Papineau-Couture, Jean | l'Encyclopédie Canadienne

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Papineau-Couture, Jean

Jean Papineau-Couture. Compositeur, pédagogue, administrateur (Montréal, 12 novembre 1916 - Montréal, 11 août, 2000). B.Mus. (New England Cons.) 1941, D.Mus. h.c. (Chicago Cons. College) 1960, LL.D. h.c. (Saskatchewan) 1967.

Papineau-Couture, Jean

Jean Papineau-Couture. Compositeur, pédagogue, administrateur (Montréal, 12 novembre 1916 - Montréal, 11 août, 2000). B.Mus. (New England Cons.) 1941, D.Mus. h.c. (Chicago Cons. College) 1960, LL.D. h.c. (Saskatchewan) 1967. Petit-fils de Guillaume Couture et de Mercédès Papineau, il étudia le piano dès 1922 avec sa mère, Marie-Anne Dostaler, puis avec Françoise D'Amour (1926-39) qui l'initia aussi à l'harmonie, la lecture à vue et l'histoire de la musique. Il travailla ensuite le contrepoint avec Gabriel Cusson (1937-40) et le piano avec Léo-Pol Morin (1939-40). Boursier du gouvernement du Québec (1940), il travailla au New England Cons. de Boston avec Quincy Porter (composition), Francis Findlay (direction d'orchestre) et Beveridge Webster (piano). Il étudia avec Nadia Boulanger à la Longy School de Cambridge, Mass. (1941-43); sous sa direction, il approfondit les grandes oeuvres de Stravinsky et l'écriture des compositeurs français tels Fauré, Ravel et Debussy.

La composition devint dès lors le centre de ses préoccupations. Le catalogue de ses oeuvres s'ouvre sur les Églogues composées à Cambridge. En juin 1944, après une année consacrée à l'enseignement, principalement du piano, au collège Jean-de-Brébeuf à Montréal, une nouvelle bourse lui permit de retourner auprès de Nadia Boulanger à Madison, Wisc., puis au lac Arrowhead, Cal. Un mécène amér., Arthur Sachs, l'invita à son ranch de Santa Barbara où il passa l'hiver avec sa femme et quelques privilégiés, dont cinq élèves de Nadia Boulanger, auxquels venaient parfois se joindre Stravinsky et sa femme Vera.

De retour à Montréal (1945), il fut chargé des cours de piano au collège Brébeuf, mais son enseignement fut surtout concentré au CMM (1946-63), où il enseigna la théorie, le solfège et la dictée, et à la faculté de musique de l'Université de Montréal (1951-82) dont il fut doyen (1968-73) et où il enseigna surtout les techniques d'écriture. Il est un des pionniers de l'élaboration d'un cours sur l'acoustique musicale basée sur les principes physiques de la résonance et replacée dans l'évolution de la composition musicale. Dans l'une ou l'autre des disciplines qu'il a enseignées, on discerne parmi ses élèves Marcelle Deschênes, Richard Grégoire, Jacques Hétu, François Morel, André Prévost et Gilles Tremblay.

Papineau-Couture a prolongé son action pédagogique en oeuvrant au sein d'organismes comme l'AMQ (cosecr., 1947-54; prés. 1961-63), l'APMQ (1948-52), les JMC (prés. de la section montréalaise, 1956-64), le Conseil canadien de la musique (prés., 1967-68), le Conseil provincial des arts du Québec (prés. de la sous-commission de la musique, 1962-64); d'autres organismes lui ont permis de poursuivre son travail de promotion de la musique canadienne, notamment le Centre de musique canadienne dont il est un des membres fondateurs (prés., 1973-74) et compositeur agréé, la LCComp (prés., 1957-59, 1963-66) dont une des sections allait devenir à Montréal la Société de musique canadienne (secr. 1959-67), puis la SMCQ (membre fondateur et prés., 1966-72). Il a également été vice-prés. (1976-77) puis prés. (1977-78) du Conseil canadien de recherches sur les humanités (Conseil de recherches en sciences humaines du Canada). Il a été membre du conseil d'administration de l'EMC. Il a reçu le Prix de musique Calixa-Lavallée 1962, la médaille du canadien de la musique (1973), le Prix Denise-Pelletier attribué par le MACQ (1981), le Diplôme d'honneur de la CCA (1986), et il a été nommé officier de l'Ordre du Canada (1968) et grand officier de l'Ordre national du Québec (1989). Le Prix du Gouverneur général pour les arts de la scène lui fut accordé en 1994.

RCI lui a consacré un coffret de sa collection Anthologie de la musique canadienne, paru en 1979 (6-ACM 4). Louise Bail Milot a publié en 1986 une importante monographie sur sa vie, sa carrière et son oeuvre. Vers 1992, il a commenca à déposer ses documents personnels à la BN du Q.

Outre quelques recensions de livres et de disques (The Canadian Music Journal, automne 1958, été 1959, hiver 1961), il a écrit dans Le Livre de l'année (Montréal 1958) et présenté de nombreuses communications, notamment devant la Ligue Amérique française (1944), à la Conférence internationale des compositeurs (Stratford, Ont., 1960), au congrès mondial de la Fédération internationale des JM (PDA, Montréal, juillet 1967) et devant la SIEM (Tunis, juillet 1972).

La musique de Papineau-Couture évolue entre un pôle de sensibilités et de sensations à peine réprimées et un pôle de pur cérébralisme où organiser s'avère un besoin de nature. Deux périodes cristallisent ces tendances qui peuvent être identifiées dans les 10 premières années de sa carrière : une période impressionniste, celle des Églogues, oeuvre témoin d'une époque révolue, seul vestige des années d'apprentissage; une période néoclassique qui débute avec la S uite pour piano, s'intensifie avec le Concerto grosso, la Sonate en sol, la Suite pour flûte et piano et la Suite pour piano et quatre vents, et aboutit au Concerto pour violon et orchestre de chambre, premier tournant avant celui des Pièces concertantes (1957-63) où la recherche d'une échelle trouve son mode de fonctionnement. Ces deux pôles se confondent parfois dans un désir d'appuyer une structure plus libre, une symbolique chatoyante, sur un parti pris quelconque : système, forme, texte ou argument. Ainsi en témoignent des oeuvres telles que Viole d'amour, Sextuor, Paysage et Chanson de Rahit qui empruntent aux Églogues leur mystique de la sonorité mais encadrée par les recherches d'une manière d'être néoclassique qu'il faut interpréter à la façon de Stravinsky, non pas comme un retour au passé mais comme une forme intellectuelle de rigueur et de précision. Le chemin parcouru va donc dans le sens d'une radicalisation des premiers procédés d'écriture tirant leur source de l'impressionnisme (modalité, bimodalité, polymodalité, gamme par tons, « majo-mineur » des accords de tierces simultanées, construction d'accords en quartes et quintes, etc.), passant par la tentation sérielle (Suite pour violon seul, Canons) et s'arrêtant à une utilisation personnelle des théories d'Hindemith (Concerto pour violon et orchestre de chambre), pour aboutir en dernier ressort à l'adoption du total chromatique employé d'abord par points d'ancrage (1950-63) puis, au-delà des recherches de la Fantaisie pour quintette à vent, par plans de clivage à partir de la Pièce concertante no 5. La forme traduira ce parti pris d'écriture; avec le Psaume CL, Papineau-Couture s'achemine vers un structuralisme de plus en plus accentué (les Pièces concertantes) et, dans les oeuvres Dyarchie, Complémentarité et Trio en quatre mouvements, vers un système de complémentarités (déjà en substance dans les Trois Caprices) qui permet d'exploiter la symétrie par plans de clivage aussi bien que par pivot central. (Voir aussi Composition - Solos et duos instrumentaux 2, Concertos et musique concertante.)

On a souvent jugé sévèrement le cérébralisme de Papineau-Couture sans s'arrêter peut-être à cette sensibilité qui court, qui harcèle des phrases aux accents syncopés ou, au contraire, s'arrête sur l'insistance d'un martellement agressif (tributaire d'une certaine agogie motorisée affectionnée en début de siècle). L'oeuvre du musicien propose pourtant des sonorités presque sensuelles (Oscillations, Obsession, Slano, Nuit), des poèmes qui parlent au coeur (Quatrains, Mort, Viole d'amour, Chanson de Rahit, Paysage, Le Débat du coeur et du corps de Villon), des pages qui renouent avec la virtuosité (Étude en si bémol mineur, Mouvement perpétuel, Concerto pour piano et orchestre, Complémentarité, Verségères). Il nous invite à rire avec lui dans la Suite Lapitsky ou même à retrouver parfois, comme par égarement, à travers Poème, Symphonie no 1, Quatuor no 1 ou Pièce concertante no 3, le monde des Bach-Beethoven-Brahms dans l'épaisseur des traits harmoniques ou, à travers Papotages, Prélude, Pièce concertante no 5 et le Concerto pour piano, celui des Stravinsky-Prokofiev dans l'ivresse insolite des sonorités d'orchestre. L'enregistrement de cette dernière oeuvre par Gilles Manny a remporté un prix du Festival du disque en 1969. Après avoir pris sa retraite de l'enseignement en 1982, alors qu'il fut nommé professeur émérite de l'Université de Montréal, Papineau-Couture a continué à produire en dépit des épreuves qui ont accablé sa vie personnelle. Ce furent d'abord des problèmes de santé qui, malgré leur gravité, atteindront moins son moral que l'absence occasionnée par la mort de sa femme, Isabelle.

Malgré tout, dans les 10 ans qui ont suivi, il aura réussi à composer pas moins de 13 oeuvres dont une pour piano (Idée, 1982), une pour guitare (Exploration, 1983), une pour alto (Prouesse, 1985), une pour violon et piano (Thrène, 1988) et trois pour des formations de chambre (Nuit polaire, 1986; Les Arabesques d'Isabelle, 1989; Célébration, 1990, oeuvre collective pour souligner les 40 ans de la LCComp et les 20 ans des NMC en 1991). Des pièces pour orgue marquent également la production de cette époque. Les ayant conçues pour satisfaire un désir vieux de 20 ans d'écrire pour des claviéristes débutant à l'orgue, Papineau-Couture a travaillé à un recueil dont les pièces graduées conviennent aux « premiers pas d'un organiste aux mains agiles ».

La recherche de timbres, cette recherche confrontée aux dilemnes que posent certains problèmes d'ordre technique, continue d'être au coeur de l'esthétique du compositeur. Par ailleurs, les procédés utilisés restent les mêmes alors que la thématique, elle, oscille entre la nostalgie et le jeu de la pure performance. Les titres demeurent significatifs à cet égard. D'une part, on retrouve les Nuit, Clair-obscur, Nuit polaire, Vers l'extinction, Thrène, Célébration et, de l'autre, les Idée, Exploration, Prouesse, Arcadie, Courbes, Quasipassacaille, Les Arabesques d'Isabelle... Entre les deux limites se situe l'homme de la cohérence, ce que le Papineau-Couture des Églogues, du Concerto grosso et de la Suite pour violon seul n'a jamais cessé d'être en 50 ans d'activité créatrice.

Voir aussi François Papineau-Couture, son fils.

COMPOSITIONS (Sélection)

Théâtre
Papotages / Tittle-Tattle, ballet : 1949 (Mtl 1950); grand orch; ms.

Éclosions, pantomime : 1961 (Mtl 1961); p, vn, bande; ms.

Plusieurs spectacles de marionnettes, dont Les Voleurs volés (1949), Sous la grande tente (1950), Le Rossignol (1962).

Écrits

Jean Papineau-Couture, « Que sera la musique canadienne? », Amérique française, II (oct. 1942).

« Training of composers », The Modern Composer and His World, John Beckwith et Udo Kasemets dir. (Toronto 1961).

Notes sur la « Pièce concertante no 1 », cours d'étude no 1 du Centre MC (Toronto 1961); réimpr. dans Musicien éducateur du Québec, V (no 1, 1974).

« Difficultés d'une carrière musicale au début du siècle », Le Devoir (Montréal, 2 juin 1962).

« Le Danger de la spirale de l'inflation devant la nouveauté », Jmc, XIV (juill. 1968).

J. PAPINEAU-COUTURE et Isabelle PAPINEAU-COUTURE, « Souvenirs » [Igor Stravinsky], CaCM, 4 (print.-été 1972).

« Regard sur près de cinquante années de création musicale », Cahiers de l'ARMuQ, 8 (mai 1987).

Orchestre

Concerto grosso : 1943, rév 1955 (Mtl 1947, 1957); orch chamb; BMIC 1958; RCI 156 et 6-ACM 4 (W. Pelletier).

Symphonie no 1 : 1948, rév 1956 (Mtl 1949, Tor 1957); grand orch; Ber (version 1956 en location); (version 1948) RCI 3 (J.-M. Beaudet).

Aria de la Suite pour piano : 1949; Ber (location).

Marche de Guillaumet extrait de Les Voleurs volés : 1952 (Tor 1952); orch moy; ms; CBC SMCD-5093 (Orchestre symphonique d'Edmonton).

Poème : 1952 (Mtl 1953); grand orch; Ber (location).

Prélude : 1953 (Mtl 1953); grand orch; Ber (location); RCI 90 et 6-ACM 4 (R. Leduc).

Trois Pièces : 1961 (Saskatoon 1962); ms.

Pièce concertante no 5« Miroirs » : 1963 (Mtl 1963); grand orch; ms; Disque souvenir PDA (OSM), RCI 597 (O métropolitain).

Suite Lapitsky : 1965 (Mtl 1966); grand orch; ms.

Oscillations : 1969 (Van 1969); orch moy; Ber 1975.

Obsession : 1973 (Mtl 1973); pt orch; ms.

Soliste(s) et orchestre

Concerto : 1952 (Mtl 1954); vn, orch chamb; BMIC 1960; RCI 117 (Brunet).

Ostinato : 1952; cdes, hp, p; Ber 1975.

Psaume CL : 1954 (Mtl 1955); sop, tén, SATB, org, vents : BMIC 1964; RCI 128 et 6-ACM 4 (Chorale Bach de Mtl).

Pièce concertante no 1« Repliement » : 1957 (Mtl 1957); p, orch cdes; BMIC 1961; Col MS-6285 (Orchestre symphonique de la SRC).

Pièce concertante no 2« Éventails » : 1959; vc, orch chamb; ms.

Pièce concertante no 3« Variations » : 1959 (Mtl 1959); fl, cl, vn, vc, hp, orch cdes; ms; RCI 293 et 6-ACM 4 (J. Beaudry).

Pièce concertante no 4« Additions » : 1959 (Saskatoon 1959); ht, orch cdes; Québec-Musique 1980.

Concerto : 1965 (Tor 1966); p, orch; Ber 1974; RCI 235, RCA CCS-1029 et 6-ACM 4 (Manny).

Paysage (Saint-Denys Garneau) : 1968 (Zagreb 1969); 8 chanteurs, 8 réc, pt orch; ms; RCI 299 et 6-ACM 4 (SMCQ).

Contraste (Papineau-Couture) : 1970 (Mtl 1970); v, orch; ms.

Clair-obscur : 1986; cbn, cb, orch; ms.

Nuit polaire (I. Papineau-Couture) : 1986; contralto, orch chamb; ms.

Musique de chambre

Sonate en sol : 1944 (rév 1953); vn, p; ms; RCI 92 (Brunet), RCI 438 et 6-ACM 4 (Staryk).

Suite : 1945; fl, p; ms.

Aria : 1946; vn; BMIC 1966; CBC Expo-29, RCI 245 et 6-ACM 4 (B.J. Hagen), Bar BUS-2851 et Everest SDBR-3203/6 (Staryk).

Suite : 1947; fl, cl, bn, cor, p; ms; CBC Expo-11 (Quin à vent de Tor).

Quatuor no 1 : 1953; quat cdes; Québec-Musique 1986; RCI 363 et 6-ACM 4 (Quat classique de Mtl).

Rondo : 1953; 4 flb; AMP 1957; RCI 502 (Ens Capriole).

Suite : 1956; vn; Peer 1966; RCI 222, RCA CCS-1016 et 6-ACM 4 (Staryk), (1967) CBC Expo-35 (L. Garnier).

Trois Caprices : 1962; vn, p; Peer 1971; RCI 243 et 6-ACM 4 (Staryk).

Fantaisie pour quintette à vent : 1963; fl, ht, cl, cor, bn; BMIC 1968; v. 1969; JMC C-30 et Alpha DB-95 (Quin à vent de Bruxelles).

Canons : 1964; quin cuivres; ms; 1981; Music Gallery Editions MGE-34 (Composers' Brass Group).

Dialogues : 1967; vn, p; Peer 1973; Centredisques CMC-3088 (L.-P. Pelletier).

Quatuor no 2 : 1967; quat cdes; Québec-Musique 1981; RCI 362 et 6-ACM 4 (Quat à cdes Orford).

Sextuor : 1967; ht, cl, bn, trio cdes; ms.

Nocturnes : 1969; fl, cl, vn, vc, clavn, guit, perc; ms.

Départ : 1974; fl alto; ms; Centredisques CMC-3088 (Aitken).

Trio en quatre mouvements : 1974; cl, al, p; ms.

Slanò : 1975; trio cdes; ms; 1987; Centredisques CMC-3088 (Accordes).

Verségères : 1975 (rév 1988); fl basse; ms; RCI 647 (Daoust), Centredisques CMC-3088 (Aitken).

J'aime les tierces mineures : 1976; fl; Trans-Atlantique (Paris) 1978.

Le Débat du coeur et du corps de Villon (F. Villon) : 1977 (rév 1979); réc, vc, perc; ms; RCI 498 et 6-ACM 4 (SMCQ).

Exploration : 1983; guit; ms.

Prouesse : 1985; al; ms; RCI 647 (Golani).

Arcadie : 1986; 4 fl; ms.

Thrène : 1988; vn, p; ms.

Les Arabesques d'Isabelle : 1989; fl, cor angl, cl, bn, p; ms.

Automne : 1992; orch chamb; ms

Vents capricieux : 1993; orch chamb; ms

Chocs sonores : 1994; perc. ; ms

Quatuor no 3 : 1996; ms

Appel : 1997 ; ob, bn, cor, tpt, piano; ms

Septet : 1997; ens de chamb; ms

Discussion animée : 1997; vn, piano ; ms

Trio pour violon, violoncelle et piano : 2000; ms

Clavier

Mouvement perpétuel : 1943; p; BMIC 1949; RCI 134 et 6-ACM 4 (Newmark).

Suite : 1943; p; BMIC 1959; RCI 251 et 6-ACM 4 (A.-S. Savoie), Mel SMLP-4023 (Kubálek), (« Rondo ») IRC-SA-1 (W. Stevens).

Deux Valses : 1944; p; FH 1955; RCI 397 et 6-ACM 4 (Holtzman).

Étude en si bémol mineur : 1945; p; Peer 1959; RCI 135 (J. Dufresne), CBC SM-78 et 6-ACM 4 (Ozolins), CBC SM-114 (Fialkowska).

Rondo : 1945; p 4-mains; BMIC 1951.

Aria : 1960; p; BMIC 1964; Wat CCM-2 (Cavalho).

Complémentarité : 1971 (rév 1984); p; ms; RCI 384 et 6-ACM 4 (J.-P. Sévilla).

Dyarchie : 1971; clavn; ms.

Nuit : 1978; p; Dob-Yppan 1987; RCI 647 (L.-P. Pelletier). Idée : 1982; p; Dob-Yppan 1988; Centredisques CMC-3088 (L.-P. Pelletier).

Vers l'extinction : org; 1987; ms.

Courbes : 1988; org; ms.

Quasipassacaille : 1988; org; ms.

Méandres : 1998; piano; ms

Choeur ou voix

Églogues (P. Baillargeon) : 1942; contralto, fl, p; Amérique française 1943; Allied ARCLP-4 (J. Dufresne), Hallmark RS-6 (Musica Antica e Nuova), RCI 647 (Daoust).

4 oeuvres pour v(x) sur textes liturgiques (1944-58) : Pater Noster, Ave Maria, Offertoire« Père, daignez recevoir » (mss), Te Mater (Alliance des chorales du Québec 1980).

Complainte populaire (anon) : 1946; sop, bar, p; ms; RCI 515 (Laferrière).

Quatrains (F. Jammes) : 1947; sop, p; Dob-Yppan 1986; RCI 148, CBC Expo-32 et 6-ACM 4 (Alarie), Centredisques CMC-1083 (Mailing).

Mort (F. Villon) : 1956; v alto, p; ms; (1988); RCI 647 (Jalbert contralto, Goyette p).

À Jésus, mon roi, mon grand ami, mon frère (A. Marie) : 1960; 2 sol, ch enfants; ms.

Viole d'amour (R. Lasnier) : 1966; SATB; ms.

Chanson de Rahit (Han Suyin) : 1972; v, cl, p; ms.

Lecture supplémentaire