Instruments - Moyen Âge, Renaissance et Baroque | l'Encyclopédie Canadienne

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Instruments - Moyen Âge, Renaissance et Baroque

À la fin des années 1950, le Canada est témoin d'un renouveau d'intérêt à l'endroit de la musique du Moyen Âge, de la Renaissance et des débuts de l'époque baroque.

Instruments - Moyen Âge, Renaissance et Baroque

À la fin des années 1950, le Canada est témoin d'un renouveau d'intérêt à l'endroit de la musique du Moyen Âge, de la Renaissance et des débuts de l'époque baroque. À mesure que les musicologues mettent à jour une quantité toujours croissante de données sur la musique ancienne, ses instruments et son exécution, les interprètes cherchent à la recréer avec un maximum d'authenticité.

Dans le sillage de ce renouveau, un petit nombre d'artisans tentent de reconstituer avec exactitude les instruments originaux par l'étude approfondie de manuscrits enluminés, de traités et d'illustrations d'époque, ou encore de spécimens conservés dans les musées. Au Canada, beaucoup d'amateurs compétents mais peu de professionnels construisent des répliques d'instruments anciens dans les années 1970, surtout des luths, des violes, des harpes néoceltiques et des vielles à roue, mais aussi des instruments à vent comme des cromornes, des dulcians, des chalemies, des cervelas, des flûtes à bec, etc.

Un grand nombre de facteurs canadiens commencent par faire des clavecins ou des instruments populaires comme des guitares, des banjos ou des dulcimers et continuent dans cette voie. En 1971, en Colombie-Britannique, neuf artisans fondent l'Instrument Shop, un atelier collectif. On y retrouve, entre autres, Ray Nurse, Michael Dunn, Edward (Ted) Turner, Tim Hobrough et Allan McNaught.

Grâce aux efforts continuels des ensembles de musique ancienne, tant professionnels que du Collegium Musicum, l'intérêt pour les instruments d'époque de toutes sortes, particulièrement de facture historique, s'accroît et on trouve de plus en plus de facteurs de répliques d'instruments anciens. Le Canada profite d'un « âge d'or » prolongé d'instruments médiévaux, baroques et de la Renaissance, âge d'or dont témoignent les sites internet des facteurs individuels et des consortiums. Traditionnellement, pour le style des répliques, on s'inspire fidèlement des descriptions iconographiques et historiques et des observations sur place d'originaux aussi souvent que possible. De plus, les démonstrations et les performances en public devant des étudiants ou un nouveau public tiennent une place à ne pas sous-estimer. L'éducation fait partie des objectifs déclarés de beaucoup des ensembles de musique ancienne, notamment Tafelmusik, dont les membres entreprennent des recherches poussées et dont l'influence et le rayonnement sont considérables.

L'intérêt pour l'interprétation avec des instruments d'époque est fortement ancré dans les universités canadiennes. Durant les deux dernières décennies du 20e siècle, l'accessibilité de l'industrie du disque contribue au succès du mouvement de musique ancienne.

Carmelle Bégin, dans son excellente enquête sur la fabrication d'instruments au Canada (Opus : The Making of Musical Instruments in Canada avec Constance Nebel, Musée canadien des civilisations, 1992), donne de l'information sur les activités des plus importants facteurs d'instruments anciens traditionnels dont on retrouve les instruments dans des musées et des collections d'universités. Le Musée canadien de la civilisation propose d'excellents sites internet et registres d'instruments. Les photos contenues sur ces sites et dans la recherche de Bégin sont exceptionnelles et fournissent une représentation fiable des détails et des proportions.

Facture d'instruments

Les facteurs nommés ici font leurs instruments eux-mêmes à la main. Les matériaux importés comme le palissandre et l'ébène sont difficiles à trouver et très chers mais beaucoup d'autres sortes de bois utilisées (le cèdre, l'érable et l'épinette) sont disponibles au Canada, surtout pour les facteurs de la côte ouest.

Une exposition de 1974 appelée « Instrument Makers », à la galerie d'art de Burnaby (C.-B.) présente, entre autres, des instruments de facture canadienne.

Pratique

L'intérêt nouveau pour la musique du Moyen Âge, de la Renaissance et de l'époque baroque (des années 800 à 1750 environ) vient surtout du travail et des recherches qu'Arnold Dolmetsch effectue en Angleterre au début du 20e siècle. Bien qu'une grande partie de cette musique soit connue des historiens et soit même publiée dans des éditions savantes, elle est très peu jouée et, jusqu'au mouvement amorcé par Dolmetsch, jamais sur des instruments d'époque ou dans le style de l'époque où elle a été composée. À la suite de ce renouveau, cette musique est maintenant exécutée plus souvent, depuis le milieu du 20e siècle, dans tout le monde occidental, y compris au Canada. On trouve dans la liste suivante quelques groupes professionnels fondés dans le but d'exécuter la musique du Moyen Âge, de la Renaissance et de l'époque baroque. Beaucoup d'autres sont actifs dans les facultés de musique canadiennes et, dans une moindre mesure, dans les conservatoires.

Liste partielle d'ensembles professionnels

Nom, ville, fondateur(s), année de fondation

Les Agrémens, Montréal, Réjean Mongeau, 1989.

Anonymus, Québec, Claude Bernatchez et Pierre Langevin, 1978.

Arbor Oak Trio, Toronto, Stéphanie Martin, Todd Gilman, Lawrence Beckwith, 1988.

La Compagnie musicale La Nef, Montréal, Sylvain Bergeron, 1990.

Les Coucous bénévoles, Toronto, Colin Tilney, 1985.

Ensemble Arion, Montréal, Betsy MacMillan, 1981.

Ensemble Capriole, Châteauguay, Québec, Jocelyne Laberge, 1975.

Ensemble Claude-Gervaise, Montréal, François Barre, Jean Gagné, Joseph Quimatte et Gilles Plante, 1967.

Ensemble de baryton Eisenstadt, Montréal, Marcel Saint-Cyr, Paul Pulford, Douglas McNabney, 1981.

Ensemble Les Nations de Montréal (auparavant l'Ensemble Carl-Philipp, 1981-1986), Jean-François Rivest, Liselyn Adams, 1981.

Ensemble Nouvelle-France, Québec, Louise Courville, 1977.

Harmonie universelle ancienne, London (Ont.), Henry Meredith, 1987 (inclut le Victoriana Ensemble et Sonare, mis sur pied par Meredith en 1977 et 1980 respectivement).

Huggett Family, Ottawa, Leslie Huggett, 1966.

Manitoba University Consort, Winnipeg, Peggie Sampsonet Christine Mather, 1963-1970.

La Ménestrandise, Montréal, Jean-Pierre Brunet et Guy Marchand, 1978.

Montreal Consort of Ancient Instruments, Otto Joachim, 1958-1968.

Musica Antica e Nuova, Montréal, Célia Bizonay, 1951-1955.

Musica Secreta, Montréal, Valerie Kinslow, 1981-1985.

Musick Fyne (auparavant Musiconsort, 1984-1988), Toronto, Jennifer Huggett, Terry McKenna, Alison Melville, Colin Savage, Valerie Weeks, 1984.

New World Consort (auparavant Hortulani Musicae 1972-1984), Vancouver, Ray Nurse, David Skulski et Jon Washburn, 1972.

Pacific Baroque Orchestra, Vancouver, Marc Destrubé, 1990.

Le Petit ensemble baroque de Montréal, Rafael et Margaret de Castro et Anthony King, 1979.

Quatre en Concert, Peggie Sampson, 1976-1981.

Resonant Reflections, Thunder Bay, Felicia Urbanski, Larry Squire, 1990.

Sanz Cuer Ensemble, Montréal, Judith R. Cohen, Ariane Dind, Susan Palmer et Michèle Sauvé, 1976.

Studio de musique ancienne de Montréal, Hélène Dugal, Christopher Jackson et Réjean Poirier, 1974.

Tafelmusik, Toronto, Kenneth Solway, Susan Graves et Dan Armstrong, 1977.

Toronto Consort, Timothy McGee, 1972.

The Towne Waytes, Vancouver, David Skulski, 1974.

Trio Amsel, Ottawa, Barbara Zuchowicz, 1984-1990.

Vancouver Waits, David Skulski, 1972.

Bibliographie

Instrument makers, catalogue d'exposition, Burnaby Art Gallery (Burnaby, C.-B. 1974).

« The Instrument makers », L'Artisan, VI, (n<sub>o</sub>1, 1976).

Don SEDGWICK, « The Lively renaissance of early music : peculiar sounds and shapes of early music conquer Canada », Music (juill.-août 1978).

William LITTLER, « Going for baroque », Toronto Star (23 mars 1979).

« The Scarborough workshop », Continuo (oct. 1979).

« McGill's musical detective », McGill News (aut. 1979).

John PEARCE, « Medieval strains, Renaissance rhythms », Maclean's (26 nov. 1979).

Jean-Pierre PINSON, « La Musique ancienne dans les collèges, les conservatoires et les universités au Québec », Le Tic-Toc-Choc, IV (févr. 1983).

« Les Musiques anciennes au Canada », numéro spécial, Musicanada, 58 (déc. 1986).

Liste d'ateliers d'été dans le numéro d'avril de Continuo.

Carmelle BÉGIN et Constance NEBEL, Opus : La facture instrumentale au Canada (Ottawa 1992).

Périodiques

Continuo, mensuel (Toronto, oct. 1977-1998); les six premiers numéros portent le titre de The Toronto Early Music Directory.

The Rackett, trimestriel (Vancouver, print. 1978 -).

Musik, revue trimestrielle de la Vancouver Society for Early Music (été 1979 -).

Journal de musique ancienne (1987-1990); auparavant Le Tic-Toc-Choc(1979-1987).

Hobrough, Tim

Hobrough (Wingham, Ont., 11 octobre 1947) entreprend la réparation des guitares en 1970 puis étudie la facture des dulcimers et des guitares avec Michael Dunn de 1970 à 1974. Sous l'influence de groupes de musique ancienne de Vancouver, il commence à construire des harpes, d'abord à partir de plans modernes, puis selon les techniques originales utilisées en Irlande et en Europe. En 1974, il fait la démonstration de l'art de fabriquer des harpes à la World Craft Exhibition à Toronto et participe également à l'Exposition mondiale de Spokane, Wash. Il effectue des recherches en Grande-Bretagne et en Europe continentale grâce à des bourses du Conseil des arts du Canada (CAC). Il construit des harpes de l'époque baroque et de la Renaissance et fait des répliques d'instruments dont il n'existe qu'un seul exemplaire quand il y a assez de données historiques à leur sujet.

McNaught, Allan

McNaught (Listowel, Ont., 18 août 1941) commence à fabriquer des dulcimers en 1968 après s'être installé à Galiano Island, en Colombie-Britannique. Vers 1969, il forme une société de facteurs d'instruments appelée Seedpod, laquelle comptait parmi ses membres Dan Perysko, Craig Peterson, Gray McPhedran, Je Titus, Bob Palumbo et Steve Fletcher. Le groupe construit des instruments folkloriques, notamment des dulcimers, mais crée aussi des harpes néoceltiques ou irlandaises et un instrument appelé le magic twanger, fait d'une petite caisse de résonance semblable à celle d'un cistre, d'un manche à frettes de guitare et de trois à six cordes. Après la dissolution de Seedpod en 1972, McNaught travaille à Vancouver puis à Desolation Sound (C.-B.), avant de s'établir sur l'île Hornby (C.-B.) en 1974.

Allworth, Christopher

Christopher Allworth ouvre un atelier à Yarmouth (N.-É.) en 1972 et produit des instruments médiévaux tels que la harpe, la guiterne, la vièle (fythele), la viole et la vielle à roue: il a aussi joué de certains de ses instruments. En 1984, Allworth s'installe à Halifax pour consacrer plus de temps à la facture d'instruments, parmi lesquels on retrouve le psaltérion, la famille des violes, la harpe et la lyre. Pendant ses dernières années, il dédie beaucoup de temps aux instruments à cordes frottées.

Titmuss, Clive

Clive Titmuss (London, 22 février 1951) joint à ses activités de luthiste celles de fabricant de luth et de guitares anciennes. Il étudie la musique à l'Université de Calgary (B.Mus., 1975), ainsi qu'à la Schola Cantorum de Bâle en 1979-1980 et 1981-1982, mais apprend la lutherie en autodidacte. En 1977, avec la claveciniste Susan J. Adams, il fonde, à White Rock (C.-B.), l'Early Music Studio dont les activités incluent des concerts, de la recherche, de l'enseignement et de la facture d'instruments. En 1991, Titmuss a fait quelque 30 luths, théorbes, vihuelas et guitares anciennes. Il joue fréquemment sur ses propres instruments et, en 1987, lui et Adams enregistrent Personal Collection (microsillon et cassette), où l'on retrouve des pièces anglaises, allemandes et françaises pour luth et clavecin solo, interprétées sur quatre luths et trois clavecins différents. En 1991, il donne l'intégrale de la musique pour luth de Bach lors d'une série de concerts à l'église anglicane Saint Mark's de South Surrey (C.-B.).

Tomlinson, Craig C.

Craig C. Tomlinson, facteur de clavecins (Toronto, 20 juin 1953), fabrique des instruments traditionnels (1970-1976), assemble des clavecins prêts-à-monter (1976-1978) et travaille quelque temps avec Edward Turner. Il étudie avec John Philips, à Berkeley. Grâce à des bourses du CAC, il peut étudier des collections européennes. Il ouvre un atelier à Vancouver en 1980.

Secker, Johannes

Johannes Secker, facteur de clavecins (Rotterdam, 22 mai 1939), est immigré au Canada avec sa famille en 1953. Il poursuit une carrière dans l'enseignement avant d'apprendre la facture de clavecins au College of Furniture de Londres. Il établit un atelier à Calgary en 1980 et déménage à Water Valley (Alb.) en 1982. Il fabrique aussi des pianofortes.

Davis, Philip

Philip Davis, luthier (Toronto, 17 janvier 1949), reçoit sa formation au département des instruments de musique du College of Furniture de Londres (1975-1978), où il se spécialise dans la fabrication d'instruments à frettes anciens. En 1978, il revient au Canada et établit un atelier à Québec. Il apprend la réparation et la restauration de violons en Allemagne auprès de J.J. Schroëder, à Francfort-sur-le-Main (1983-1984) et, en 1991, il étudie la restauration et la réparation d'archets avec David Orlin, à l'Université du Wisconsin à Madison. Au début des années 1980, il enseigne la facture de violons au College of Art de l'Ontario et établit un atelier à Toronto où il se spécialise dans la restauration et la facture d'instruments et d'archets baroques des familles du violon et de la viole de gambe.

Hannaby, John

John Hannaby, facteur de clavecins autodidacte (né le 24 avril 1946 à Toronto; décédé le 4 février 2005 à Toronto), fonde en 1971, à Toronto, un atelier de clavecins et de pianos, Hannaby & Co. Il effectue des recherches sur le clavecin et le clavicorde et construit des modèles d'après des originaux des 17e et 18e siècles, comme ceux des écoles de Londres et de Hambourg. Plus tard, il est plus actif dans la restauration de pianos. En 1990, il fonde JLH Lasersound, une compagnie de disques consacrée aux artistes canadiens.

Marvin, Stephen A.

Stephen A. Marvin, violoniste et violiste baroque, fabricant d'archets anciens (14 octobre 1951), étudie la fabrication d'archets auprès de William Salchow à New York et établit un atelier à Toronto en 1984. Il fait des archets des 17e et 18e siècles pour des instruments de la famille des violons et des violes. Il est membre de Tafelmusik.

Noy, Peter C.

Peter C. Noy, fabricant de flûtes traversières et flûtes à bec anciennes (Orillia, (Ont.), 28 août 1950), étudie la flûte traversière et la flûte à bec baroques (1982-87) en utilisant ses propres reproductions. Il est apprenti (1984-1987) en réparation d'instruments de la famille des bois à Toronto, chez Gary Armstrong Woodwinds, et effectue des recherches sur des instruments originaux de plusieurs collections européennes. Il fait des flûtes à bec et des flûtes traversières depuis 1988 et partage un atelier à Toronto avec Courtney Westcott. Ses instruments sont exposés assez fréquemment.

Zuchowicz, Dominik

Dominik Zuchowicz, fabricant de violons et de violes (Winnipeg, 26 mars 1949), apprend la réparation et la restauration de violons à l'atelier de James Croft and Son, à Winnipeg (1970-1974). En 1974, il établit son propre atelier dans cette ville, mais déménage l'année suivante à Ottawa. Zuchowicz produit des violons, altos et violoncelles anciens et modernes, ainsi que différentes violes de gambe. Il se spécialise dans les violoncelles, violons et violones baroques. Avec l'aide du CAC, il effectue des recherches sur des instruments de collection au Canada, aux États-Unis et en Europe. Il est spécialiste en restauration pour des collections appartenant à l'Orchestre symphonique de Boston et au New England Conservatory.

Beaupré, Yves

Yves Beaupré fabricant de clavecins (Montréal, 21 mars 1954) fait son premier clavecin en 1976. Il effectue des voyages d'études en Europe et aux États-Unis. Il possède un atelier à Montréal.

Boudreau, Jean-Luc

Jean-Luc Boudreau, fabricant de flûtes traversières et flûtes à bec (Montréal, 15 décembre 1958), étudie la musique à l'Université McGill et à l'Université Concordia. Il fabrique ses premières flûtes à bec et flûtes baroques à Montréal en 1981. Il étudie les instruments de collections européennes et se spécialise dans les flûtes traversières et les flûtes à bec baroques. Il offre aux amateurs et étudiants des instruments faits à la main par l'intermédiaire de sa compagnie Aesthe. Plusieurs de ses instruments font partie de la collection du Musée canadien des civilisations, à Ottawa. Il développe des techniques de tournage du bois et de perçage et d'utilisation d'originaux spécifiques en se servant des descriptions contenues dans Opera Intitulata Fontegara de 1535 et de l'observation d'instruments originaux.

Sigmund, Robert

Robert Sigmund, claveciniste, organiste et facteur de clavecins (Philadelphie, 17 octobre 1946) arrive au Canada en 1969 et commence, en 1972, à assembler des clavecins. Il fabrique des instruments à temps partiel et se spécialise dans la sonorisation et les mécanismes.

Autres facteurs de l'Ouest canadien

Edward R. Turner, qui confectionne l'inoubliable et très élaboré organistrum appartenant à la collection du Musée canadien des civilisations, établit un atelier à Vancouver en 1971 et crée des claviers anciens de la réputée collection Russell à l'Université d'Édimbourg. En 1985, il reprend l'art graphique. Les instruments du luthier de Saskatchewan, David Miller, sont reconnus non seulement pour leurs propriétés sonores mais aussi pour l'ornementation détaillée des reproductions. Edward Eames est actif en Colombie-Britannique et fabrique des instruments à vent ainsi que des instruments à cordes et des percussions, mais est connu pour son travail du cornet.

Facteurs d'Ottawa

À Ottawa, outre le fabricant Dominick Zuchovicz, les autres fabricants d'instruments incluent Robert Barclay et Thomas Strang, qui partagent un intérêt pour la fabrication de trompettes. Le fabricant d'archets et biologiste Bernard Walke s'intéresse aux matériaux substitutifs (tels la corne de bœuf pour l'ivoire) et travaille à Ottawa depuis 1984. Colin Everett, d'Ottawa, fabrique plus de 50 luths et ranquettes entre 1968 et 1978.

Autres facteurs du Québec

Ivo Loerakker, de Saint-Barthélemy (Qc), d'origine hollandaise, utilise du bois européen pour créer des répliques de violons Stradivarius. Jean-François Beaudin, facteur de flûtes et de flûtes à bec, voyage beaucoup pour étudier des originaux, afin d'effectuer ses reconstructions qui reproduisent généralement des instruments de Berlin. Denis Cormier, actif à Montréal, étudie la fabrication de violons baroques avec Willem Bouman à La Haye.

Autres facteurs

Le luthier Thomas Dorward (Denver, 29 juillet 1946), autre fabricant de la côte est, est propriétaire du Halifax Folklore Center. Dennis Waring, de Winnipeg, fabrique des psaltérions et des tympanons. Terry Philpot est un luthier qui travaille à Bethany (Ont.). Le film viking Terry's Lute, tourné en 1974, présente Philpot qui construit un luth ensuite exposé au Musée des beaux-arts du Canada. Michael Screiner, de Toronto, fait des luths et des violes et, en 1978, il fabrique une viole de gambe à partir d'un modèle de 1713 de Claude Pierray, de Paris.

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