Charles James McNeil Willoughby (source primaire) | l'Encyclopédie Canadienne

Project Mémoire

Charles James McNeil Willoughby (source primaire)

« L'extrait en français n’est pas disponible en ce moment. Veuillez consulter l'extrait en anglais. »

Pour le témoignage complet de M. Willoughby, veuillez consulter en bas.


Prenez note que les sources primaires du Projet Mémoire abordent des témoignages personnels qui reflètent les interprétations de l'orateur. Les témoignages ne reflètent pas nécessairement les opinions du Projet Mémoire ou de Historica Canada.

Transcription

Je m’appelle Ann Chidwick, fille du Dr Charles James McNeil Willoughby, qui a obtenu un diplôme de la Toronto Medical School en 1916. Il était très impatient de participer à l’effort de guerre, et il s’est donc joint au British Medical Corps en 1916 en Angleterre, et a été envoyé sur un navire-hôpital à Basra, sur le Shatt-al-Arab afin de servir durant la Campagne de Mésopotamie. Il n’avait pas eu de formation en maladies tropicales. La malaria et la dysenterie (amibienne comme bacillaire) étaient des maladies communes, mais les traitements étaient décevants et elles causaient beaucoup de décès.

Il s’est finalement rendu en France, d’abord sur un navire-hôpital. Depuis ce navire, il s’est retrouvé dans un poste sur terre. Il n’a pas beaucoup parlé de la guerre des tranchées parce qu’il y avait tellement de choses écrites à ce sujet, mais l’une des histoires qu’il a écrites était:

« Durant notre avancée en France, je me suis souvenu avoir vu un « Richthofen Circus » bizarrement peint, qui était alors sous le leadership de Hermann Goering. Il volait très bas au-dessus de notre poste de secours, qui était une grange près d’une ferme, qui elle était le quartier général temporaire du bataillon. Le « flying circus » était apparemment en mission de repérage pour voir où nous nous étions rendus avant la nuit. Ce doute s’est rapidement confirmé. Alors que je revenais vers mon poste de secours, je n’ai trouvé aucun patient ayant besoin d’aide, alors je me suis rendu dans la ferme adjacente pour assister à une messe. C’est alors qu’a commencé le bombardement par les Allemands de l’endroit où nous étions. Malheureusement, un gros obus a atterri sur notre poste de secours, qui a été complètement démoli, et l’aide-soignant qui s’y trouvait n’a pas survécu.

C’est évident que j’ai été chanceux dans la vie. Lors d’une autre occasion, je me souviens d’un obus qui a explosé dans mon poste de secours. Le toit s’est effondré et a laissé une grosse bosse dans mon casque, mais je n’ai autrement pas été blessé. Tout en temps de guerre peut mener à différentes expériences dangereuses, et j’admets librement que j’ai été lâche lorsqu’il a été question de vrais tirs d’obus. Je ne pouvais comprendre comment certains officiers et hommes plus expérimentés ignoraient complètement les bruits des gémissements et des explosions des obus, jusqu’à ce que j’apprenne que leur philosophie était qu’on n’entend jamais un obus s’il nous est destiné. Ceux qui gémissent et explosent sont pour quelqu’un d’autre. »

Mais l’expérience de la guerre ne l’a jamais abandonné, et il accordait beaucoup de valeur à la liberté et la paix dans le monde.

Liens externes