Musique pop au Québec (Canada français) | l'Encyclopédie Canadienne

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Musique pop au Québec (Canada français)

Les orchestres d'harmonie et fanfares militaires prennent aussi du galon sous l'influence britannique. Dès le début du XIXe siècle, Charles Sauvageau est l'un des premiers chefs canadiens-français à diriger de la musique d'harmonie patriotique et des orchestres de danse.
Carignan, Ti-Jean
Ti-Jean Carignan est le principal ambassadeur de la tradition celte chez les violonneux canadiens-français (avec la permission de la Bibliothèque nationale du Canada). Pour entendre le \u00ab Reel de Lévis \u00bb, un reel traditionnel québécois, cliquez sur le bouton \u00ab Son \u00bb (avec la permission de la Société Radio-Canada).

Musique pop au Québec (Canada français)

Origines
Le violon et la danse font partie des rassemblements canadiens-français de toutes classes sociales depuis la Nouvelle-France. Sous l'influence irlandaise, écossaise et loyaliste, les reels et les danses traditionnelles (gigue, quadrille, cotillon, etc.) deviennent un mélange complexe de traditions françaises et anglaises. À la fin des années 1830, on retrouve des chansons dans La Revue canadienne, l'Album littéraire et musical et Le Ménestrel. Des chansons populaires en feuilles commencent vraisemblablement à être publiées au Canada français après 1850.

Les orchestres d'harmonie et fanfares militaires prennent aussi du galon sous l'influence britannique. Dès le début du XIXe siècle, Charles Sauvageau est l'un des premiers chefs canadiens-français à diriger de la musique d'harmonie patriotique et des orchestres de danse. Les formations de cuivres gagnent encore en importance durant la deuxième moitié du siècle. À Québec, Joseph Vézina en dirige plusieurs.

Quelques chansons comme « Ô Canada mon pays mes amours » de Georges-Étienne Cartier (texte) et Célestin Lavigueur (musique), « Le Drapeau de Carillon » de Charles Sabatier et « Un canadien errant » d'Antoine Gérin-Lajoie sont restées. En 1880, l'« Ô Canada » d'Adolphe-Basile Routhier (texte) et Calixa Lavallée (musique) voit le jour dans sa version originale française. Des airs traditionnels sont aussi colligés dans des recueils tels que Chansons populaires et historiques du Canada (1863) de François-Alexandre-Hubert LaRue ou Chansons populaires du Canada (1865) d'Ernest Gagnon.

Le principe de l'enregistrement naît en 1877 avec l'invention du phonographe d'Edison. En 1899, Emile Berliner fonde la E. Berliner of Montreal afin d'obtenir les droits exclusifs de fabrication et de distribution de disques au Canada. En 1903, son fils Herbert Samuel ouvre à Montréal le premier studio d'enregistrement canadien. Malgré cette technologie, les disques canadiens-français des vingt premières années du XXe siècle seront principalement ceux d'artistes de France comme Alfred Fertinel, Henri Cartal et Victor Occelier.

Musique folklorique, country-western, trad, néo-trad et musiques du monde

C'est vraiment dans les années 1920 que l'on commence à enregistrer de la chanson folklorique et des musiques instrumentales celtiques exécutées par des artistes canadiens-français. Sur étiquette Starr, Columbia, Bluebird et Compo, ou autour des Veillées du bon vieux temps, organisées à Montréal à partir de 1919, plusieurs chanteurs ou groupes tels que Charles Marchand, Eugène Daignault, Ovila Légaré, Conrad Gauthier, Les Troubadours de Bytown, Madame Bolduc (La Bolduc) et le Quatuor Alouette vont faire revivre le folklore d'antan. Les versions de musique folklorique québécoise dans un style classique sont également en vogue. Des artistes lyriques comme Éva Gauthier, Paul Dufault, Alexandre Desmarteaux, Joseph Saucier, Salvator Issaurel, Hercule Lavoie, Placide Morency, Sarah Fisher, José Delaquerrière, Émile Gour, le groupe Le Trio lyrique (avec Lionel Daunais), le mouvement La Bonne Chanson (avec Charles-Émile Gadbois et Albert Viau) et les Variété lyriques vont donner des versions d'airs traditionnels. En collaboration avec Herbert Samuel Berliner, le producteur Roméo Beaudry jouera alors un rôle prépondérant dans l'industrie musicale canadienne-française naissante.

Parallèlement, des violoneux comme Joseph Allard, Arthur-Joseph Boulay, Joseph Bouchard, Isidore Soucy, Louis « Pitou » Boudreault, Ti-Jean Carignan et Ti-Blanc Richard jouent et enregistrent des reels, des cotillons, des quadrilles et d'autres danses d'origine française ou anglaise. On compte bien sûr aussi quelques joueurs d'accordéon, comme Alfred Montmarquette, Philippe Bruneau et Donat Lafleur, ainsi que des harmonicistes, comme Henri Lacroix, Louis Blanchette et Joseph Lalonde. Des danses et chants traditionnels continuent d'être publiés dans Le Passe-Temps, La Lyre, Le Terroir et Le Carillon. En 1927, 1928 et 1930, les Festivals du Canadien Pacifique de Québec sont des événements folkloriques notables.

Il ne fait aucun doute que le country-western québécois vient de l'influence des États-Unis, mais il se confond dès les années 1930 avec certaines manifestations de folklore, comme chez Joseph-Ovila LaMadeleine, Oscar Thiffault ou Les Montagnards laurentiens. Traditionnellement, l'histoire de la musique québécoise a fait remonter les débuts du country-western québécois au Soldat Roland Lebrun, à la fin des années 1930. À sa suite, on identifie des pionniers comme Paul Brunelle, Marcel Martel, Willie Lamothe, Roger Miron, Lévis Boulianne et Bobby Hachey. Plus près de nous, La famille Daraîche, Édith Butler, Georges Hamel, Renée Martel, Patrick Norman, Stef Carse, Véronic Dicaire, Manon Bédard, Gildor Roy, Mara Tremblay et Cayouche sont les plus connus.

En quelques décennies, le folklore paraît s'éloigner de ses racines, mais des artistes comme La famille Soucy, Les Cailloux, Les Cabestans, Les Quatre-vingts, Pierre Daigneault, Raoul Roy, André Lejeune, Jean-Paul Filion, Jacques Labrecque (il a fait découvrir Gilles Vigneault) et Pierre Daigneault continuent de le faire vivre à travers la musique populaire. La mise sur pied des Archives de folklore de l'Université Laval par Luc Lacourcière, lui-même inspiré par le travail de Marius Barbeau, et la diffusion de l'émission télé La soirée canadienne, ne sont que deux exemples concrets parmi d'autres des efforts investis pour préserver le folklore.

Le mélange des styles devient nettement plus conscient à partir des années 1970. Des artistes québécois et canadiens-français comme La bottine souriante, Garolou, 1755, Beausoleil Broussard, Barachois, Suroît, Le rêve du diable, Les Karrik, Cano, La vesse du loup, Barde, Breton-Cyr, Calixte Duguay et Donat Lacroix ont déjà une démarche artistique hybride. À partir des années 1990, la reprise du folklore par la jeune génération dans un style dit « authentique », comme chez Les tireux d'roches, La volée d'castors, Les langues fourchues, Le Vent du nord, Mauvais sort, Les charbonniers de l'enfer, La veillée est jeune, Légende ou Les chauffeurs à pieds, est qualifiée de « trad », alors que la reprise du même folklore avec une volonté claire de fusion des styles musicaux pop, comme chez Mes Aïeux, Les Batinses, Michel Faubert, Grand dérangement et Québecissime, est qualifiée de « néo-trad ».

Même si cela paraît étrange aux Québécois d'aujourd'hui, tous ces artistes appartiennent désormais aux musiques du monde (world beat). À l'inverse, beaucoup d'artistes du Québec moderne qui sont originaires d'autres pays ont produit un répertoire aux sonorités « exotiques » pour les natifs du Canada. Du nombre, citons Bia, Lhasa de Sela, Jamil, Dobacaracol, Les frères Diouf et Soraya Benitez.

Musique populaire de grande consommation et chanson québécoise

Les premiers artisans de la musique populaire québécoise de grande consommation subissent l'influence du style crooner (né aux États-Unis en 1925), mais aussi de la chanson de charme de France. De ces artistes, Albert Marier, Fernand Perron (Le Merle rouge), Roméo Mousseau, Ludovic Huot, Jean Lalonde, Fernand Robidoux, Georges Beauchemin, Lionel Parent, Claude Blanchard, Fernand Gignac, Alys Robi et Robert l'Herbier sont sans doute les plus connus. Ces chanteurs deviennent des têtes d'affiche des cabarets et des radios, où des animateurs comme Guy Mauffette, Jacques Normand et Fernand Robidoux jouent également un rôle clé dans l'évolution de l'industrie musicale québécoise. La musique pop d'alors est très proche du jazz swing populaire et elle côtoie celle de grands personnages comme Oscar Peterson, Oliver Jones et Charles Biddle (père), qui incarnent l'époque des folles nuits de Montréal. En 1948, les cabarets de variété du Faisan doré à Montréal et Chez Gérard à Québec voient le jour. L'année suivante, le palmarès de la chansonnette Radio 49 est le premier à lister les succès au Québec.

Si la décennie 1950 voit l'émergence de la « grande chanson » (Félix Leclerc, Claude Léveillée, Raymond Lévesque) et l'avènement du rock and roll, il ne faut pas négliger les artisans de la musique populaire que sont Dominique Michel, Paolo Noël, Aglaé, Pierre Sénécal, Guylaine Guy, Colette Bonheur, Yoland Guérard, Claude Valade, Lucille Dumont et Monique Leyrac. En 1957, l'imprésario Yvan Dufresne lance le chanteur de charme québécois Michel Louvain, qui fait pâmer tant de jeunes filles. Peu après, l'histoire traditionnelle met l'accent sur la division entre chansonniers et yé-yé, mais la réalité de plusieurs artistes d'époque comme Les Alexandrins, Tex Lecor, Claude Dubois, Jacqueline Lemay, Ginette Ravel, Lucien Hétu ou Pierre Perpall paraît dépasser ces catégories aux contours flous. À ce moment, le palmarès de La Presse donne un bon indice des modes en musique pop au Québec. En avril 1964, le chansonnier Claude Léveillée devint le premier artiste pop québécois à se produire à la Place des arts à Montréal.

Dans les années 1970 et 1980, on parle plus souvent qu'autrement des auteurs-compositeurs-interprètes québécois comme Robert Charlebois, Plume Latraverse et Paul Piché, pour ne nommer que ceux-là. Ce faisant, on s'attarde moins aux simples interprètes comme Nicole Martin, Emmanuelle, Renée Claude, Isabelle Pierre, Fabienne Thibeault, Patsy Gallant, Nanette et Boule Noire, René Simard, le groupe disco Toulouse (avec Judy Richards), Ginette Reno, Céline Dion, Pier Béland, Belgazou, Marie Carmen, Johanne Blouin, Mitsou, Joe Bocan, Martine Saint-Clair, Martine Chevrier, Marjo, Diane Tell, Marie Philippe, Marie-Michèle Desrosiers, Mario Pelchat, Laurence Jalbert et Julie Masse. On parle également peu des auteurs-compositeurs-interprètes francophones hors Québec, comme Robert Paquette, Angèle Arsenault, Roch Voisine et le groupe Hart Rouge. Bien sûr, les paroliers tels que Stéphane Venne et Luc Plamondon retiennent l'attention, surtout lorsqu'il est question de comédies musicales à succès comme Starmania et Notre-Dame de Paris. Or, d'autres comédies musicales québécoises comme La légende de Jimmy, Cindy, Demain Matin, Montréal m'attend, Pied-de-poule, Vis ta vinaigrette, Nelligan, et plus récemment, Dracula, Don Juan (avec Jean-François Breau), Roméo et Juliette et Le Petit Prince ont aussi marqué la musique pop du Québec.

Depuis 1990, les distinctions entre artistes tendent à s'atténuer, mais des interprètes comme Marie-Denise Pelletier, Luce Dufault, Nancy Dumais, Isabelle Boulay, Natasha St-Pier, Bruno Pelletier, Lynda Lemay, Dany Bédar, Nicola Ciccone, Ima, Gabrielle Destroismaisons et Caroline Néron semblent être moins appréciés de l'intelligentsia québécoise que des auteurs-compositeurs-interprètes plus proches des racines chansonnières comme Jean Leclerc (Jean Leloup), Pierre Lapointe ou Ariane Moffatt. Des artistes acadiens lancés sur Distribution plages comme Marie-Jo Thério, Fredric Gary Comeau et Zéro Celsius demeurent également marginalisés au Québec. En revanche, les Festivals en chanson de Granby, de Petite-Vallée et de Tadoussac aident à révéler de nouveaux talents. Il en va de même des controversés concours télévisés comme Star Académie et Canadian Idol, qui ont notamment amené Wilfred Lebouthiller, Marie-Élaine Thibert, Annie Villeneuve, Éva Avila et Stéphanie Lapointe à sortir de l'ombre.

Rock and roll, yé-yé, pop rock, rock progressif et metal

C'est dans les années 1950 que le premier rock and roll québécois émerge d'un mélange d'influences country-western, jazz, rhythm and blues et crooners chez des artistes tels que Les Jérolas (Jean Lapointe et Jérôme Lemay), Aglaé, Roger Miron, Léo Benoît, Jen Roger et Dean Edwards. Pendant presque toute la décennie 1960, le rock and roll québécois est dominé par le mouvement yé-yé, avec des groupes comme Les Classels, Les Hou-Lops, Les Gendarmes, Les Mégatones, Les Lutins, Les Baronets, César et les Romains, Les Bel-Canto, Les Sultans, Les Excentriques, Les Sinners, Les Miladys et Les Aristocrates. Quelques artistes solos associés au yé-yé comme Nanette Workman, Tony Roman, Jenny Rock, Joël Denis et Patrick Zabé font aussi leurs premières armes dans les années 1960. L'émission télé Jeunesse d'aujourd'hui et le travail du producteur Denis Pantis aident énormément à la diffusion du mouvement. À la fin de la décennie 1960, on dit que le rock québécois est transformé par Robert Charlebois, Louise Forestier et l'Osstidcho.

Dans les années 1970, la scène rock québécoise est d'abord marquée par une panoplie de groupes pop et rock progressif dont Beau dommage, Harmonium, Offenbach, Corbeau, Octobre, Aut'Chose, Maneige, Abbittibbi, Morse Code, Contraction, le Ville Émard Blues Band, UZEB et Sloche sont les plus beaux fleurons. Depuis cette époque, de très nombreux artistes ont contribué à ce qu'il convient de désigner comme le pop rock québécois : Michel Pagliaro, Jean-Pierre Ferland et le réalisateur André Perry, Plume Latraverse, Claude Dubois, Breen Leboeuf, Gerry Boulet, Les BB, France d'Amour, Vilain Pingouin, Les Parfaits salauds, Noir Silence, Éric Lapointe, Rudeluck, Zébulon, Garou, Andrée Watters, Yelo Molo, Les cowboys fringants, Daniel Boucher, Fred Fortin, Capitaine révolte, Marie-Chantal Toupin, Les Trois Accords, Martin Deschamps, Les Respectables, Projet Orange, Richard Petit, Mononc Serge, Simple Plan, Karkwa, WD-40, Les Breastfeeders, Malajube, Marie-Mai Bouchard, Anik Jean, les Porn Flakes, etc. Le rock alternatif et le metal des Voivod, Grim Skunk, Groovy Aardvark, Kermess, Anonymus, BARF, TSPC, Kataklysm, Martyr, Quo Vadis et Cryptopsy plaît à un public généralement jeune.

Autres styles

Rap et Hip Hop
Parce que le style rap relève dans les premiers temps de milieux marginalisés, il demeure ardu d'en retracer précisément les origines au Québec. Cependant, la proximité entre Montréal et New York nous porte à croire qu'il est déjà présent au commencement des années 1980. À toutes fins pratiques, et en faisant abstraction de la chanson grand public « Ça rend rap » (1984) du groupe humoristique Rock et belles oreilles, nous pouvons considérer French B comme la première formation rap québécoise à laisser une trace (« Je m'en souviens » 1989). Au tournant des années 1990, le Mouvement rap francophone (M.R.F.) influence positivement le développement du Hip Hop. À sa suite, les LMDS, Jodie Resther, K-Maro, KC LMNOP, Dubmatique et No Déjà s'illustrent, mais toujours modestement. Depuis la critique publique portée par le Collectif 83 à l'ADISQ en 2002, le Hip Hop tourne davantage sur les ondes radios et à la chaîne télé Musique Plus. L'année 2004 voit la mise sur pied du Gala Montréal Underground, un événement annuel qui célèbre les artistes rap émergents. Chez les nouveaux venus, les Loco Locass, Muzion, Sans Pression, Psychose poétik, 01 Étranjj, Taktika, Accrophone, La Constellation, Atach Tatuq, Black Taboo, Sir Pathetik, ArseniQ-33, ZPN, Yvon Krevé et D-Natural sont les plus connus. Hors Québec, le groupe rap acadien Jacobus et Maleco est celui qui semble se démarquer le plus.

Techno et musique électronique

On reconnaît généralement l'organisation de la première soirée Solstice, au Musée d'Art contemporain de Montréal en 1993, comme le début de la musique techno et des raves au Québec. En collaborant à cet événement fondateur et en mettant sur pied la maison de disques Turbo Records en 1998, DJ Tiga a joué un rôle clé dans l'avènement du style à Montréal. L'année 2006 était celle de la douzième édition du Bal en blanc, un événement techno tenu annuellement au Palais des congrès de Montréal. Aujourd'hui, les principaux représentants de la scène techno québécoise sont DJ Champion, Plaster, Millimetrik, Misstress Barbara, DJ Maus, Freeworm et Les jardiniers. En revanche, il faut dire que la musique électronique québécoise rejoint davantage le grand public lorsque des artistes comme Laymen Twaist, Bran van 3000, Lili Fatale, Ariane Moffatt, Daniel Bélanger, Yann Perreau et Stefie Shock produisent une musique pop aux influences techno.

Chansons humoristiques

Même si nous pouvons trouver moult exemples de chansons comiques dans le folklore canadien-français, il semble que la chanson ne soit pas clairement un art populaire séparé du théâtre, des monologues, du burlesque et des autres manifestations de variétés avant 1960. Depuis la Révolution tranquille, de nombreux groupes d'humoristes comme Les Cyniques, Paul et Paul, Sol et Gobelet, Ding et Dong, Réal V. Benoît, Les Foubracs, Rock et Belles oreilles (RBO), Les Bleu poudre, François Pérusse, le Boum Ding Band, Crampe en masse, Les Grandes gueules, Ringo Rinfret, Chick'n'Swell, Les Denis Drolet, Laurent Paquin et Patrick Groulx se sont taillés une place respectable dans le paysage musical québécois avec leurs chansons pop.

Chansons pour enfants

Au Québec, il semble que la chanson populaire spécifiquement destinée aux enfants naisse avec la génération Passe-Partout (d'après la célèbre émission télé), au tournant des années 1980. Nathalie Simard enregistre aussi des chansons pour enfants qui connaissent du succès dans les années 1980. Plus récemment, les Carmen Campagne, Annie Brocoli, Caillou, Shilvi, et Arthur L'Aventurier ont renouvelé le style.

Premières Nations

Chez les autochtones, c'est Gilles Sioui et, surtout, le duo Kashtin (Claude McKenzie, Florent Vollant) qui connaissent le succès le plus remarquable. Or, cette éclatante réussite sera presque aussitôt assombrie par la Crise d'Oka de 1990. Pourtant, le style révélé par Kashtin semble assez fidèle au mélange de country-western, de blues et de rock populaire qui caractérise les artistes autochtones en général.

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