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Prince Albert

Prince Albert, Saskatchewan, constituée en tant que ville en 1904, population de 37 756 habitants (recensement de 2021), de 35 926 habitants (recensement de 2016). Prince Albert est située sur la rive sud de la rivière Saskatchewan Nord, près du centre géographique de la province. Surnommée la « Porte du Nord », Prince Albert donne sur les Prairies, au sud, et sur des forêts parsemées de nombreux lacs, au nord. C’est la troisième plus grande ville de la Saskatchewan.

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Éditorial : Le drapeau de George Stanley et le « symbole nettement canadien »

L'article suivant est un éditorial rédigé par le personnel de l'Encyclopédie canadienne. Ces articles ne sont pas généralement mis à jour.


Le premier ministre Lester Pearson et John Matheson, un de ses députés libéraux, sont généralement considérés comme les pères du drapeau du Canada. En 2015, leurs noms ont été au cœur des hommages et des commémorations qui marqueront le 50e anniversaire de la création du drapeau. On oublie cependant souvent le rôle joué dans la naissance de ce symbole emblématique par George Stanley.

événement historique

Inauguration du monument de Taras Shevchenko à Winnipeg

Les écrivains et poètes ukrainiens canadiens ont su créer une littérature en langue ukrainienne florissante au Canada. Au début des années 1960, la communauté ukrainienne recueille 175 000 $ pour ériger un monument à Taras Shevchenko, le poète national ukrainien, sur le terrain de l’Assemblée législative du Manitoba. Près de 25 000 Canadiens d’origine ukrainienne assistent à l’inauguration par le premier ministre John Diefenbaker. Depuis 2006, la Fondation Shevchenko décerne le Prix du livre Kobzar, d’une valeur de 25 000 $.

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Drapeau national du Canada

Le drapeau national du Canada, surnommé drapeau canadien ou unifolié, se compose d’un champ rouge au milieu duquel un carré blanc arbore une feuille d’érable rouge stylisée à 11 pointes. Contre toute attente, un comité mixte du Sénat et de la Chambre des communes vote en faveur du drapeau actuel en 1964. Après des mois de débats, le Parlement adopte la version définitive qui est sanctionnée par proclamation royale et devient officiellement le drapeau national le 15 février 1965.

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Crise des missiles cubains

La crise des missiles cubains a duré du 16 au 28 octobre 1962. L’Union soviétique avait stationné des missiles nucléaires à Cuba, ce qui constituait une menace pour les États-Unis et le Canada. Le monde entier s’est trouvé au bord d’une guerre nucléaire. Les Forces armées canadiennes ont été mises en état d’alerte accrue. La réponse hésitante du premier ministre John Diefenbaker envers la crise a détérioré les relations déjà tendues entre le Canada et les États-Unis, et a mené à la chute de son gouvernement en 1963.

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Exercice Tocsin B

Tocsin B est un exercice national de préparation à une attaque nucléaire, d’une durée de 24 heures, qui s’est déroulé du 13 au 14 novembre 1961. Il était le dernier de trois exercices de survie nationaux baptisés Tocsin en 1960 et 1961. Il s’agit aussi de l’exercice de défense civile le plus important et le plus largement publicisé jamais tenu au Canada. Cet exercice organisé par l’armée canadienne durant la Guerre froide simulait les effets d’un affrontement thermonucléaire au Canada. Ses objectifs étaient de voir comment l’État alerterait la population canadienne d’une telle attaque, et comment le gouvernement continuerait à fonctionner pendant la crise. En sensibilisant la population au potentiel de dévastation d’une attaque nucléaire, Tocsin B a fait découvrir aux Canadiens et Canadiennes les enjeux de la Guerre froide.

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Red Ensign canadien

Le Red Ensign canadien a été le drapeau national du Canada de 1868 à 1965, jusqu’à ce qu’il soit remplacé par l’unifolié, le drapeau arborant la feuille d’érable. Dérivés du pavillon des navires marchands britanniques, dont l’origine remonte à 1707, les trois versions du Red Ensign canadien officiel portent les armoiries du Canada de 1868, 1921 et 1957.

Bien que jamais officiellement adopté comme drapeau national, la version canadienne du Red Ensign (le «Red Ensign canadien») représente le pays comme une nation au pluriel jusqu’en 1965, moment où il est remplacé par le drapeau national à la feuille d’érable. En effet, il était «le drapeau canadien par défaut», et est décrit par Lord Stanley, gouverneur général en 1891, comme «le drapeau qui est à présent considéré le drapeau du Dominion reconnu en mer et à terre».

Le «pavillon», terme générique qui désigne un drapeau utilisé pour identifier l’origine d’un bateau, est souvent «dérivé du drapeau national et, donc, lui est subordonné». Dans le cas du Red Ensign canadien, il s’agit d’un dérivé du pavillon arboré par la marine marchande britannique, ce qui en fait, dans les mots d’un historien, «essentiellement le dérivé d’un dérivé».

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Avro Arrow

L’Arrow CF-105 d’Avro Canada (l’Arrow) était un chasseur d’interception supersonique conçu et construit pendant les années 1950 par A.V. Roe Canada (Avro). L’Arrow a été un des avions les plus perfectionnés de son époque, permettant au Canada de s’imposer en tant que chef de file de la recherche scientifique et développement.

Même si l’Arrow a été largement salué pour sa puissance et sa beauté, le projet a été annulé en février 1959 par le gouvernement du premier ministre John Diefenbaker. L’annulation a entraîné la perte d’au moins 25 000 emplois directs et indirects.

Plusieurs croient que l’annulation de l’Arrow était un acte de trahison à l’endroit de l’industrie canadienne de l’aérospatiale. D’autres affirment que l’avion était une extravagance et n’avait que peu de chances de faire concurrence aux innovations futures. Tout au plus, Avro et l’Arrow représentent des exemples d’ingéniosité et sont d’intéressantes études de cas de potentiel non réalisé dans l’histoire du Canada.

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NORAD

Le North American Air Defense Agreement (accord nord‑américain de défense aérienne) ou NORAD est un pacte conclu, en 1957, au plus fort de la guerre froide. Il place, sous commandement conjoint, les forces aériennes du Canada et des États‑Unis. Tout en conservant l’acronyme NORAD, il est ultérieurement renommé Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord. Le Canada et les États‑Unis renouvellent le NORAD en 2006, le rendant ainsi permanent. Il est, toutefois, soumis à révision tous les quatre ans ou à la demande de l’un ou de l’autre des pays. La mission du NORAD est également élargie aux alertes maritimes, et ce, bien que les forces navales des deux pays restent sous des commandements indépendants.

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Débat sur le drapeau

Le long et houleux débat sur le nouveau drapeau canadien a commencé à la Chambre des communes le 15 juin 1964. Il s’est terminé par clôture le 15 décembre 1964. Les tensions sont exacerbées chez de nombreux Canadiens anglais, tandis que le chef de l’opposition John Diefenbaker exige que le drapeau honore les « races fondatrices » du Canada et mette en vedette l’Union Jack et que le premier ministre, Lester B. Pearson, insiste plutôt sur la nécessité d’un motif qui fasse allégeance au Canada tout en évitant les allusions coloniales. Un débat prolongé et animé s’en est suivi. L’historien Rick Archbold l’a décrit comme étant « l’une des batailles les plus laides de l’histoire de la Chambre des communes ». Le nouveau drapeau, dessiné par George Stanley avec la touche finale du graphiste Jacques Saint-Cyr, est approuvé le 15 décembre 1964 à l’issue d’un vote de 163 voix contre 78. La proclamation royale est signée par la reine Elizabeth II le 28 janvier 1965, et le drapeau national est officiellement déployé le 15 février 1965.

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John Diefenbaker

John George « Dief the Chief » Diefenbaker, C.P., C. H., C. R., SRC, premier ministre de 1957 à 1963, politicien et avocat (né le 18 septembre 1895 à Neustadt, en Ontario ; décédé le 16 août 1979 à Ottawa, en Ontario). John Diefenbaker a été le 13e premier ministre du Canada. Il est bien connu comme avocat de la défense avant son élection au Parlement, et comme porte-parole éloquent des Canadiens qui ne font pas partie de l’établissement. Défenseur des droits civiques pour tous, il a parrainé la Déclaration canadienne des droits et fait en sorte que le droit de vote soit élargi afin d’y inclure les Premières Nations. Il a aussi joué un rôle important dans la déclaration antiapartheid qui mène l’Afrique du Sud à quitter le Commonwealth en 1961. Orateur charismatique et apprécié, il était aussi un facteur de division au sein du Parti progressiste-conservateur. Il a été sévèrement critiqué pour son indécision quant à la présence de missiles nucléaires en territoire canadien, pour les relations difficiles qu’il cultive avec le président américain John F. Kennedy et pour l’annulation du projet Avro Arrow.

Éditorial

Éditorial : Le drapeau canadien, typiquement nôtre

L'article suivant est un éditorial rédigé par le personnel de l'Encyclopédie canadienne. Ces articles ne sont pas généralement mis à jour.

Le 15 février 1965, à l’occasion de centaines de cérémonies similaires au pays et dans le monde entier, on hisse pour la première fois l’Unifolié canadien rouge et blanc. Il fait froid à Ottawa, mais 10 000 personnes sont rassemblées sur la Colline du Parlement enneigée. À midi pile, non loin de là, les canons de la pointe Nepean tonnent, tandis que le soleil perce les nuages. Joseph Secours, un jeune agent de la GRC (26 ans), hisse le drapeau du Canada au sommet d’un mât blanc spécialement dressé et une brise soudaine met la feuille d’érable au garde-à-vous.

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La déclaration canadienne des droits (résumé en langage simple)

La Déclaration canadienne des droits est la première loi fédérale du pays à protéger les droits de la personne et les libertés. Lors de son adoption en 1960, il s’agit d’une loi révolutionnaire qui a cependant rapidement montré ses limitations et son inefficacité. N’ayant pas reçu le consentement des provinces, elle ne s’applique qu’aux lois fédérales, mais pas aux lois provinciales. Toutefois, en 1982, la Déclaration des droits est remplacée par la Charte des droits et libertés qui, elle, fait partie de la Constitution.

(Cet article est un résumé en langage simple sur la Déclaration canadienne des droits. Si vous souhaitez approfondir le sujet, veuillez consulter notre article intégral, Déclaration canadienne des droits.)

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Le Canada et la Guerre froide

La Guerre froide est une période, entre la Deuxième Guerre mondiale et l’effondrement de l’Union soviétique en 1991. À cette époque, le monde a été profondément divisé entre deux camps idéologiques, l’« Ouest » capitaliste dirigé par les États-Unis et l’« Est » communiste dominé par l’Union soviétique. Le Canada s’est aligné sur l’Ouest. Sa structure de gouvernement, sa vie politique et sociale, ses perspectives populaires étaient comparables à celles des États-Unis, de l’Angleterre et des autres pays démocratiques. La lutte mondiale entre les États-Unis et l’Union soviétique a pris différentes formes et touché de nombreux domaines. Cela étant dit, il n’y a jamais eu de confrontation militaire directe entre les deux principaux adversaires.

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La déclaration canadienne des droits

La Déclaration canadienne des droits a été la première loi fédérale du pays à protéger les droits de la personne et les libertés fondamentales. Elle est considérée comme révolutionnaire lorsqu’elle est promulguée par le gouvernement de John Diefenbaker en 1960. Cependant, elle s’avère trop limitée et inefficace, principalement parce qu’elle ne s’applique qu’aux lois fédérales et non aux lois provinciales. De nombreux juges la considèrent comme une simple aide à l’interprétation. La Déclaration est citée dans 35 affaires entre 1960 et 1982, dont 30sont rejetées par les tribunaux. Bien qu’elle soit toujours en vigueur, la Déclaration des droits a été remplacée par la Charte canadienne des droits et libertés en 1982.

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Relations extérieures du Canada

Au cours de son histoire, le Canada a adopté des mesures de plus en plus ambitieuses pour passer d’une colonie britannique à une nation indépendante. Sa participation aux deux guerres mondiales s’est avérée une charnière de cette transition : ses sacrifices militaires lui ont donné la force et le courage de demander une voix qui lui est propre sur la scène internationale. Après les grandes guerres, le pays maintient sa place au sein d’alliances occidentales et mondiales. Cependant, ce sont ses relations avec les États‑Unis – d’une importance particulière pour sa sécurité et son commerce – qui dominent la politique étrangère canadienne depuis la Confédération.