Commission de planification de l'agriculture canadienne | l'Encyclopédie Canadienne

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Commission de planification de l'agriculture canadienne

La Commission de planification de l'agriculture canadienne est établie en 1967 afin de conseiller le ministre fédéral de l'Agriculture sur des problèmes liés à l'agriculture au Canada et de recommander des politiques.

Commission de planification de l'agriculture canadienne

La Commission de planification de l'agriculture canadienne est établie en 1967 afin de conseiller le ministre fédéral de l'Agriculture sur des problèmes liés à l'agriculture au Canada et de recommander des politiques. Une production excédentaire et des revenus à la baisse dans les industries du blé et du lait avaient provoqué des menaces de grève par des producteurs laitiers mécontents et une manifestation sur la Colline du Parlement en mai 1967 (voir le SYNDICAT NATIONAL DES CULTIVATEURS).

La Commission présente en 1969 son rapport intitulé L'agriculture canadienne des années 70. Elle y fait état d'un mécontentement généralisé attribuable à des revenus agricoles faibles, à des marchés et des prix incertains, à la surproduction, à de petites exploitations agricoles non viables et à des marchés d'exportation à la baisse. La Commission recommande au gouvernement de limiter son intervention directe en agriculture et d'éliminer graduellement les subventions et le soutien des prix. Elle recommande aussi de réduire la population vivant de l'agriculture, d'encourager les jeunes agriculteurs à faible revenu à renoncer à l'exploitation agricole et de fournir une aide aux agriculteurs non viables plus âgés, afin d'améliorer leur niveau de vie. Convaincus que les excédents de blé et de produits laitiers se poursuivront pendant les années 70, les commissaires recommandent aux agriculteurs de passer à d'autres produits.

Fait ironique, les principales politiques (voir AGRICULTURE ET L'ALIMENTATION, POLITIQUE DE L') qui ont découlé du rapport pendant les années 70 ont accru l'interdépendance entre le gouvernement et l'agriculture, plutôt que de desserrer les liens, comme la Commission l'avait recommandé.

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