Projet de loi C-78
Le projet de loi C-78 est adopté, modifiant les processus électoraux et de vote afin de les rendre plus accessibles aux personnes handicapées.
L'inscription améliore votre expérience TCE avec la possibilité d'enregistrer des éléments dans votre liste de lecture personnelle et d'accéder à la carte interactive.
Créer mon compteLe projet de loi C-78 est adopté, modifiant les processus électoraux et de vote afin de les rendre plus accessibles aux personnes handicapées.
Le droit de vote des femmes leur permet de s’exprimer dans le cadre d’élections; généralement, les militants qui font campagne pour l’obtention de ce droit cherchent également à obtenir le droit pour les femmes de se présenter comme candidates pour des charges publiques. Le mouvement pour le droit de vote des femmes s’étend sur plusieurs décennies et vise à mettre fin aux inégalités et aux injustices. Dans le cadre de leur lutte pour les droits fondamentaux tels que le droit de vote, les femmes canadiennes, particulièrement d’origine asiatique ou autochtone, font face à une forte résistance.
Plus qu’une simple question d’égalité politique, le droit de vote représente l’espoir d’une l’amélioration de l’éducation, des soins de santé et de l’emploi ainsi que de la fin de la violence contre les femmes et les enfants. Pour les femmes non blanches, l’obtention du droit de vote représente aussi une lutte contre les injustices raciales.
(Voir aussi Droit de vote des femmes: chronologie.)
Les nouvelles politiques prévues dans le projet de loi C‑76, la Loi sur la modernisation des élections, sont entrées en vigueur. La loi prévoit des restrictions à la participation de tiers et d’étrangers aux campagnes électorales, ainsi que des mesures visant à accroître la participation au vote et l’accessibilité. Les changements incluent l’ajout de milliers de nouveaux bureaux de vote, y compris des bureaux de vote par anticipation, ainsi que la possibilité de voter à n’importe quel moment durant la période électorale officielle. La loi facilite également le vote des membres des Forces armées ainsi que celui des Canadiennes et des Canadiens expatriés.
La Colombie-Britannique modifie la Loi sur le vote provincial afin de retirer aux Canadiens d’origine japonaise le droit de vote.
Le parlement adopte une loi baissant l’âge requis pour voter passant de 21 à 18 ans. Deux millions de Canadiens sont alors ajoutés aux listes électorales.
Les personnes ayant une déficience intellectuelle obtiennent le droit de vote après une contestation réussie de la Charte.
Le droit de vote au Canada ne fût pas un processus simple. La race, l’ethnie, et le sexe étaient souvent des facteurs pour déterminer qui avait le droit de vote… un droit qui une fois acquis pouvait toujours être perdu. Apprenez-en plus au sujet de l’histoire complexe du droit de vote au Canada.
Les Inuits obtiennent le droit de vote dans les élections fédérales, mais plusieurs d’entre eux n’ont pas accès aux bureaux de vote en raison de l’isolement de leurs communautés. Les réformes subséquentes améliorent l’accès aux boîtes de scrutin.
La dernière restriction relative au droit de vote des Canadiens d’origine japonaise est levée lorsque la Colombie-Britannique leur accorde le droit de vote lors des élections provinciales.
Les Inuits et membres des Premières Nations vivant dans des réserves ne se qualifient pas pour voter dans les élections fédérales, à l’exception des anciens combattants des Premières Nations qui avaient auparavant obtenu le droit de vote.
Des changements à la Loi sur les Indiens accordent aux femmes des Premières Nations le droit de voter dans les élections des conseils de bande.
La Charte canadienne des droits et libertés déclare le droit de chaque citoyen canadien de 18 ans et plus de voter et de se présenter comme candidat.
L’Assemblée législative de la Colombie-Britannique adopte une loi interdisant aux Canadiens d’origine chinoise de voter. Auparavant, les hommes sino-canadiens pouvaient voter lors des élections provinciales.
À l’exception de la Nouvelle-Écosse et de Terre-Neuve, les Indiens inscrits avaient l’interdiction de voter au provincial. En commençant par la Colombie-Britannique en 1949 et se terminant par le Québec en 1969, les peuples des Premières Nations ont graduellement obtenu le droit de vote dans les élections provinciales sans perdre leur statut ou leurs droits issus des traités.
Sir John A. Macdonald mène le Parti conservateur à la victoire. Les hommes de plus de 21 ans répondant aux exigences relatives à la propriété peuvent voter.
La Colombie-Britannique retire tous les droits de vote auparavant accordés aux personnes ayant des origines sud-asiatiques.
Des changements à la loi fédérale permettent aux Canadiens d’origine chinoise et sud-asiatique de voter. Cependant, ce n’est qu’à partir de 1951 que les dernières restrictions sont abolies dans les élections provinciales partout au Canada.
La décision de voter pour un parti politique particulier est influencée par de nombreux facteurs. Il s’agit notamment de facteurs sociodémographiques, tels que le sexe et le genre, la race, l’origine ethnique, la religion et le lieu de résidence. Ces facteurs peuvent influencer les valeurs et les attitudes politiques des électeurs. Ensemble, tous ces éléments se combinent pour façonner le choix d’un parti politique par un individu lors d’une élection. La dynamique électorale varie considérablement entre les individus et les groupes; il n’existe pas de règle unique.
Le Parlement adopte la « Loi des élections en temps de guerre ». Le droit de vote au fédéral s’étend désormais aux femmes dans les Forces armées et aux femmes apparentées à des hommes militaires. Mais les citoyens considérés comme des « étrangers ennemis » et certaines communautés pacifistes sont privés de leurs droits.
Les provinces obtiennent le droit de décider qui peut voter dans les élections provinciales. Certaines interdisent aux Canadiens d’origine chinoise de voter au niveau provincial. La loi fédérale, cependant, permet aux Canadiens d’origine chinoise de voter lors des élections fédérales.