Keith Flanigan (source primaire) | l'Encyclopédie Canadienne

Project Mémoire

Keith Flanigan (source primaire)

« J’étais le premier sorti et c’était mon travail d’ouvrir la trappe d’évacuation et ensuite de sortir en tête. Alors j’ai été le premier hors de l’appareil après l’ouverture de la trappe et j’ai atterri quelque part entre les deux lignes de front, c’était la rivière Maas »

Pour le témoignage complet de M. Flanigan, veuillez consulter en bas.


Prenez note que les sources primaires du Projet Mémoire abordent des témoignages personnels qui reflètent les interprétations de l'orateur. Les témoignages ne reflètent pas nécessairement les opinions du Projet Mémoire ou de Historica Canada.

Quelques pages du carnet de bord de Keith Flanigan.
Quelques pages du carnet de bord de Keith Flanigan.
Avec la permission de Keith Flanigan
Quelques pages du carnet de bord de Keith Flanigan.
Quelques pages du carnet de bord de Keith Flanigan.
Avec la permission de Keith Flanigan
Une photo avec une légende se lisant comme suit: "Présumé porté disparu du service actif - Maintenant présumé mort; McLean, George Daryll (Officier de vol), Mrs. G. D. McLean (épouse); Hopewell Ave., Ottawa.
Une photo avec une légende se lisant comme suit: "Présumé porté disparu du service actif - Maintenant présumé mort; McLean, George Daryll (Officier de vol), Mrs. G. D. McLean (épouse); Hopewell Ave., Ottawa.
Avec la permission de Keith Flanigan

Transcription

Mack McLean d’Ottawa et Bill Chapman de Meaford (Ontario), étaient mes deux meilleurs amis dans l’armée et je suis resté en contact avec eux jusqu’à ce qu’ils soient tués en 1945. Bon, on nous a dit que c’était un raid aérien spécial (sur Dresde en Allemagne) quand on est arrivés au briefing et on nous a dit que les russes étaient en train de rassembler des soldats pour attaquer l’Allemagne depuis le sud. Et que nous devions leur procurer un appui aérien en bombardant la ville de Dresde, ce qui nous avons fait. Et par la suite c’est devenu tristement célèbre, quand il a été affirmé qu’il n’y avait pas de soldats là-bas mais seulement des civils. Et que des milliers de civils ont été tués par l’incendie causé par les bombes ou à cause des bombardements eux-mêmes.

Mais évidemment, ce qui ressort le plus c’est la fois où on a été descendus en rentrant de Duisbourg le 21/22 février 1945. Bon, on a été pris dans un cône de projecteurs qui venaient de Dresde au dessus de la rivière Maas, M-A-A-S, et puis on a été attaqués par un avion de chasse, qui d’après les Américains au sol, a été descendu par notre mitrailleur de queue, bon, ils ne savaient pas que c’était le mitrailleur de queue mais notre mitrailleur de queue a descendu l’avion qui nous a attaqués. Et les soldats américains au sol l’ont vu tomber et ensuite on s’est tous préparés à sauter en parachute et le pilote a maintenu l’appareil. Le mitrailleur de queue a été tué et le navigateur a été gravement coupé mais il a pu sauter, d’après le rapport du ministère de l’Air, à la mère du mitrailleur de queue son parachute était détruit et il lui était impossible de sortir. Son corps n’a jamais été retrouvé. On a supposé qu’il était sorti ou qu’il était tombé avec l’avion et avait peut-être été incinéré.

Bon alors, quand j’ai atterri, j’étais le premier sorti et c’était mon travail d’ouvrir la trappe d’évacuation et ensuite de sortir en tête. Alors j’ai été le premier hors de l’appareil après l’ouverture de la trappe et j’ai atterri quelque part entre les deux lignes de front, c’était la rivière Maas mais grâce à la rivière j’ai atterri du côté allié. J’ai passé la nuit dans les buissons. Et le jour suivant, je me suis frayé un passage à travers les buissons et j’ai trouvé les lignes américaines et ils m’ont emmené à Eindhoven (Allemagne).

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