Flynn, Pierre | l'Encyclopédie Canadienne

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Flynn, Pierre

Pierre Flynn. Auteur-compositeur-interprète, claviériste (Québec, 17 mai 1954).

Flynn, Pierre

Pierre Flynn. Auteur-compositeur-interprète, claviériste (Québec, 17 mai 1954). En 1971, avec Mario Légaré (basse), Jean Dorais (guitares) et Pierre Hébert (batterie), il fonda à Montréal le groupe rock Octobre dont il écrivit la plupart des chansons et qui devint l'un des principaux groupes pop québécois des années 1970. Le groupe enregistra chez Trans-World puis chez CBS. Après la disparition d'Octobre en 1982, Flynn écrivit des musiques pour Louise Forestier, Pauline Julien et Joe Bocan, ainsi que pour des films, des comédies musicales, des spectacles de danse et de théâtre.

Flynn donna ses premiers spectacles seul au Club Soda de Montréal, en mai 1984, alors que paraissait le 45t. « Possession ». Il parcourut les cafés et les petites salles où son style intimiste commença à lui gagner un nouveau public. Accompagné du guitariste Réjean Bouchard, il fit sa rentrée, à l'automne 1985, à la Licorne de Montréal. En 1987, il enregistra Le Parfum du hasard (Audiogram AD-10014), qui allait lui valoir le trophée Félix du micr. rock de l'année 1988, et il effectua une tournée du Québec. « Sur la route » et « Marcher tout seul » se classèrent aux premiers rangs du palmarès Radio-Activité en 1988. La même année, il écrivit la musique du documentaire Un cirque en Amérique de Nathalie Petrowski. En 1989, il composa « Dors Caroline », dont la chanteuse Johanne Blouin fit un succès, et participa aux retrouvailles d'Octobre dont le spectacle clôtura le Festival international de jazz de Montréal. Comme plusieurs membres de groupes pop des années 1970, Flynn a mis plusieurs années avant de revenir à la scène et trouver sa voie. D'abord musicien, c'est aussi un auteur à l'inspiration profondément américaine, dont les chansons baignent dans un parfum de mystère. « Personne d'autre au Québec ne s'aventure avec autant de bonheur que Flynn dans les sentiers du rythm 'n blues et du funky » disait Pierre Cayouette dans Le Devoir.

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