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Enseignement supérieur

L'enseignement supérieur se rapporte généralement à la formation offerte dans les universités, les collèges et les instituts de technologie ou des arts.

Enseignement supérieur

L'enseignement supérieur se rapporte généralement à la formation offerte dans les universités, les collèges et les instituts de technologie ou des arts. Il se réfère également à un champ académique d'études implanté au Canada depuis 1969 avec la création d'une unité de deuxième cycle à l'UNIVERSITÉ DE TORONTO. Aujourd'hui, au moins huit universités offrent des diplômes et autres titres d'enseignement supérieur. Les programmes d'enseignement supérieur offrent généralement de la préparation pour des carrières académiques, administratives, politiques et de leadership.

Ce que l'on appelle maintenant enseignement supérieur a d'abord été organisé par l'Église au XVIIe (voirHISTOIRE DE L'ÉDUCATION), mais ce n'est qu'en 1789 que l'UNIVERSITÉ DE KING'S COLLEGE (Nouvelle-Écosse), première UNIVERSITÉ patronnée par l'Église, est agréée au Canada. L'UNIVERSITÉ MCGILL (fondée en 1821) est la première université privée non confessionnelle à recevoir une charte. La mise sur pied des universités provinciales commence par l'Université de Toronto en 1850. Le COLLEGE MILITAIRE ROYAL DU CANADA, exploité par le gouvernement fédéral, ouvre ses portes en 1876.

Les principales fonctions des universités sont l'enseignement, la recherche et le service à la communauté. Les programmes d'études menant au baccalauréat, à la maîtrise et au doctorat sont offerts dans le domaine des arts, des sciences et des professions libérales. On compte 95 établissements conférant des grades de l'enseignement supérieur; la plupart sont des universités affiliées à l'Association des universités et collèges du Canada. Jusqu'au milieu des années 60, l'enseignement professionnel postsecondaire est dispensé par diverses institutions spécialisées. À cette époque, des réseaux de collèges sont mis en place, principalement par les gouvernements provinciaux. Dans certains cas, les collèges absorbent les anciennes institutions d'enseignement postsecondaire (EPS). Ces institutions non universitaires portent divers noms : collège, COLLÈGE COMMUNAUTAIRE, collège régional, collège d'arts appliqués et de technologie, COLLÈGE D'ENSEIGNEMENT GÉNÉRAL ET PROFESSIONNEL (CEGEP), institut de technologie, écoles polytechniques, etc. Ces institutions, pour la plupart, offrent des programmes attestés par un diplôme plutôt que par un grade. Certaines dispensent un enseignement préparatoire à l'université, mais la plupart offrent une formation professionnelle couvrant une vaste gamme de métiers, tandis que d'autres offrent à la fois des programmes d'enseignement général et de formation professionnelle. La plupart fournissent une multitude de services communautaires. On compte 128 collèges affiliés à l'Association des collèges communautaires du Canada.

Le nombre d'inscriptions aux établissements d'enseignement postsecondaire est en augmentation constante depuis la Deuxième Guerre mondiale, et le taux de fréquentation est de plus de 35 p. 100. Ce pourcentage est déterminé par le nombre d'étudiants inscrits à plein temps en pourcentage de la population âgée de 18 à 24 ans. Le nombre d'étudiants inscrits à plein temps dans les universités et les collèges communautaires est évalué à 1,4 million; de ce nombre, 882 000 fréquentent l'université. De plus, les universités et les collèges comptent respectivement 321 000 et 191 000 étudiants à mi-temps. Selon Statistique Canada, environ 25 p. 100 de la population âgée de plus de 25 à 64 ans détient un diplôme universitaire, tandis qu'un autre 25 p. 100 détient un certificat ou un diplôme d'études collégiales ou de formation professionnelle. L'EPS est financé en grande partie par les gouvernements, mais les sources privées de financement, y compris les frais de scolarité, ont augmenté de façon constante au cours des dernières décennies. Les gouvernements provinciaux et fédéral contribuent au financement, mais dans le contexte de l'ensemble des accords fiscaux conclus entre les deux paliers de gouvernement, la part du fédéral est constamment révisée (voir aussiACCÈS À L'ÉDUCATION).

Parmi les questions qui reviennent constamment dans le secteur de l'enseignement supérieur, on compte le genre de clientèle à desservir, la qualité de l'enseignement, la façon dont les groupes sous-représentés pourraient être mieux soutenus; le partage des droits de scolarité entre les étudiants et la société, le rôle et les responsabilités respectives des institutions et des gouvernements, la manière d'encourager la coopération avec les secteurs commercial et industriel et enfin, le rapport entre les objectifs et les résultats.

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