Martin, Lucien | l'Encyclopédie Canadienne

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Martin, Lucien

Lucien Martin. Violoniste, chef d'orchestre, compositeur (Montréal, 30 mai 1908 - 29 octobre 1950). Licence de concert (École normale de musique, Paris) 1933. Il travailla d'abord le violon avec son père Cyrice, violoniste et luthier. À sept ans, Claude Champagne le présenta au Cons.

Martin, Lucien

Lucien Martin. Violoniste, chef d'orchestre, compositeur (Montréal, 30 mai 1908 - 29 octobre 1950). Licence de concert (École normale de musique, Paris) 1933. Il travailla d'abord le violon avec son père Cyrice, violoniste et luthier. À sept ans, Claude Champagne le présenta au Cons. national de Montréal qui lui décerna une médaille d'or. En 1916, il joua au Central Theatre de Biddeford, Me, où il fut applaudi comme « le jeune champion violoniste du monde ». Il étudia ensuite avec Albert Chamberland (1917-20), Alfred De Sève (1920-23) et Camille Couture (1923-25), et suivit des cours d'harmonie avec Georges-Émile Tanguay. Il joua dans plusieurs grandes villes des É.-U. (1925-28). De retour à Montréal, il poursuivit ses études avec Camille Couture. Gagnant du Prix d'Europe en 1931, il séjourna deux ans en France où il étudia avec Maurice Hayot. Il revint au Canada en juillet 1933 et donna la même année un concert au théâtre Impérial à Montréal et au Palais Montcalm à Québec. Il joua au Ladies' Morning Musical Club et surtout à la radio. Premier violon à l'orchestre des CSM, il en fut le soliste invité au deuxième concert le 4 février 1935, jouant le Concerto no 1 de Bruch, « interprétation emportée et technique sûre » selon La Presse du 5 février. Il fit un autre stage à Paris où il travailla avec Georges Enesco. Revenu à Montréal, il devint second violon du Quatuor à cordes Dubois (1937-38). À la fin des années 1930, il participa à de nombreuses émissions à la station radiophonique CKAC et pour « Les Joyeux troubadours » à la SRC. Chef d'orchestre, il dirigea notamment à l'auditorium Le Plateau (22 septembre 1948) et au stade Delorimier où son programme comprenait les Scènes mauresques de Miro. Il fit publier une seule composition, « La Chanson des belles », mélodie sur des paroles de Tristan Klingsor, créée par Jeanne Desjardins à l'émission « Sérénade pour cordes » de la SRC.