Morawetz, Oskar | l'Encyclopédie Canadienne

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Morawetz, Oskar

VieL'habileté que Morawetz développe à un jeune âge à réduire à vue au piano les partitions d'orchestre lui vaut, à 19 ans, d'être recommandé par George Szell pour le poste de chef d'orchestre adjoint à l'Opéra de Prague, poste qu'il refuse.

Morawetz, Oskar

Oskar Morawetz. Compositeur, professeur, pianiste (Svetla nad Sazavou, Tchécoslovaquie, 17 janvier 1917, naturalisé canadien en 1946, Toronto 13 juin 2007. ). B. Mus. (Toronto) 1944, D. Mus. (ibid.) 1953, diplôme honorifique du Royal Conservatory of Music (RCM) 1998. Morawetz étudie à Prague avec Karel Hoffmeister (piano) et Jaroslav Kricka (matières théoriques) et, à Vienne, avec Julius Isserlis (piano).

Vie
L'habileté que Morawetz développe à un jeune âge à réduire à vue au piano les partitions d'orchestre lui vaut, à 19 ans, d'être recommandé par George Szell pour le poste de chef d'orchestre adjoint à l'Opéra de Prague, poste qu'il refuse. Après l'invasion nazie du territoire sudète, en 1938, Morawetz fait la demande d'un visa canadien qui ne lui est accordé qu'après plusieurs refus. Après de brefs séjours à Vienne et à Paris, villes qu'il quitte avant l'invasion par les nazis, il s'enfuit de l'Europe par avion et arrive à Toronto en juin 1940, où il poursuit ses études avec Alberto Guerrero (piano) et Leo Smith (harmonie). Comme compositeur, Morawetz est toutefois essentiellement autodidacte.

De 1946 à 1952, Morawetz enseigne les matières théoriques au Royal Conservatory of Music et, de 1952 jusqu'à sa retraite, en 1982, il est professeur émérite à l'Université de Toronto. Tomas Dusatko, Walter Kemp, Muriel Kilby, Larysa Kuzmenko, Edward Laufer, Bruce Mather et Srul Irving Glick figurent parmi ses élèves. L'enseignement est une vocation; même après avoir pris sa retraite, Morawetz continue à enseigner pendant plusieurs années. Après son arrivée au Canada, il se produit souvent au piano, mais le nombre de ses représentations diminue au fur et à mesure que sa carrière en composition prend son essor. Il donne son dernier concert comme pianiste le 28 mars 1992 à Toronto.

Œuvres

Morawetz ne planifie pas de devenir compositeur. Toutefois, en 1945, à la fin de son baccalauréat, on lui donne le choix d'écrire un manuscrit ou une composition. Il choisit la dernière et compose le Quatuor à cordes no 1, la pièce qui le fait connaître et lui vaut le prix de la Société canadienne des droits d'auteurs (CAPAC). Immédiatement après avoir obtenu son diplôme, en 1945, il écrit sa première œuvre pour orchestre, Carnival Overture, sur laquelle il ne fonde pas grand espoir. Il la présente à Sir Ernest MacMillan, qui l'intègre aussitôt à un concert à Montréal. Suivent d'autres distinctions : la Sonata Tragica pour piano de Morawetz remporte le deuxième prix de la CAPAC, en 1946; son Concerto pour piano gagne le premier prix dans un concours parrainé par l'Orchestre symphonique de Montréal, en 1962, et est créé en 1963 sous la direction de Zubin Mehta avec Anton Kuerti comme soliste et sa Sinfonietta pour instruments à vent et percussion, créée par Mehta, en 1966, remporte le Prix de la critique au Concours international de musique contemporaine à Cava dei Tirreni, en Italie.

L'œuvre de Morawetz est très vaste bien qu'elle soit surtout constituée de compositions pour orchestre. L'opéra sera le seul genre musical important auquel il ne touche pas pendant sa carrière, car il craint que ce type d'œuvre ne soit pas présenté à plusieurs reprises. Parmi les nombreuses œuvres commandées à Morawetz figurent la Symphonie no 2 (1959), qui est la première œuvre commandée pour les concerts d'abonnement du Toronto Symphony, Memorial for Martin Luther King (1968), écrite à l'origine pour le violoncelliste Mstislav Rostropovich mais créée par Zara Nelsova et l'Orchestre symphonique de Montréal, en 1975, A Child's Garden of Verses et Psaume 22 (toutes deux pour Maureen Forrester), le Concerto pour quintette de cuivres et orchestre de chambre (pour le New York Brass Quintet), le Concerto pour harpe et orchestre de chambre (pour le Festival du printemps de Guelph) ainsi que Five Fantasies for String Quartet et Tribute to W. A. Mozart pour quatuor à cordes (toutes deux pour le Quatuor à cordes Orford). Même à sa retraite, Morawetz continue de composer et écrit des œuvres solos pour la plupart des instruments d'orchestre importants. Il compose aussi un concerto pour basson, en 1993, et deux arrangements des pièces de Dvorak, la Danse slave no 8 en mi mineur et l'Humoresque en sol bémol majeur pour Yo-Yo Ma et Itzhak Perlman. Depuis, Morawetz ne compose plus, il ne laisse qu'une révision du concerto pour basson et plusieurs fragments d'œuvres inachevées.

Morawetz est l'un des compositeurs canadiens les plus joués. Ses œuvres pour orchestre figurent aux programmes de plus de 120 orchestres en Amérique du Nord, en Amérique du Sud, en Europe, en Australie et en Asie, sous la direction de chefs tels qu'Ančerl, Boult, Conlon, Andrew Davis, Dutoit, Herbig, Kubelik, Mackerras, Masur, Mehta, Ozawa, Segal, Steinberg, Susskind et les plus éminents parmi les Canadiens. Au Concours national des jeunes interprètes de la SRC 1989, 17 des 50 candidats en quarts de finale choisissent des œuvres de Morawetz comme pièce canadienne obligatoire, pour un total de 12 œuvres différentes. Par la suite, il déclare : « Ce fut l'un des plus beaux jours de ma vie : après tout, ces jeunes et talentueux artistes sont ceux qui décideront quelle musique sera jouée une fois que nous ne serons plus là. »

Il existe de nombreux enregistrements des œuvres de Morawetz, sous des étiquettes telles que Columbia, RCA Victor, EMI, Centrediscs et SRC. En 1984, la SRC a publié une anthologie de sept disques de sa musique et, en 2002, Centrediscs a lancé un CD double qui renfermait des pièces représentatives de son œuvre ainsi qu'un documentaire sur le compositeur.

Style - Général

Morawetz est à la fois un penseur clairvoyant, soucieux de la forme et de la technique et un artiste émouvant avec un penchant romantique et une puissante capacité imaginative. Glick l'a décrit comme un « homme très direct qui ne tient pas compte de la subtilité de manipulation ». Dans son processus créateur, la puissance, la cohérence et l'habileté de son instinct artistique convergent pour arriver à un équilibre entre la transmission d'un contenu expressif spécifique, même programmatique, et la formulation de plans et de proportions. Bien qu'il soit maître de sa technique, il ne s'abandonne jamais à la facilité et à la nouveauté pour elles-mêmes. Pour Morawetz, la technique doit servir l'intention expressive : elle est un moyen d'intégrer tous les éléments, dont l'expression de l'émotion, au sein d'un tout artistique toujours original. Il est connu comme un perfectionniste, assistant aux répétitions de ses pièces, étant méticuleux au sujet de la préparation des partitions et des pièces et ayant une idée claire des résultats qu'il souhaite.

Morawetz réagit d'une façon très personnelle aux nombreuses tendances de la musique du XXe siècle et réussit à les intégrer dans son propre style. Il rejette la technique sérielle et les expériences de l'avant-garde comme la musique électroacoustique et la musique aléatoire et développe son style en explorant les possibilités harmoniques, expressives et coloristiques de la tonalité et de la polytonalité élargies, qui ne résultent qu'occasionnellement en atonalité. Voici ce qu'il dit de ses choix : « Depuis mon enfance, la musique représente pour moi quelque chose d'extrêmement émotionnel, et je crois encore qu'il doit exister une certaine ligne mélodique. » Sa pensée mélodique est générée par un aspect motivique, mais produit néanmoins des traits d'un grand lyrisme ainsi qu'une grande force dramatique. Morawetz varie ses idées par l'utilisation de la transformation motivique, les changements de texture et, dans ses œuvres de grande envergure, la combinaison polyphonique de ses principaux thèmes dans la section du climax. Ses rythmes s'inspirent des rythmes slaves vifs et les sections complexes offrent de fréquents changements de mesures. La qualité la plus frappante de sa musique, remarquée et louée par le public et la critique, demeure son attrait émotionnel immédiat.

Écriture pour orchestre

Les œuvres de jeunesse - contrastant fortement avec celles de la maturité qui sont de caractère dramatique et souvent tragique - sont caractérisées par un ton optimiste, jovial, bien que révélant quelques caractéristiques de ses œuvres de maturité : un sens aigu de l'orchestration et une maîtrise de l'écriture contrapuntique. Plusieurs de ces œuvres font maintenant partie du répertoire courant, à commencer par l'une de ses premières compositions, la brillante Carnival Overture, dont les accents rappellent l'origine slave du musicien et qui a été jouée au moins 200 fois. Le Divertimento pour cordes (1948-1954) et Overture to a Fairy Tale (1957) combinent également avec adresse les éléments de la culture d'origine du compositeur avec des couleurs impressionnistes.

Le Concerto no 1 pour piano manifeste une concentration formelle et l'excellence habituelle de l'écriture pour piano de Morawetz. La Passacaglia on a Bach Chorale (1964), dédiée à la mémoire de J.F. Kennedy, intègre le langage harmonique et contrapuntique de Bach avec les points culminants émotionnels et dynamiques de Morawetz. Son utilisation des contrastes entre les sections de l'orchestre dans la Sinfonietta pour vents et percussion fait ressortir son intérêt envers l'exploration de la couleur orchestrale.

Son œuvre orchestrale la plus souvent exécutée est peut-être le Memorial to Martin Luther King (1968) pour violoncelle solo et orchestre. En opposant le violoncelle à un orchestre d'instruments à vent avec piano et percussion, Morawetz se plie à la demande de Rostropovich pour une orchestration inusitée. La composition, écrite peu de temps après la mort de King, décrit les deux derniers jours de la vie de King et culmine avec une marche funèbre basée sur le spiritual préféré de King, Free at Last!. Une atmosphère sombre et solennelle est créée par le traitement polyphonique du spiritual et l'orchestration antiphonique. Après une exécution, en 1987, par l'Orchestre de Cleveland sous la direction de Kurt Masur, le critique Robert Finn, du New Dealer de Cleveland, écrit : « C'est une œuvre imaginative et passionnée, concise dans sa structure et d'une expression bien sentie, une déclaration forte et authentique de douleur et de protestation. » L'œuvre est jouée depuis par plusieurs violoncellistes de renom tels que Nelsova, Yo-Yo Ma, Shauna Rolston et Tsuyoshi Tsutsumi; elle est également considérée par plusieurs comme la fin de la première période stylistique de Morawetz, après laquelle sa musique prend un caractère plus sombre et plus introspectif.

Le Concerto pour harpe et orchestre de chambre (1975) est à signaler pour le traitement intéressant et original de la harpe et pour plusieurs effets que le compositeur invente. Le Concerto pour clarinette et orchestre de chambre, commandé par Julian Milkis, est joué pour la première fois à Leningrad, en 1990, par l'Orchestre de chambre de Leningrad; il est aussi présenté à la télévision soviétique.

From the Diary of Anne Frank, parmi ses œuvres pour chant et orchestre, créée en 1970 par le Toronto Symphony et la soprano Lois Marshall, remporte beaucoup de succès (malgré des critiques déplorables au début). Elle est jouée dans de nombreux pays, notamment aux États-Unis, en Tchécoslovaquie, en Israël et en Australie. La crainte d'Anne Frank pour la survie de Lies, son camarade de classe, est évoquée dans le texte poignant et hautement émouvant qui sert de cadre à l'œuvre; le climat de tendresse est empreint de ferveur religieuse et parfois traversé de moments de douleur et de désespoir.

Chant

Les mélodies pour chant et piano occupent une place importante dans la production de Morawetz. Ses chants proposent un traitement sensible aux paroles, souligné par une écriture pour piano idiomatique et reflétant les divers climats du texte. De nombreux interprètes sont attirés par les mélodies de Morawetz, notamment Dorothy Maynor, qui en présente plusieurs aux États-Unis, au Canada et en Australie (1949-1954). Au Canada, le baryton James Milligan, accompagné par le compositeur au piano, présente, en 1956, cinq mélodies de Morawetz parmi les plus dramatiques; plus tard, celles-ci seront enregistrées. Sonnets from the Portuguese (1956-1980) sur des textes d'Elizabeth Barrett Browning, est l'un des plus réussis parmi les cycles vocaux avec le dramatique The Weaver pour voix aiguë, clarinette et piano, d'après des textes du poète canadien Archibald Lampman. Ces mélodies sont commandées par la SRC pour marquer le 50e anniversaire de Morawetz et créées au Wigmore Hall de Londres par le ténor Mark DuBois.

Psalm 22 (Oh Lord, why have you forsaken me?) (1979) est une autre œuvre qui touche le public de façon spectaculaire. Elle est créée en 1980 par Maureen Forrester, accompagnée au piano par le compositeur. L'œuvre est par la suite orchestrée à la demande de Forrester et cette version est jouée pour la première fois, en 1983, par le Toronto Symphony sous la direction d'Andrew Davis. Le compositeur choisit le texte biblique pour le rapport qu'il établit avec la souffrance infligée par le régime nazi pendant la Seconde Guerre mondiale.

Musique de chambre et pour piano

La musique de chambre de Morawetz se répartit sur quatre décennies et comprend une grande variété d'œuvres pour instruments. Un Duo pour violon et piano, une œuvre de jeunesse au propos dramatique et plein de bravoure, devient vite l'une des œuvres les plus jouées du répertoire canadien. De ses cinq œuvres pour quatuor à cordes, le Quatuor à cordes no 2 est le plus souvent exécuté; il montre le talent de contrapuntiste du compositeur ainsi que sa préférence pour les couleurs expérimentales. Il est créé par le Quatuor à cordes Parlow et joué, plus tard, par le Quatuor à cordes Orford au Canada, aux États-Unis et en Europe. Rivka Golani et Judy Loman commandent la Sonate pour alto et harpe.

Morawetz reçoit des commandes de premiers instrumentistes à vent de grands orchestres pour composer des œuvres pour leur instrument. Il en résulte sept sonates pour divers instruments à vent composées pour la flûtiste Jeanne Baxtresser (1980) et le bassoniste David Carroll (1981) (tous deux de l'Orchestre philharmonique de New York), le corniste Eugene Rittich (Toronto Symphony), le tubiste Scott Irvine (1983, orchestre de la Canadian Opera Company) et le trompettiste David Hickman (1985). La Sonate pour clarinette et piano (1980) est jouée au Canada, aux États-Unis et en Europe par James Campbell, Joaquin Valdepeñas et Julian Milkis, et en Union soviétique par Vladimir Sokolov, clarinette solo de l'Orchestre philharmonique de Moscou. La Sonate pour hautbois et piano est jouée dans plusieurs villes des États-Unis par John Mack, hautbois solo de l'Orchestre symphonique de Cleveland.

Morawetz a également à son crédit de nombreuses œuvres pour piano. L'exubérant Scherzo (1953) est interprété par Firkušný; l'œuvre contrapuntique qui ressemble à une sonate Fantasy in D (1948) est présentée par Glenn Gould et les œuvres colorées Fantasy, Elegy and Toccata (1956) et Suite pour piano sont interprétées toutes les deux par Anton Kuerti, la dernière, lors de ses tournées au Canada et en Allemagne.

Prix et hommages

En plus des prix mentionnés précédemment, Morawetz est honoré pour From the Diary of Anne Frank par le Fonds Segal à Montréal, en 1971. En 2002, il reçoit également un prix Juno pour la meilleure composition classique. C'est le deuxième prix Juno qu'il reçoit, après celui reçu en 1989 pour le Concerto pour harpe et orchestre de chambre.

Il est souvent reconnu pour ses réalisations exceptionnelles. En 1960, 1967 et 1974, Morawetz reçoit des bourses du Conseil des Arts du Canada pour sa contribution à la musique canadienne. En 1987, il devient le premier compositeur à recevoir l'Ordre de l'Ontario et, en 1988, il est nommé Membre de l'Ordre du Canada. En 1994, il remporte le prix Jan V. Matejcek, musique de concert, de la SOCAN. En 1999, la SOCAN lui confère son prix William Harold Moon. On compte parmi les autres prix un hommage de l'Université de Toronto, la Médaille commémorative du 125e anniversaire de la Confédération du Canada (1992) et la Golden Jubilee Medal (2002). Des édifices et une bourse portent son nom en son honneur. Il est membre de la Ligue canadienne des compositeurs et compositeur agréé du Centre de musique canadienne. Des versions de ses œuvres sont archivées à Bibliothèque et Archives Canada.

Compositions (sélection)

Y compris, renseignements sur la discographie

Orchestre
Carnival Overture : 1945; grand orchestre; Leeds 1970; RCI 41 (TSO), CBC SM-5039 (Orchestre symphonique de Winnipeg).

Serenade : 1948 (rév. 1954 sous le titre Divertimento); orchestre cordes; Summit 1959 (Divertimento); (Serenade) RCI 5 (J.-M. Beaudet).

2 Symphonies : 1953, 1959; mss; (no 2) CBC SM-4 et CBC SM-104 (TSO).

Overture to a Fairy Tale : 1957; orchestre chambre; B&H 1959; RCI 180 et 6-ACM 16 (Orchestre symphonique de la SRC), CBC SM-308 (Orchestre de chambre de la SRC à Vancouver), CBC SM-5069 (Orchestre symphonique d'Edmonton).

Passacaglia on a Bach Chorale : 1964; Leeds 1965.

Sinfonietta : 1965; vents, perc.; Leeds 1967; RCI 292 (Deslauriers chef d'orchestre).

The Railway Station, poème symphonique : 1979; grand orchestre; Aeneas; 6-ACM 16 (ONJ).

Soliste(s) et orchestre
Elegy « I Am so Tired » (A. Wilkinson) : 1954 (rév. 1987); voix, orchestre (piano); Aeneas 1987; voir aussi Voix.

Land of Dreams et I Love the Jocund Dance (Blake) : 1954, 1960; voix, orchestre (piano); Aeneas 1987; voir aussi Voix.

Concerto no 1 : 1962; piano, orchestre; Leeds 1966; RCI 213A, Pathé SPAM-680231, Cap SW-6123 et 6-ACM 16 (Kuerti).

Concerto : 1967; quintette de cuivres, orchestre de chambre; Leeds 1975.

Memorial to Martin Luther King : 1968 (rév. 1973); violoncelle, orchestre; Aeneas 1984; RCI 213A, RCI 601 et 6-ACM 16 (Nelsova), CBC SMCD-5105 (Rolston, Orchestre symphonique d'Edmonton).

From the Diary of Anne Frank (A. Frank) : 1970; voix, orchestre; Aeneas 1973; RCI 601 et 6-ACM 16 (Marshall) CBC Records 5191 (J. Forst, Orchestre de la SRC de Vancouver); 2000.

A Child's Garden of Verses (R.L. Stevenson) : 1972; contralto (mezzo), orchestre; manuscrit.

Fantasy : 1974; violon, orchestre de chambre; manuscrit.

Concerto : 1975; harpe piano, orchestre de chambre; Aeneas; 2-CBC SMCD-5086 (Baril à la harpe, Orchestre symphonique d'Edmonton).

« Psalm 22 » : 1983; voix, orchestre (piano); Aeneas 1984; voir aussi Voix.

Concerto : 1989; clarinette, orchestre de chambre; Aeneas 1989; (1990) Melodiya-CD (Milkis clarinette, Orchestre de chambre de Leningrad, Steinlucht chef d'orchestre).

Concerto pour basson : 1993 (révisé 1994) (inachevé).

Danse slave no 8 en mi mineur (Dvorak) : arrangée pour violon, violoncelle et orchestre; 1993.

Humoresque en sol bémol (Dvorak) : arrangée pour violon, violoncelle et orchestre; 1993.

Musique de chambre
3 Quatuor à cordes : 1944, 1955, 1959; Aeneas (no 2); (no 2) RCI 550 et 6-ACM 16 (Quatuor à cordes Orford).

Rondo : 1946 (rév. 1947 sous le titre Duo); violon, piano; Ricordi 1961 (Duo); (Rondo) RCI 9 (Kash), (Duo) RCI 124 et 6-ACM 16 (Pratz), RCI 244 et CBC Expo-16 (Pach), CBC SM-28 et CBC SM-135 (Hidy), (1988) Capella CB-101-CD (Cleveland Duo).

Sonate no 1 : 1956; violon, piano; manuscrit; RCI 194 (Pratz).

Trio : 1960; flûte, hautbois, clavecin (piano); manuscrit; RCI 219 et RCA CCS-1013 (Trio baroque de Montréal).

2 Fantasies (originalement Sonate) : 1962 (rév. 1970); violoncelle, piano; Aeneas 1984; (no 1) CBC SM-305 et 6-ACM 16 (Orloff).

Two Preludes : 1965 (rév. 1972, rév. 1983 sous le titre Sonate no 2); violon, piano; manuscrit; (Preludes) Masters of the Bow MBS-2002 (Bress).

Sonate(originalement titrée Three Improvisations); 1977; quintette de cuivres; Aeneas 1980; Music Gallery Editions MGE-34 (Composers' Brass Group).

Five Fantasies : 1978; quatuor cordes; manuscrit.

Sonate : 1978; cor, piano; 1978; Aeneas 1980; 6-ACM 16 (Rittich au cor, Parr au piano).

Sonate : 1980; clarinette, piano; Aeneas 1981; CBC Musica Viva MV-1016 (Valdepenas clarinette, Parr piano).

Sonate : 1980; flûte, piano; Aeneas 1980; 6-ACM 16 (Baxtresser flûte, Coop piano).

Sonate : 1980; hautbois, piano; Aeneas 1980.

Sonate : 1981; basson, piano; Aeneas 1982.

Four Duets : 1983; flûte, basson; Aeneas 1986.

Sonate : 1983; tuba, piano; 1983; Aeneas 1984.

Sonate : 1985; trompette, piano; 1985; Aeneas; (1991) EBS 6022-CD (Schultz trompette, Rowe piano).

Sonate no 3 : 1985; violon, piano; Aeneas.

Sonate : 1986; alto et harpe; Aeneas.

Tribute to Wolfgang Amadeus Mozart : 1990; manuscrit.

Piano
Ballade : 1946 (rév. 1982) piano; Aeneas 1983; Centredisques CMC-1684 (Foreman).

Scherzo : 1947; B&H 1958; (1953) RCI 121 (Morawetz), (1968) CBC SM-65 (J. Coop), CBC SM-118 et 6-ACM 16 (Henig).

Fantaisie en ré : 1948; Aeneas; RCI 120 et Col Master 32-11-0046 (Gould).

Fantasy on a Hebrew Theme : 1951; manuscrit; RCI 133 (Goldblatt).

Scherzino : 1953; FH 1955; RCI 121 et 6-ACM 16 (Morawetz), RCI 397 (Holtzman).

Fantasy, Elegy and Toccata : 1956; Leeds 1968; CBC SM-182 (bande) et 6-ACM 16 (Savard).

Ten Preludes pour piano : v. 1961; FH 1966 (nos 1 et 9); (no 9) CBC SM-65 (J. Coop).

Suite pour piano : 1968; Leeds 1971; CBC SM-187 (Kubálek), RCI 496 et 6-ACM 16 (Hewitt).

Fantasy pour piano : 1972; manuscrit; CBC SM-279 (Taussig).

Four Contrasting Moods : 1986; Aeneas 1990.

Chœur
Keep Us Free (E.J. Pratt) : 1950; SATB, orchestre (piano ou orgue); Gordon V. Thompson 1952 (trame pour piano).

Two Contrasting Moods (A. Lampman) : 1966; SATB; manuscrit.

Crucifixion (Negro spiritual) : 1968; SATB; Leeds 1971.

Who Has Allowed Us to Suffer? (A. Frank) : 1970; SATB; Aeneas 1972; Centredisques CMC-0281, RCI 564 et 6-ACM 16 (Elmer Iseler Singers).

Five Biblical Songs by Antonín Dvořák : 1981; SATB; Aeneas.

Dido's Lament (transcr. de Dido and Aeneas de Purcell) : 1983; SATB; manuscrit.

Voix
The Chimney Sweeper et Mad Song (Blake) : 1946; voix, piano; Leeds 1961, 1962, Aeneas; RCI 121 et 6-ACM 16 (Milligan), (Chimney Sweeper) CBC Expo-22 (L. Quilico).

Elegy (A. Wilkinson) : 1946; voix, piano; Leeds 1961; RCI 121 et 6-ACM 16 (Milligan), CBC SM-180 (Vickers); voir aussi Soliste(s) et orchestre.

Grenadier (Housman) : 1946; baryton, piano; Leeds 1962, Aeneas; RCI 121 et 6-ACM 16 (Milligan), CBC SM-42 (M. Brown).

Piping Down the Valleys Wild (Blake) : 1946; voix, piano; Gordon V. Thompson 1953; CBC SM-8 et 6-ACM 16 (Zarou), CBC SM-180 et Centredisques CMC-2185 (Vickers).

I Love the Jocund Dance et Land of Dreams (Blake) : 1948; voix, piano; Gordon V. Thompson 1953; CBC SM-8 (Dreams) et 6-ACM 16 (Zarou, Morawetz piano), Centredisques CMC-2185 (Vickers), (Jocund) 6-ACM 16 (R. Butler, Morawetz piano), (Dreams) World WRC1-4342 (Greer, Brough piano); voir aussi Soliste(s) et orchestre.

To the Ottawa River (A. Lampman) : 1948; voix, piano; Leeds 1962, Aeneas; RCI 121 et 6-ACM 16 (Milligan).

When We Two Parted (Byron) : 1949 (rév. 1983); voix, piano; Aeneas 1953; 6-ACM 16 (R. Butler, Morawetz piano).

Sonnets from the Portuguese (E.B. Browning) : 1956 (rév. 1980); soprano, piano; manuscrit; 6-ACM 16 (R. Butler, Morawetz piano), Centredisques CMC-CD-3589 (J. Kolomyjec soprano, R. Kortgaard piano).

Cradle Song (Blake) : voix, piano; Leeds 1962, Aeneas.

Father William (Lewis Carroll) : 1973; 2 vx, piano; Aeneas; RCI 391 (Duo Ascher).

Psalm 22 (Bible) : 1979; voix, piano; Aeneas; Centredisques CMC-CD-3589 (Pedrotti baryton, Ralls piano); voir aussi Soliste(s) et orchestre.

Souvenirs from Childhood (R.L. Stevenson) : 1984; voix, piano; Aeneas; Centredisques CMC-CD-3589 (Pedrotti baryton, Ralls piano).

The Weaver (Lampman) : 1985; voix, clarinette, piano; Aeneas; Centredisques CMC-CD-3589 (DuBois ténor, Valdepeñas clarinette, Parr piano).

Discographie supplémentaire (sélections)
Veuillez consulter la liste des œuvres (sélection) pour obtenir plus de renseignements sur la discographie

Canadian Composers Portraits : divers artistes; 2002; Centredisques CMCCD 8702.

Ovation Volume 2 : divers artistes; 2002; CBC Records 2027-5.

Morawetz, Bruch, Fauré, Dvorak, Bliss : Uri Mayer chef d'orchestre, Shauna Rolston violoncelle, Orchestre symphonique d'Edmonton; 2001; CBC Records 5105.

From The Diary of Anne Frank : Mario Bernardi chef d'orchestre, Judith Forst mezzo, Orchestre de la SRC de Vancouver; 2000; CBC Records 5191.

Duos : Christopher Millard basson, Rena Sharon piano; 1998; Summit Classical (CUP) 099402224923.

Canadian Art Songs : Jon Vickers baryton, Richard Woitach piano; 1998; Centredisques (ASIN) B00000DG0R.

Late Romantics : Georg Tintner chef d'orchestre, Symphony Nova Scotia; 1997; CBC Records 5167.

Dvorak in Prague: A Celebration : Seiji Ozawa chef d'orchestre, Itzhak Perlman violon, Yo-Yo Ma violoncelle; 1993; Sony Classical SK 46687.

Canadian and Russian Overtures : Uri Mayer chef d'orchestre, Orchestre symphonique d'Edmonton; 1993; CBC Records (CUP) 723721188320.

Presenting...Joaquin Valdepeñas, Clarinet : Valdepeñas clarinette, Patricia Parr piano; 1993; Musica Viva (CUP) 723721143329.

Morawetz, Tchaïkovsky, Kodály, Dvorák : Kazuhira Koisumi chef d'orchestre, Orchestre symphonique de Winnipeg; 1993; CBC Records (CUP) 723721185824.

The Lyrical Art of Mark Pedrotti - Stephen Ralls : Mark Pedrotti voix, Stephen Ralls piano; 1992; Musica Viva (CUP) 723721647124.

Glenn Gould Edition - Glenn Gould Plays Contemporary Music : Gould piano; 1992; Sony Classical 52677.

Oskar Morawetz: Vocal Works : divers artistes; 1989; Centredisques 3589.

Écrits

« Thoughts on Memorial to Martin Luther King », Toronto Symphony News, XL (no 6, 1979-1980).

Bibliographie

June GRAHAM, « Yes, I'm a composer », CBC Times (5-11 déc. 1959).

-« Oskar Morawetz », ibid. (12-18 juill. 1969).

« Oskar Morawetz, un compositeur canadien dont les œuvres font tranquillement le tour du monde », Compositeur canadien, 113 (sept. 1976).

« La Société Radio-Canada célèbre le soixantième anniversaire de naissance du compositeur Morawetz », ibid., 122 (juin 1977).

Gwenlyn CREECH, « Oskar Morawetz : his music captures epic events », Fugue, II (janv. 1978).

« Oskar Morawetz », Variations, II (sept.-oct. 1978).

Gaynor JONES, « Anne Frank's Diary : the Epilogue », Maclean's (29 sept. 1980).

Arthur KAPTAINIS, « Oskar Morawetz : un compositeur qui ne voit pas pourquoi il se mettrait à changer à son âge », Compositeur canadien, 169 (mars 1982).

David A. JULIEN, « Oskar Morawetz - music of the human experience », Centrenotes, I (nov.-déc. 1983).

Michael SCHULMAN, « Oskar Morawetz : un compositeur dans ses plus belles années », Compositeur canadien, 226 (déc. 1987).

Keith MacMILLAN et John BECKWITH, éd., Compositeurs canadiens contemporains (Toronto 1975).

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