Lamb, Arthur Stanley | l'Encyclopédie Canadienne

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Lamb, Arthur Stanley

Arthur S. Lamb, éducateur physique, médecin et administrateur, (16 septembre 1886, Ballarat, Australie - 4 septembre 1958). Lorsqu'Arthur S. Lamb émigre au Canada, il travaille pendant deux ans à titre de directeur de l'éducation physique du Y.M.C.A. de Vancouver.

Lamb, Arthur Stanley

Arthur S. Lamb, éducateur physique, médecin et administrateur, (16 septembre 1886, Ballarat, Australie - 4 septembre 1958). Lorsqu'Arthur S. Lamb émigre au Canada, il travaille pendant deux ans à titre de directeur de l'éducation physique du Y.M.C.A. de Vancouver. Par la suite, il s'inscrit au Springfield College, Massachusetts, où il obtient un B.A. en éducation physique en 1912. Il poursuivra ses études en médecine à l'université McGill à Montréal. Puis, en 1916, lors de la Première guerre mondiale, il est capitaine au sein du Corps de santé royal canadien en France et en Belgique.

Celui que l'on surnomme le « père » de l'éducation physique moderne au Canada fait ses débuts comme professeur à l'Université McGill en 1919. Il y organise le premier département d'éducation physique universitaire au Canada. Pendant plus de trente ans, il conserve cet emploi en conjuguant à son travail de multiples activités au sein d'organisations sportives nationales.

En 1933, il est un des fondateurs de l'Association canadienne pour l'éducation physique du Canada. Il préside cet organisme qui milite en faveur de l'activité physique au cours de trois mandats successifs, soit de 1933 à 1939.

Il fait également sa marque au sein de l'Association athlétique amateur du Canada pendant de nombreuses années. De 1925 à 1927, il occupe le poste de secrétaire et il est élu président en 1928. À l'intérieur de cet organisme régissant le code amateur au Canada, il est considéré comme un ultraconservateur qui défend farouchement l'idée d'une pratique sportive « pure » qui ne laisse aucune place aux professionnels. De plus, bien qu'il soit en faveur de la pratique d'activités physiques chez la femme, il doute sérieusement de la place des athlètes féminines au sein de l'élite sportive. Pour lui, le stress et les efforts que demande la compétition à haut niveau peuvent mettre sérieusement en danger la santé des participantes.

En dépit de ses opinions, son dévouement pour la cause sportive est total. Lors des jeux Olympiques de Paris (1924) et d'Amsterdam (1928), il occupe les fonctions de secrétaire et de gérant de l'équipe canadienne. En 1934, il fonde la Province of Quebec Amateur Track & Field Association et demeure président jusqu'en 1949. De 1934 jusqu'à sa mort en 1958, il met son expérience au service de l'organisation des Jeux de l'Empire (1934, 1938 et 1950), puis il œuvre au sein du conseil consultatif de l'Association canadienne des Jeux de l'Empire et du Commonwealth britanniques.

Au cours de son impressionnante carrière d'administrateur sportif, il s'implique également au sein de la division des Parcs et terrains de jeux de la Ville de Montréal.

En 1948, l'Association canadienne pour l'éducation physique du Canada lui décerne le prix R. Tait McKenzie en hommage aux nombreux services qu'il a rendus à sa profession. En 1953, il est récipiendaire de la Queen Elizabeth II Coronation Medal et sept ans plus tard, il est élu au Temple de la renommée olympique du Canada à titre de bâtisseur. En 1974, il est intronisé au temple de la renommée des sports du Québec.