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Orientation des carrières

Orientation des carrières. Les enfants musicalement doués qui désirent étudier sérieusement la musique sont habituellement conseillés par leurs professeurs - scolaires ou privés.

Orientation des carrières

Orientation des carrières. Les enfants musicalement doués qui désirent étudier sérieusement la musique sont habituellement conseillés par leurs professeurs - scolaires ou privés. Malgré les efforts déployés un peu partout, il n'existe pas de tests d'aptitudes musicales suffisamment valables ou utilisés de manière systématique au Canada. Il reste les évaluations écrites et les commentaires des examinateurs de conservatoires et des juges de festivals, qui sont souvent d'un grand secours quand il s'agit d'éclairer les enfants - et leurs parents - dans le choix ou non d'une carrière musicale.

Au Canada, les écoles professionnelles de musique (universités, conservatoires et collèges communautaires) offrent des cours d'interprétation en musique classique, populaire et jazz, en matières théoriques et composition, en musicologie et éducation musicale. Après avoir subi les examens d'admission, les étudiants peuvent choisir l'une ou l'autre spécialité. Mais on les renseigne peu sur les besoins réels à pourvoir. En fait, peu d'écoles préparent à des métiers tels que ceux d'arrangeur de musique populaire, d'éditeur musical, de facteur d'instruments, de producteur ou réalisateur (radio, enregistrement, télévision, cinéma), de directeur musical, d'ingénieur du son, de critique musical, de musicothérapeute, de bibliothécaire ou d'archiviste musical, de conservateur de musée, d'organisateur de concerts ou bien de publicitaire, de manager ou de relationniste, etc.; bien qu'une formation de musicien de concert ne soit pas nécessaire pour remplir ces postes, des collèges proposent toutefois des cours dans quelques-uns de ces domaines (voir Collèges communautaires). De tels emplois se multiplient, mais, souvent mal préparés à faire le choix, les étudiants se dirigent vers les carrières classiques : professeur scolaire ou privé, musicien d'orchestre, artiste lyrique, maître de chapelle, enseignant au niveau postsecondaire. En général, les diplômés tendent à ignorer l'ouverture d'esprit et la souplesse pourtant nécessaires dans un marché de la musique où la concurrence est inévitable et des plus vives.

Quant aux jeunes interprètes professionnels qui se consacrent à la musique classique, des cours ont parfois été prévus afin de développer leurs facultés de communication, musicales ou non, et de les aider à mieux s'insérer dans le monde du travail et à trouver leur public (c'était le but du programme Music Performance and Communication que l'Université de Toronto offrit de 1987 à 1990). Ces cours ont offert des ateliers en improvisation, métiers de la scène, art oratoire, art dramatique, mouvement, neurolinguistique et musicothérapie, et des séminaires sur la publicité, la manière de traiter un contrat et autres considérations commerciales. Des documents existent dans lesquels les musiciens d'orchestre qui se préparent à des auditions - ou qui cherchent à conserver leurs postes - peuvent trouver des conseils pratiques.

À quoi sert de former des musiciens dans le moule traditionnel, alors que la demande diminue. Les éducateurs n'ont pas prêté suffisamment attention à l'influence grandissante de la technologie et aux débouchés qui se créent grâce à elle. Pour remédier à la situation, il faut améliorer et généraliser l'orientation des étudiants.

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