Gilles Hénault | l'Encyclopédie Canadienne

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Gilles Hénault

Gilles Hénault, écrivain (Saint-Majoric, Qc, 1er août 1920 -- Montréal 6 octobre 1996). Après des études au Collège Mont Saint-Louis, il entreprend un programme de lecture et d'écriture auto-dirigé et publie plusieurs poèmes dans les magazines Horizons (1937) et La Nouvelle Relève (1941).

Gilles Hénault

Gilles Hénault, écrivain (Saint-Majoric, Qc, 1er août 1920 -- Montréal 6 octobre 1996). Après des études au Collège Mont Saint-Louis, il entreprend un programme de lecture et d'écriture auto-dirigé et publie plusieurs poèmes dans les magazines Horizons (1937) et La Nouvelle Relève (1941). Il se tourne alors vers le journalisme, se liant d'amitié avec différentes figures du monde littéraire, dont Jean-Aubert LORANGER et particulièrement Éloi de Grandmont (pseudonyme de GRAMMONT). C'est avec Grandmont qu'il fonde les Cahiers de la file indienne (1946), une collection consacrée à des expériences d'écriture automatiste dans laquelle il publie Théâtre en plein air (1946).

Sa décision de se joindre au journal communiste Combat avec Pierre Gélinas (le journal ferme définitivement en 1947, à la suite de la loi du cadenas du gouvernement de Maurice DUPLESSIS'S ) lui ferme temporairement d'autres portes du monde journalistique. Hénault travaille ensuite comme organisateur syndical dans une mine de nickel de Sudbury et publie bon nombre de poèmes dissidents.

En 1953, de retour à Montréal, il travaille à la radio, à la télévision et au cinéma, comme journaliste, scénariste et animateur. Il devient rédacteur littéraire et artistique au Devoir en 1959, et directeur du Musée d'art contemporain de Montréal de 1966 à 1971. Il est écrivain-résidant à l'U. de l'Ontario en 1975-1976 et responsable du département des arts plastiques de l'UQAM en 1983-1984.

Il continue à écrire de la poésie : Totems, illustré par Albert DUMOUCHEL (1953); Voyage au pays de mémoire, illustré par Marcelle FERRON (1960); À l'orée de l'oeil, illustré par Roland GIGUÈRE (1981); À l'inconnue nue, illustré par Léon BELLEFLEUR (1984), Noyade, illustré par Monique Charbonneau (1986) et À l'écoute de l'écoumène (1991). Il est le récipiendaire de prix importants, notamment le Prix du Gouverneur général pour son livre Signaux pour les voyants (1972) et le Prix David pour l'ensemble de son oeuvre (1993).