Personnages historiques | l'Encyclopédie Canadienne

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  • Article

    Paul Le Jeune

    Paul Le Jeune, missionnaire et supérieur jésuite à Québec et auteur (Vitry-le-François, France, juill. 1591 -- Paris, France, 7 août 1664). Converti au catholicisme à 16 ans, Le Jeune est nommé supérieur des jésuites à Québec en 1632.

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    https://www.thecanadianencyclopedia.ca/images/tce_placeholder.jpg?v=e9dca980c9bdb3aa11e832e7ea94f5d9 Paul Le Jeune
  • Article

    Les femmes et la traite des fourrures

    En 1639, un Algonquin déclarait au jésuite missionnaire Paul Le Jeune : « Vivre parmi nous sans femme, c’est vivre sans aide et sans foyer et être condamné à une errance permanente. » S’il est vrai que l’importance d’avoir un foyer et une femme ne voulait peut‑être plus dire grand‑chose pour ce prêtre jésuite, itinérant et célibataire, pour de nombreuses Premières Nations, cette citation évoque les avantages sociaux, économiques et politiques du mariage, en particulier dans le contexte de la traite des fourrures. Les femmes autochtones fabriquent et raccommodent les vêtements, conservent les viandes, récoltent le sucre d’érable et des légumes racines comme les navets, piègent le petit gibier, attrapent les poissons avec des filets et cultivent le riz sauvage, toute une palette d’activités absolument essentielles pour la survie et la subsistance dans les forêts boréales, les terres boisées des prairies et les plaines nordiques où vivent les sociétés de la traite des fourrures. Les mariages entre les clans (voir Clan) permettent aux femmes des Premières Nations, dans le contexte d’un vaste monde autochtone interconnecté, de forger des lignées de parenté étendues, d’établir des obligations sociales et des liens réciproques et de négocier l’accès à des ressources communes et leur utilisation. Les mariages entre différents villages, différents clans et différentes Premières Nations façonnent la politique régionale, encouragent les alliances matrimoniales latérales et créent un réseau de parenté étendu géographiquement diversifié, sur l’ensemble du territoire des bassins versants des Grands Lacs et du Saint‑Laurent ainsi que de la baie d’Hudson et de la côte du Pacifique (voir L’océan Pacifique et le Canada).

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    https://d3d0lqu00lnqvz.cloudfront.net/WomenFurTrade/TrappersWifeCropped.jpg Les femmes et la traite des fourrures
  • Éditorial

    Éditorial : L’arrivée des loyalistes noirs en Nouvelle-Écosse

    L'article suivant est un éditorial rédigé par le personnel de l'Encyclopédie canadienne. Ces articles ne sont pas généralement mis à jour. « La liberté et une ferme. » La promesse est attrayante pour des milliers d’Afro-Américains qui se sont battus dans des régiments britanniques lors de la Révolution américaine (1775-1783) et qui cherchent à fuir l’esclavage. Suivant la guerre, ils se joignent à des dizaines de milliers de loyalistes, des réfugiés américains s’étant battus aux côtés des Britanniques. Entre 80 000 et 100 000 loyalistes en viennent à fuir les États-Unis. Près de la moitié d’entre eux se rendent en Amérique du Nord britannique. Les vagues principales arrivent en 1783 et 1784. Le territoire qui comprend aujourd’hui les provinces maritimes devient le domicile de plus de 30 000 loyalistes. Les colons décident alors de s’installer principalement sur les côtes de la Nouvelle-Écosse, au Cap-Breton et à l’Île-du-Prince-Édouard (alors nommée l’Île-Saint-Jean).

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    https://d3d0lqu00lnqvz.cloudfront.net/media/media/be13527b-b76d-408a-afca-30acbd4f7bfc.png Éditorial : L’arrivée des loyalistes noirs en Nouvelle-Écosse
  • Article

    George Morton et la lutte pour le combat: volontaires noirs durant la Première Guerre mondiale

    L’archiviste Barbara M. Wilson analyse l’importance d’une lettre adressée à sir Sam Hughes par George Morton, un défenseur des droits civiques, originaire de Hamilton, en Ontario, qui exerçait le métier de coiffeur et de facteur. Dans sa lettre, datée du 7 septembre 1915, il demande au ministre de la Milice et de la Défense pourquoi les membres de la communauté noire ont été refoulés lorsqu’ils ont tenté de s’enrôler pour servir dans le Corps expéditionnaire canadien pendant la Première Guerre mondiale. (See also Volontaires noirs dans le Corps expéditionnaire canadien.)

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    https://d3d0lqu00lnqvz.cloudfront.net/media/media/1110b60d-adfe-4989-b17d-45c0d12d2438.jpg George Morton et la lutte pour le combat: volontaires noirs durant la Première Guerre mondiale
  • Article

    Loyalistes au Canada

    Les loyalistes étaient des colons américains d’origines ethniques diverses qui ont soutenu la cause britannique lors de la guerre de la Révolution américaine (1775-1783). Des dizaines de milliers de loyalistes ont migré en Amérique du Nord britannique pendant et après la guerre. Cette migration a donné lieu à une importance croissance démographique de la population, et à la création du Haut-Canada et du Nouveau-Brunswick, et elle a eu une lourde influence sur la politique et la culture de ce qui deviendra plus tard le Canada.(Ce texte est l’article complet sur les loyalistes au Canada. Si vous souhaitez en lire unrésumé en termes simples, veuillez consulter : Loyalistes au Canada (résumé en langage simple).)

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    https://d3d0lqu00lnqvz.cloudfront.net/media/media/151acf74-3492-4e2d-891d-6a2bada0080c.jpg Loyalistes au Canada
  • Article

    Lucy Maud Montgomery

    Lucy Maud Montgomery, OEB, écrivaine (née le 30 novembre 1874 à Clifton [maintenant New London], à l’Île-du-Prince-Édouard; décédée le 24 avril 1942 à Toronto, en Ontario). Lucy Maud Montgomery est sans doute l’autrice la plus lue au Canada. Son premier roman Anne, la maison aux pignons verts (1908), est devenu un best-seller instantané. Le roman a été imprimé continuellement pendant plus d’un siècle, faisant du personnage Anne Shirley une icône mythique de la culture canadienne. Lucy Maud Montgomery a écrit plus de 500 nouvelles, 21 romans, deux recueils de poésie et de nombreuses anthologies de journaux intimes et d’essais . On estime que son œuvre s’est vendue à environ 50 millions d’exemplaires à travers le monde. À lui seul, le livre Anne, la maison aux pignons verts a été traduit en au moins 36 langues, ainsi qu’en braille. Il a été adapté des douzaines de fois en divers médias. Lucy Maud Montgomery a été faite officière à la fois de l’Ordre de l’Empire britannique et de l’Institut littéraire et artistique de France. Elle a été la première femme canadienne à être nommée membre de la British Royal Society of Arts et elle a été déclarée personnage d’importance historique nationale du Canada. 

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    https://d3d0lqu00lnqvz.cloudfront.net/media/media/86aefeb1-bbe3-4e30-809b-c5680d4f1933.jpg Lucy Maud Montgomery
  • Article

    Sir Henry Mainwaring

    Sir Henry Mainwaring, corsaire, pirate, conseiller du roi, vice‑amiral (né vers 1587, près d’Ightfield, en Angleterre; décédé en 1653, à Londres, en Angleterre). En 1610, Henry Mainwaring a été chargé de capturer le pirate anglais Pierre Easton. Plus tard, il a reçu une lettre de marque lui donnant l’ordre d’attaquer les navires étrangers Dans ce rôle, il agissait pour le compte du roi, ce qui ne l’a pas empêché de devenir pirate, cherchant fortune, pour lui‑même, sur les côtes africaines et, pendant plusieurs mois, à Terre‑Neuve. Gracié par le roi Jacques Ier en 1616, il est retourné en Angleterre, où il a été nommé au Parlement. Il est également devenu conseiller naval, vice‑amiral et a été anobli. Il a toutefois perdu sa position de pouvoir pendant la guerre civile anglaise.

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    https://d3d0lqu00lnqvz.cloudfront.net/Mainwaring1.jpg Sir Henry Mainwaring
  • Article

    Marie de l'Incarnation

    Marie de l'Incarnation, née Marie Guyart, fondatrice des œuvres de l'ordre de Sainte-Ursule au Canada, mystique et écrivaine (née le 28 octobre 1599 à Tours, en France; décédée le 30 avril 1672 à Québec). Ses écrits sont parmi les plus importants témoignages de la fondation de la colonie de la Nouvelle-France et des débuts de l’implantation de l’Église catholique en Amérique. Son œuvre d’enseignement contribue à établir les fondements de l’éducation au Canada.

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    https://d3d0lqu00lnqvz.cloudfront.net/media/new_article_images/mariedelincarnation/800px-Portrait_de_Mère_Marie_de_l'Incarnation.jpg Marie de l'Incarnation
  • Article

    Marie Rollet

    Marie Rollet, première française s’étant établie en Nouvelle-France (née vers 1580 à Paris, France ; décédée en mai 1649 et inhumée le 27 mai 1649 à Québec, Nouvelle-France). Elle est reconnue comme étant la toute première agricultrice d’origine française en Nouvelle-France avec son mari Louis Hébert.

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    https://d3d0lqu00lnqvz.cloudfront.net/media/media/5bc5a1a0-fdd2-4ca7-8c1a-eeb54a285dba.jpg Marie Rollet
  • Article

    Marrons de la Jamaïque en Nouvelle-Écosse

    Les ancêtres des Marrons de la Jamaïque sont des Africains réduits en esclavage, déportés par les Espagnols au cours des 16e et 17e siècles et plus tard par les Britanniques (qui ont pris la Jamaïque à l’Espagne en 1655), pour les faire travailler dans les lucratives plantations de sucre. Le mot « marron » est largement employé pour nommer un fugitif, et « marronnage » désigne l’acte de fuir l’esclavage, de façon permanente ou temporaire. Après une série d’affrontements avec le gouvernement colonial en Jamaïque, un groupe de Marrons est exilé en Nouvelle-Écosse en 1796. Bien que les communautés de Marrons n’aient vécu en Nouvelle-Écosse que pendant quatre ans avant d’être envoyées à la Sierra Leone, leur héritage subsiste encore au Canada.

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    https://d3d0lqu00lnqvz.cloudfront.net/media/media/ec55dd45-84f0-4ca8-a613-cadef5f53496.jpg Marrons de la Jamaïque en Nouvelle-Écosse
  • Article

    Mary Ann Shadd

    Mary Ann Camberton Shadd Cary, éducatrice, éditrice, avocate, abolitionniste (née le 9 octobre 1823 à Wilmington, au Delaware; décédée le 5 juin 1893 à Washington, D.C.) Mary Ann Shadd est devenue la première femme noire en Amérique du Nord à publier et à être la rédactrice en chef d’un journal, le Provincial Freeman. En tant que l’une des premières femmes noires journalistes en Amérique du Nord, Mary Ann Shadd a fait la promotion de l’abolition de l’asservissement et de l’émigration des Afro-Américains au Canada (voir Communautés noires au Canada; Esclavage des Noirs au Canada; Abolition de l’esclavage, loi de 1833). Elle s’est également portée à la défense des droits des femmes (voir Mouvements de femmes au Canada).

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    https://d3d0lqu00lnqvz.cloudfront.net/maryannshadd/maryannshaddcanadapost.jpg Mary Ann Shadd
  • Article

    Masumi Mitsui

    Masumi Mitsui, Médaille militaire, agriculteur, soldat, dirigeant de la Légion royale canadienne (né le 7 octobre 1887 à Tokyo, au Japon; décédé le 22 avril 1987 à Hamilton, en Ontario). Après avoir immigré au Canada en 1908, Masumi Mitsui a servi au sein du Corps expéditionnaire canadien durant la Première Guerre mondiale et a obtenu plusieurs médailles. En 1931, avec ses camarades, il a persuadé le gouvernement de la Colombie‑Britannique d’accorder aux anciens combattants canadiens d’origine japonaise le droit de vote. Cette victoire a constitué une percée importante pour les Canadiens d’origine japonaise et pour d’autres Canadiens dépourvus du droit de vote. Néanmoins, comme plus de 22 000 autres Canadiens d’origine japonaise, il sera déplacé, détenu et dépossédé de ses biens par le gouvernement fédéral pendant la Deuxième Guerre mondiale (voir Internement des Canadiens d’origine japonaise).

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    https://d3d0lqu00lnqvz.cloudfront.net/media/new_article_images/MasumiMitsui/2010-23-2-4-551.jpg Masumi Mitsui
  • Article

    Mathieu da Costa

    Mathieu da Costa (aussi appelé selon la langue des documents qui mentionnent son nom : « Mateus da Costa », « Mathieu de Coste », « Matheus de Cost » et « een Swart genamd Matheu »), interprète (date et lieu de naissance inconnus; date et lieu de décès inconnus). Da Costa compte parmi les personnages les plus fascinants et les plus insaisissables du début de l’histoire canadienne. Il est considéré par les historiens comme le premier Noir à avoir visité le Canada, probablement en compagnie de Pierre Dugua de Mons et de Samuel de Champlain. (Voir aussi Communautés noires au Canada; Canadiens d’origine africaine.) Cependant plusieurs données à son sujet demeurent inconnues ou imprécises.

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    https://d3d0lqu00lnqvz.cloudfront.net/media/media/122b2db3-8b90-411b-97f2-6c1c1390feef.jpg Mathieu da Costa
  • Article

    Joshua Mauger

    Joshua Mauger, entrepreneur colonial, capitaine de navire, homme politique (baptisé le 25 avril 1725, dans la paroisse de St. John, sur l’île de Jersey; décédé le 18 octobre 1788, à Warborne, près de Lymington, en Angleterre). Joshua Mauger était l’un des marchands de la Nouvelle‑Écosse les plus riches et les plus influents du 18e siècle. Bien qu’il n’ait passé que 11 ans dans la colonie, il a continué à y exercer un pouvoir important, pendant deux décennies après son départ, aussi bien sur le plan politique que par l’entremise de ses affaires. La complexité de son rôle en Nouvelle‑Écosse met en évidence l’asservissement de la colonie et le jeu des influences qui ont entravé le début de son développement. Il a également asservi des Noirs et a construit une partie importante de son empire commercial sur le travail des personnes réduites en esclavage.

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    https://d3d0lqu00lnqvz.cloudfront.net/media/new_article_images/JoshuaMauger/JoshuaMauger.jpg Joshua Mauger
  • Article

    Mifflin Gibbs

    Mifflin Wistar Gibbs, politicien, juge, diplomate, banquier, entrepreneur (né le 17 avril 1823 à Philadelphie, en Pennsylvania; décédé le 11 juillet 1915, à Little Rock, en Arkansas). Mifflin Gibbs est une figure connue de l’histoire américaine et canadienne. Sur une période d’un peu plus de dix ans en Colombie-Britannique coloniale, il prospère en affaires, donne une voix à la communauté noire, agit en tant qu’élu et contribue à l’entrée de la province dans la Confédération. Mifflin Gibbs est le premier Noir élu à une charge publique dans ce qui est maintenant la Colombie-Britannique.

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    https://d3d0lqu00lnqvz.cloudfront.net/media/new_article_images/Mifflin-Gibbs.jpg Mifflin Gibbs