Plumes d'oiseau | l'Encyclopédie Canadienne

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Plumes d'oiseau

Les plumes sont propres aux oiseaux et c'est d'ailleurs ce qui les caractérisent dans le règne animal.

Geai bleu
Le Geai bleu est pratiquement omnivore, il se nourrit de fruits, d'insectes et de graines, mais aussi d'oeufs d'autres oiseaux et d'oisillons (Corel Professional Photos).
Martinet à gorge blanche
C'est un des oiseaux les plus gracieux. Ainsi, son nom, en anglais, \u00ab swift \u00bb vient de son vol rapide et acrobatique (Macmillan Illustrated Animal Encyclopedia).
Épervier brun
L'Épervier brun et l'Épervier de Cooper chassent presque exclusivement des petits oiseaux (photo par Brian M. Wolitski).
Coulicou à bec noir
Nombre de coulicous pratiquent le parasitisme de la reproduction, en pondant leurs oeufs dans les nids des autres oiseaux (oeuvre de Claire Tremblay).
Cardinal (gros plan)
(Adobe)
Geai du Canada
Le plumage du Geai du Canada est duveteux et épais (Corel Professional Photos). Pour entendre le cri du Geai du Canada, cliquez sur le bouton \u00ab Son \u00bb (avec la permission de Monty Brigham, Bird Sounds of Canada).
Colibri à gorge rubis
Les colibris mâles présentent une étonnante variété de tailles, de formes, de couleurs et de plumage (Corel Professional Photos).
Labbe parasite
Les labbes harcèlent sans merci les autres oiseaux, les obligeant à régurgiter leur nourriture dont les labbes se saisissent d'un coup (oeuvre de Claire Tremblay).
Merle-bleu azuré
Le Merle-bleu azuré (S. currucoides) se reproduisent dans certaines régions de l'Ouest canadien (photo par Brian M. Wolitski).
Merle-bleu se posant
Les merles-bleus nichent dans des cavités naturelles ou creusées par les pics, ou encore dans des nichoirs (Corel Professional Photos).
Étourneau sansonnet
Originaire d'Europe, cet oiseau s'est étendu dans le monde entier. Il s'approprie les nids (placés dans des cavités) de nombreuses espèces d'oiseaux indigènes (Corel Professional Photos). Pour entendre le cri de l'Étourneau sansonnet, cliquez sur le bouton \u00ab Son \u00bb (avec la permission de Monty Brigham, Bird Sounds of Canada).

Les plumes sont propres aux oiseaux et c'est d'ailleurs ce qui les caractérisent dans le règne animal. Elles se sont probablement développées à partir d'écailles semblables à celles des reptiles modernes afin de maintenir constante la température de leur corps. Les plumes sont des structures complexes, habituellement composées d'un rachis, du vexille, de barbes, de barbules, de barbicelles et parfois de duvet, comme chez la Gélinote (voir gélinotes, lagopèdes et tétras). Elles sont légères, mais peuvent être extrêmement rigides selon leur fonction et leur emplacement sur le corps.

Types de plumes

Les plumes de vol ou rémiges comprennent les rémiges primaires (larges plumes à l'extrémité des ailes) et les rémiges secondaires (à l'intérieur des ailes). Elles permettent, avec les plumes de la queue (rectrices) de maîtriser le décollage, la direction et l'arrêt. Les plumes de contour, qui incluent toutes les plumes du corps, donnent sa forme à l'oiseau. Le duvet, particulièrement abondant chez les oiseaux aquatiques et les plumules sont les petites plumes cachées sous les plumes de contour qui augmente l'isolation.

Certaines plumes très spécialisées, notamment les vibrisses autour du bec des espèces d'oiseaux qui s'alimentent la nuit (p. ex. les engoulevents) ou le duvet poudreux des hérons, peuvent très bien ne pas ressembler à des plumes. Certaines plumes sont très belles, notamment celles de la queue des paons ou les plumes d'ailes des engoulevents africains. Les plumes poussent à des endroits précis sur le corps de l'oiseau, le long des lignes de la ptérylie, dont la forme et l'emplacement varie selon l'espèce et qui s'avèrent très utiles pour la classification des oiseaux.

Mue

Les oiseaux muent au moins une fois par année. Les plumes du corps muent graduellement, mais chez certains groupes, comme chez les oies, toutes les plumes de vol tombent simultanément, laissant l'oiseau incapable de voler jusqu'à ce que poussent ses nouvelles plumes. Les plumes peuvent changer de couleur au fil des saisons, comme chez le tangara écarlate, ou de forme entre les mues à cause de l'usure, comme chez le Bruant des neiges (voir passerins et bruants) et l'étourneau. La couleur originale peut ternir à force d'être exposée à la lumière et aux éléments naturels. Chez beaucoup d'espèces, le plumage des jeunes oiseaux diffère considérablement de celui des adultes (p. ex. chez le Vacher à tête brune), et celui des femelles diffère de celui du mâle. Ainsi, la forme et la couleur des plumes peuvent servir à déterminer l'âge et le sexe des oiseaux, notamment chez les oiseaux aquatiques.

Nombre de plumes

Le nombre de plumes peut varier d'une saison à l'autre. Par exemple, les oiseaux qui vivent sous un climat froid tel que celui des régions arctiques ou subarctiques du Canada peuvent avoir plus de plumes en hiver qu'en été, comme chez le Mésangeai du Canada. Au Canada, le à gorge rubis, avec ses 940 plumes, est l'oiseau qui a le moins de plumes, tandis que le colibri has the fewest feathers, with 940; the tundra cygne siffleur, avec ses 25 216 plumes, est celui qui en a le plus. Un grand nombre d'espèces de petits passereaux en ont entre 1119 et 4607. Les gros oiseaux en ont plus que les petits et, comparativement au poids du corps, le plumage des gros oiseaux est plus léger que celui des petits oiseaux.

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