d’entreprendre la construction d'une usine pour séparer le bitume des sables bitumineux. La ville passe de 2 614 en 1966 à 10 000 au milieu des années 1970. Dix ans plus tard, avec un deuxième projet dirigé par Syncrude Canada, la population augmente à près de 37 000. À la fin des années 1990, Fort McMurray voit un autre accroissement du nombre de personnes à 47 705, provoqué par la demande accrue de pétrole découlant des prix mondiaux élevés du pétrole, un nouveau régime de redevances du gouvernement de l'Alberta et l'avènement de nouvelles technologies (p. ex., drainage par gravité au moyen de vapeur (DGMV)). Pratiquement toutes les principales compagnies pétrolières mondiales et nationales ont une participation dans les sables bitumineux. Entre 2011 et 2015, la population de Fort McMurray augmente de nouveau, passant de 61 374 à 82 724, soit une hausse de près de 35 %.

La croissance de la dernière décennie exerce des pressions énormes sur le transport, le logement, les services sociaux et les services municipaux. Fort McMurray n'avait pas les terrains nécessaires pour suivre le rythme des développements résidentiels, un problème que le gouvernement de l'Alberta aide à remédier dès 2012 en transférant les terres de la Couronne à la municipalité régionale de Wood Buffalo. Fort McMurray est composé de huit quartiers : Abasand Heights, Beacon Hill, Gregoire, Lower Townsite, Parsons Creek, Thickwood Heights, Timberlea et Waterways. En plus de Fort McMurray, la MRWB comprend des communautés plus petites : Anzac, Conklin, Draper, Fort Chipewyan, Fort Fitzgerald, Fort McKay, Gregoire Lake Estates, Janvier, Saprae Creek Estates ainsi que cinq communautés des Premières Nations et six associations locales de Métis.

Feux de forêt en 2016

Feu de forêt à Fort McMurray, 2016
Le feu de forêt empiète sur Fort McMurray, le 4 mai 2016.
Feu de forêt à Fort McMurray, 2016
Un membre de la Wildfire Management de l'Alberta, de la Wild Mountain Unit, arrose des foyers d'incendie dans la zone de Parsons Creek à Fort McMurray, le 6 mai 2016.
Feu de forêt à Fort McMurray, 2016
Dommages causés par un feu de forêt qui a balayé plusieurs quartiers de Fort McMurray le 3 mai 2016.

En mai 2016, un feu de forêt a menacé une grande partie du MRWB, y compris Fort McMurray. À l’époque, les températures dans la région avaient dépassé 30 °C, tandis que les niveaux d'humidité avaient chuté à moins de 15 %. Ces conditions sèches ont alimenté les flammes, qui se sont propagées au sud-ouest de la ville, puis sauté la rivière Athabasca pour menacer les communautés sur la rive nord-ouest de la rivière. Le feu a fini par couvrir plus de 500 000 hectares, forçant l’évacuation de plus de 80 000 résidents et détruisant 2 400 structures, soit environ 10 % de Fort McMurray. Les feux de forêt ont également contraint les producteurs de sables bitumineux à réduire temporairement leurs activités ou à les arrêter. Les compagnies d’assurance ont estimé que les dommages causés par le feu s’élèveraient à 3,7 milliards de dollars en pertes assurées, faisant de cet épisode la catastrophe naturelle la plus coûteuse pour les assureurs de l’histoire du Canada. Une étude de 2017 réalisée à l’Université MacEwan a estimé les dégâts directs et indirects de l’incendie à 9 milliards de dollars ou plus. (Voir aussi Incendies ravageurs.) 

Aménagement urbain

Le centre-ville de Fort McMurray. Photo prise en avril 2016.

Fort McMurray a longtemps débattu de la question de l'aménagement de son centre-ville. En tant que centre urbain composé de subdivisions multiples, la recherche d'un centre-ville s'est révélée difficile. Les responsables des politiques sont en ce moment guidés par un plan visant à réaménager le centre-ville, qui comprend la région s'étendant au sud de l'île MacDonald, incluant les quartiers Lower Townsite ainsi que Waterways. Le plan met l'accent sur le transport en commun, la marche et le vélo, de même que l’aménagement de forte densité, y compris le logement et les zones commerciales.

MacDonald Island Park est déjà devenu un lieu de rassemblement central pour les résidents de Fort McMurray. Il abrite le plus grand complexe récréatif du Canada, incluant le Centre de loisirs communautaire Suncor, qui abrite à son tour le Centre aquatique Syncrude, quatre patinoires, une patinoire de huit pistes de glace pour le curling, un mur d'escalade intérieur, une bibliothèque et d'autres installations récréatives. Le parc abrite également un parcours de golf de 18 trous et, à partir de 2015, Shell Place. Ces installations incluent un stade de baseball, une salle de concert, un centre de badminton et un lieu pour des congrès.

Un autre complexe, dont la construction a débuté au printemps 2015, est lié à la présence de la communauté musulmane dans la ville. Le nouvel édifice remplace la mosquée originale de Fort McMurray, construite en 1990. Depuis quelque temps, Markaz ul-Islam, le nom de l'ancienne et de la nouvelle mosquée, ne pouvait accueillir la communauté musulmane croissante de la ville. Les prières du vendredi devaient être tenues en quarts de travail ou dans le gymnase de l’école secondaire Holy Trinity. Cette nouvelle construction du Markaz ul-Islam comprendra deux salles de prière, une école élémentaire et secondaire, un centre de loisirs et une piscine.

Population

La population de Fort McMurray comporte à la fois une population permanente et une « population clandestine », c'est-à-dire un groupe de travailleurs non permanents employés principalement par les compagnies des sables bitumineux. Elles vivent à la fois dans des logements résidentiels ainsi que dans les hôtels, les motels et les terrains de camping. Selon un recensement de 2015 effectué par le MRWB, la population de Fort McMurray s’élevait en 2015 à 82 724, dont 5 % représentaient la population clandestine (soit 4 342 personnes).

Le nombre d'hommes à Fort McMurray par rapport au nombre de femmes est supérieur à la moyenne nationale, en grande partie attribuable à la dépendance de la ville à l'industrie des sables bitumineux dominée par les hommes. En 2015, 55,4 % de la population de Fort McMurray était composée d’hommes et 44,6 % de femmes. Par comparaison, au cours de la même année, 49,6 % de la population totale du Canada était des hommes et 50,4 % des femmes.

Fort McMurray abrite également un grand nombre de résidents originaires d'autres provinces, dont beaucoup sont attirés par la ville pour travailler dans l’industrie des sables bitumineux. En particulier, le Canada atlantique, qui a toujours connu des taux de chômage élevés, a tissé des liens étroits avec Fort McMurray. En 2012, 16,5 % des résidents de Fort McMurray ont déclaré Terre-Neuve et Labrador comme leur province d'origine.

Bien que la majorité des résidents de Fort McMurray s'identifient comme étant de race blanche, la ville est connue pour son multiculturalisme. Selon le recensement fédéral de 2011, les membres de la communauté ont comme langue maternelle plus de 80 langues non officielles. Parmi ces langues, le tagalog, l'espagnol, le gujarati, l'ourdou et l'arabe figurent parmi celles qui ont le plus de locuteurs natifs. Dans l'ensemble, les résidents ayant une langue non officielle comme langue maternelle représentaient 16 % de la population. À titre de comparaison, à St. Albert, une ville de l'Alberta avec une population à peu près équivalente à celle de Fort McMurray, environ 8 % de la population donne une langue non officielle comme langue maternelle.

Économie et population active

Fort McMurray constitue le centre de la production pétrolière canadienne; souvent, on la qualifie de ville champignon, ce qui signifie que sa croissance et sa prospérité sont liées à la hausse et à la baisse des prix du pétrole. Bien que Statistique Canada ne recueille pas de données sur la population active de Fort McMurray en particulier, les données de Wood Buffalo dans son ensemble témoignent de la dépendance de la région à l'égard des sables bitumineux. En 2011, selon l'Enquête nationale auprès des ménages près de 30 % de la main-d'œuvre de Wood Buffalo était employée dans l'extraction du pétrole et du gaz ou des activités connexes. Lorsque l'on considère le nombre de personnes qui sont indirectement employées par les industries du pétrole et du gaz (par exemple, le nombre de travailleurs de la construction afin de bâtir des logements pour les travailleurs qui affluent vers la région), les liens de la région à l'industrie s'amplifient.

En gros, après la récession de 2008, les prix du pétrole oscillaient entre 80 $ et 100 $ le baril (en dollar américain). Au cours de l'été 2014, ils ont commencé à glisser, atteignant un seuil d'environ 30 $ par baril en février 2016. Entre décembre 2014 et mai 2016, l'emploi dans l'industrie pétrolière et gazière au Canada a diminué d'environ 43 000 emplois, par conséquent les licenciements ont affecté de façon disproportionnée l’Alberta. Le taux de chômage de la province est passé de 4,7 % en 2014 à 6 % en 2015. À Wood Buffalo-Cold Lake, une zone de dénombrement désignée par Statistique Canada et qui comprend Fort McMurray ainsi que d'autres collectivités situées autour des sables bitumineux, le chômage est passé de 4,7 % à 7,9 %.

Transport

L'autoroute 63 pr\u00e8s de Fort McMurray, en Alberta. Photo prise le 15 ao\u00fbt 2013.

L'autoroute 63 est la principale route nord-sud reliant Fort McMurray et les sables bitumineux au reste de la province. D'une longueur de 443 km, l'autoroute est notoirement dangereuse, récoltant des surnoms tels que l'autoroute 63 du suicide, la route de la mort et l’autoroute de l’enfer. Entre 2008 et 2012, il y a eu 2 457 accidents le long de cette route.

L'autoroute est dangereuse pour plusieurs raisons. En tant qu'artère principale en direction des sables bitumineux et en sens inverse, les camions transportent souvent de lourdes charges industrielles, souvent si grandes, qu'elles débordent les limites des voies adjacentes de la circulation. De même, les travailleurs de quarts qui arrivent ou quittent les sables bitumineux peuvent éprouver de la difficulté à rester éveillés sur les longs tronçons en territoires isolés. De plus, jusqu'à récemment, une grande partie de l'autoroute 63 était une route à une seule voie, les voies de dépassement n’apparaissant que périodiquement. Afin de remédier à ce problème, en mai 2016, le gouvernement de l'Alberta a terminé son projet de jumelage, ouvrant quatre voies de circulation le long de 240 km de la route 63 entre Grassland et Fort McMurray.

Fort McMurray est également desservi par l'aéroport international de Fort McMurray (YMM) et un réseau provincial d'autobus incluant des compagnies telles que Red Arrow et Greyhound. Depuis 1980, Fort McMurray exploite également un système d’autobus municipal.

Communications

Fort McMurray est desservi par Rogers et Harvard Broadcasting, ainsi que par des retransmissions de CBC et de CKUA, en Alberta. Harvard Broadcasting est la propriété de The Hill Companies, une société basée à Regina. Il y a deux grands journaux, chacun avec une présence en ligne : Fort McMurray Today, propriété de Post Media, et Fort McMurray's Connect Weekly.

Gouvernement et politique

L’administration municipale de la municipalité régionale de la municipalité de Wood Buffalo est composée d'un maire et de dix conseillers élus pour quatre quartiers. Le quartier 1, représentant la zone de service urbaine, compte six conseillers. Les trois sections rurales ont un conseiller, sauf le quartier 2, représentant Fort Chipewyan et Fort McKay, qui en compte deux. Les travaux du Conseil sont largement absorbés par les problèmes de croissance, en particulier le logement, les services sociaux et les transports. Compte tenu de la contribution de Fort McMurray à l'économie nationale et provinciale, il n'a pas été inhabituel pour Fort McMurray d'avoir des ministres à l'Assemblée législative de l'Alberta ou au Parlement fédéral.

Vie culturelle

En plus de MacDonald Island Park, Fort McMurray abrite également le Keyano College, le Oil Sands Discovery Centre et le Heritage Park. En hiver, les Oil Barons jouent dans le cadre de la ligue junior de hockey de l’Alberta, une ligue provinciale junior A. Durant l'été, les Fort McMurray Giants jouent dans la Western Major Baseball League.

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