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Sir John A. Macdonald

Sir John Alexander Macdonald, premier à être premier ministre du Canada (1867-1873 et 1878-1891), avocat, homme d’affaires, homme politique (né le 10 ou le 11 janvier 1815 à Glasgow, Écosse, mort le 6 juin 1891 à Ottawa). John Alexander Macdonald est le principal instigateur de l’élaboration de l’Acte de L'Amérique du Nord Britannique et de l’union des provinces à l’origine du Canada. En tant que tout premier dirigeant du pays, il voit à l’expansion du Dominion d’un océan à l’autre. Son gouvernement domine la scène politique pendant près d’un demi-siècle et définit les objectifs des politiques que poursuivront les futures générations de politiciens.
Macdonald, Sir John A.

Enfance et éducation

Les archives personnelles de Macdonald nous renseignent sur sa vie, mais la date exacte de sa naissance demeure un mystère. La date du 11 janvier 1815 est inscrite comme jour de sa naissance dans le journal intime de son père, et sa famille a toujours célébré son anniversaire le 11 janvier. Cependant, un extrait authentique tiré de son enregistrement de naissance cite le 10 janvier. À l’âge de cinq ans, J. A. Macdonald arrive avec ses parents, Hugh Macdonald et Helen Shaw, à Kingston, dans le Haut-Canada. Comme son père fonde plusieurs entreprises dans la région de Kingston, il y grandit, ainsi que dans les comtés de Lennox, d’Addington et de Prince Edward. Il fréquente le Midland District Grammar School, ainsi qu’une école privée à Kingston, où il étudie la rhétorique, le latin, le grec, la grammaire, l’arithmétique et la géographie.

Début de carrière

À 15 ans, Macdonald commence son apprentissage dans le cabinet d’un éminent avocat de Kingston. À l’école et comme stagiaire, il se montre plein de promesses. À 17 ans, il dirige seul un bureau local d’un cabinet juridique à Napanee. À 19 ans, soit deux années avant son admission au barreau du Haut-Canada, il ouvre son propre cabinet à Kingston.

Les débuts de la carrière professionnelle de John A. Macdonald coïncident avec la rébellion du Haut-Canada et, par la suite, les incursions des Américains à la frontière. Il se trouve à Toronto en décembre 1837 où, en tant que soldat de la milice, il prend part à l’attaque contre les rebelles à la taverne Montgomery. En 1838, il attire l’attention du public en défendant les rebelles, y compris Nils von Schoultz, le dirigeant de l’attaque contre Prescott.

Sir John A. Macdonald

Carrière juridique et intérêts commerciaux

Macdonald pratique le droit toute sa vie. Il s’associe à plusieurs personnes, à Kingston jusqu’en 1874, puis à Toronto. Sa firme s’occupe surtout de droit commercial. Ses clients les plus importants sont des hommes d’affaires et des entreprises bien établis. Lui-même est personnellement engagé dans diverses entreprises commerciales. Il se lance dans l’immobilier dans les années 1840, se porte acquéreur de terrains aux quatre coins de la province, dont des immeubles commerciaux à usage locatif dans le centre-ville de Toronto, et il est nommé directeur de diverses entreprises, principalement à Kingston. Durant 25 ans (y compris pendant la période où il est premier ministre), il est le président d’une firme de Québec, la St. Lawrence Warehouse, Dock and Wharfage Company et, en 1887, il devient le premier président de la Manufacturers Life Insurance Company, de Toronto.

Vie personnelle

La vie personnelle de Macdonald est cependant marquée par une série de malheurs. Sa première femme, sa cousine Isabella Clark, est invalide durant la majeure partie de leur vie conjugale et meurt en 1857. Son premier fils s’éteint à l’âge de 13 mois, tandis que son deuxième fils, Hugh John (né en 1850) survit. En 1867 Macdonald épouse ​Susan Agnes Bernard, qui accouche en 1869 d’une fille, Mary. Malheureusement, Mary souffre d’hydrocéphalie et ne marchera jamais. Elle vit jusqu’en 1933.

Macdonald sur la scène politique

Macdonald amorce sa carrière politique sur la scène municipale en tant que conseiller de Kingston, de 1843 à 1846. Il participe de plus en plus activement aux politiques conservatrices et, en 1844 (à 29 ans), il est élu représentant de Kingston à l’Assemblée législative de la Province du Canada. Les partis et le gouvernement sont en pleine transition. Une structure ministérielle plus moderne commence à se dessiner, mais le gouvernement britannique n’a pas encore accordé à l’Amérique du Nord britannique le gouvernement responsable, et le gouverneur général a toujours un rôle prépondérant.

Dans ce contexte, Macdonald adopte des opinions politiques prudentes. Il se montre en faveur de la prérogative impériale et de l’appui de l’État aux écoles confessionnelles, tout en s’opposant à l’abolition du droit d’aînesse (qui stipule que lorsqu’un propriétaire immobilier meurt sans laisser de testament, son fils aîné hérite de tout). Par-dessus tout, il se révèle un stratège politique perspicace, croyant fermement qu’il faut fixer des buts pratiques à atteindre par des moyens pratiques. Son intelligence indubitable et sa finesse lui valent en 1847 son premier poste au Cabinet à titre de receveur général dans l’administration de W. H. Draper, qui subit la défaite aux élections générales la même année.

Macdonald reste dans l’Opposition jusqu’aux élections de 1854, après quoi il participe à la création d’une nouvelle alliance politique, le Parti libéral-conservateur, qui réunit les conservateurs à une alliance existante entre les réformistes du Haut-Canada et le bloc politique majoritaire des Canadiens français, les Bleus.

Affiche de la campagne de Macdonald

Premier ministre de la Province du Canada

Une fois revenu au pouvoir, Macdonald occupe le prestigieux poste de procureur général du Haut-Canada. Après la retraite du chef conservateur sir Allan MacNab, qu’il aide à orchestrer en 1856, Macdonald lui succède en tant que copremier ministre de la Province du Canada, de concert avec Étienne-Paschal Taché (puis George-Étienne Cartier en 1857-1862, sauf pour les deux jours de l’administration Brown-Dorion en 1858).

Macdonald et la Confédération

De 1854 à 1864, Macdonald rencontre, dans le Canada-Ouest (ancien Haut-Canada), une opposition grandissante à l’union politique avec le Canada-Est (ancien Bas-Canada). La Province du Canada, créée en 1841, unit les deux colonies sous un Parlement unique. Du point de vue réformiste, exprimé par George Brown, du Globe de Toronto, la « domination » de l’influence canadienne-française au sein du gouvernement de Macdonald et de George-Étienne Cartier pose obstacle aux besoins et aux aspirations légitimes du Haut-Canada. En 1864, les forces politiques et des sections dans la province se trouvent dans une impasse, et Macdonald accepte à contrecœur la proposition de George Brown de former une nouvelle coalition comprenant les conservateurs, les Clear Grits et les Bleus, qui collaboreront pour mettre en place des dispositions constitutionnelles. Macdonald et la coalition jouent un rôle clé dans la Confédération de l’Amérique du Nord britannique en 1867, qui amène quatre nouvelles provinces (l’Ontario, le Québec, le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse) et forme le Dominion du Canada.

« Confederation. The Much-Fathered Youngster »

Tout en admettant la nécessité d’un arrangement fédéral pour concilier les importantes différences raciales, religieuses et régionales, Macdonald privilégie un gouvernement fort, hautement centralisé et unitaire. Il dirige l’élaboration d’un système fédéral qui accorde au gouvernement central une prépondérance sans équivoque sur les gouvernements provinciaux. Son expertise constitutionnelle, ses compétences et ses connaissances sont très vite reconnues par le gouvernement impérial. Lord Monck, ancien gouverneur général de la Province du Canada et premier gouverneur général du Dominion, désigne Macdonald pour exercer les fonctions de premier ministre du Canada à compter du 1er juillet 1867 et le fait Chevalier commandeur de l’Ordre du Bain, ce qui lui donne le titre Sir John A. Macdonald.

« Bâtisseur de la nation »

Pendant son premier mandat, de 1867 à 1873, Macdonald se fait « bâtisseur de la nation ». Au cours de cette période, le Manitoba, les Territoires du Nord-Ouest (aujourd’hui la Saskatchewan et l’Alberta), la Colombie-Britannique et l’Île-du-Prince-Édouard viennent se joindre aux quatre provinces originales de la Confédération. On entreprend la construction d’une ligne du Chemin de fer Intercolonial entre Québec et Halifax, et l’on projette la construction d’un chemin de fer transcontinental jusqu’à la côte du Pacifique. Ces entreprises engloutissent des sommes faramineuses provenant des fonds publics et ne se déroulent pas sans incident. Le Manitoba entre dans l’union après l’insurrection dirigée par Louis Riel. Celui-ci s’oppose à la mainmise du gouvernement fédéral sur cette région et oblige ainsi le gouvernement de Macdonald à lui accorder le statut de province plus tôt que prévu, à accepter un système d’écoles confessionnelles et à reconnaître l’égalité du français et de l’anglais.

Scandale du Pacifique

Macdonald se trouve impliqué dans le Scandale du Pacifique en raison de sa participation aux négociations du contrat de construction du Canadien Pacifique jusqu’en Colombie-Britannique. Or, celui qui devait diriger le consortium du chemin de fer, sir Hugh Allan, avait fait de larges contributions à Macdonald et à ses collègues lors de la campagne électorale de 1872. Macdonald déclare avoir « les mains propres », parce qu’il n’a personnellement profité d’aucune façon de son association avec Hugh Allan. Son gouvernement doit néanmoins démissionner à la fin de l’année 1873 et essuie une défaite aux élections de 1874. Certains de ces problèmes politiques viennent du fait que Macdonald, comme nombre de ses contemporains, boit parfois à l’excès. De son propre aveu, Macdonald a complètement oublié certains moments des élections de 1872 et des négociations avec Hugh Allan. Par la suite, sa consommation d’alcool devient plus modérée.

John Dougall et Sir John A. Macdonald

Retour au pouvoir

Heureusement pour Macdonald, sa défaite de 1874 coïncide avec le début d’un ralentissement du commerce au pays, d’où la réputation d’inefficacité qu’on attribue à l’administration libérale d’Alexander Mackenzie. En 1876, à l’instigation d’un groupe de fabricants montréalais, Macdonald commence à prôner une politique de « réajustement » du tarif des douanes, une politique qui contribue à son retour triomphal au pouvoir en 1878. Il reste premier ministre pour le reste de sa vie.

Politique nationale

Les modifications promises à la politique tarifaire, qui entrent en vigueur dès 1879 et qui seront fréquemment révisées avec l’étroite collaboration des grands fabricants, deviennent la Politique nationale de Macdonald. Cette politique tarifaire protège le secteur manufacturier canadien en imposant des tarifs élevés sur les importations, particulièrement celles provenant des États-Unis. Fort attrayante pour les nationalistes canadiens et ceux qui nourrissent un sentiment antiaméricain, elle deviendra un trait permanent de la vie économique et politique canadienne. Cependant, l’économie dans son ensemble continue de souffrir d’une lente croissance, et la politique nationale obtient des résultats mitigés.

Les modifications promises à la politique tarifaire, qui entrent en vigueur dès 1879 et qui seront fréquemment révisées par la suite avec la collaboration étroite des grands fabricants, deviennent la de Macdonald. Cette politique tarifaire protège le secteur manufacturier canadien en imposant des tarifs élevés sur les importations, particulièrement celles provenant des États-Unis. Fort attrayante pour les nationalistes canadiens et ceux qui nourrissent un sentiment anti-américain, elle deviendra un trait permanent de la vie économique et politique canadienne. Cependant, l'économie dans son ensemble continue de souffrir d'une lente croissance, et la politique nationale obtient des résultats mitigés.

esquisse politique de Sir John A. Macdonald

Chemin de fer Canadien Pacifique

Le grand projet national du deuxième gouvernement de Macdonald consiste à terminer la construction du chemin de fer transcontinental du Canadien Pacifique, une entreprise très difficile et fort onéreuse qui exige l’injection massive de subventions gouvernementales. Macdonald joue un rôle de premier plan dans la réalisation du chemin de fer. Il participe à l’octroi du contrat de construction à un nouveau consortium dirigé par George Stephen, qui obtient du gouvernement une subvention de 25 millions de dollars et l’octroi de 25 millions d’acres (10 millions d’hectares) de terres. En outre, à deux reprises, en 1884 et en 1885, Macdonald accepte de prendre de nouvelles mesures législatives pour accorder des subventions supplémentaires à la construction de la ligne ferroviaire. L’achèvement de la ligne en novembre 1885 rend désormais possible la colonisation des territoires de l’Ouest. (Voir Chemin de fer Canadien Pacifique)

randissante du Canada

L’établissement d’un lien physique entre les régions du pays s’accompagne des premiers pas vers l’autonomie canadienne dans les affaires mondiales. Macdonald n’envisage pas l’indépendance du Canada envers la Grande-Bretagne, mais plutôt une forme de coopération avec la mère patrie. Néanmoins, durant son mandat, le Canada s’approche de l’indépendance. Macdonald représente lui-même le Canada au sein de la commission britannique qui négocie le traité de Washington de 1871. En 1880, la création du poste de haut-commissaire du Canada en Grande-Bretagne a lieu, et en 1877, c’est le ministre des Finances, Charles Tupper, qui représente le Canada à la commission mixte à Washington.

Difficultés

La fin de la carrière de Macdonald est semée d’embûches. Pendant qu’il est surintendant général des Affaires indiennes, la Résistance du Nord-Ouest et l’exécution de Louis Riel qui s’ensuit en 1885 attisent l’animosité entre francophones et anglophones. Il en résulte que Macdonald perd ses appuis politiques au Québec, où l’on considère Riel comme un martyr de l’impérialisme anglo-saxon. De plus, le premier ministre de l’Ontario Oliver Mowat intente une suite de contestations judiciaires des pouvoirs du fédéral qui sont couronnées de succès et viennent affaiblir le système fédéral en une forme beaucoup moins centralisée que ne l’avait souhaité Macdonald. Le pouvoir de désaveu du fédéral permettant au Cabinet fédéral d’annuler les lois provinciales, utilisé librement au début du Dominion, est pratiquement supprimé à la fin du XIXe siècle devant l’opposition provinciale.

Héritage

La contribution de Macdonald au développement de la nation canadienne dépasse largement celle de n’importe lequel de ses contemporains, bien que par nature il ne soit pas un innovateur. Ce n’est pas lui qui a eu l’idée de la Confédération, du Canadien Pacifique et des tarifs protectionnistes, mais il se montre brillant et tenace dans la poursuite de ses buts une fois qu’il est convaincu de leur nécessité. Sur le plan politique, il démontre très tôt sa perspicacité et son ingéniosité. Il garde personnellement bien en main le fonctionnement du parti conservateur et pratique volontiers le favoritisme à des fins politiques. Il est un politicien d’une grande ferveur partisane, car il croit sincèrement qu’il est essentiel de maintenir certaines lignes de conduite politiques. Il se préoccupe particulièrement du maintien des liens du Canada avec l’Empire britannique, y compris la tradition de la suprématie parlementaire, devant la menace de l’influence politique et économique américaine, soit la doctrine de la suprématie constitutionnelle.

Sir John A. Macdonald, 1883.

Macdonald peut être qualifié d’anglophile, mais il devient aussi un nationaliste canadien qui voit l’avenir du Canada avec beaucoup d’optimisme. Son nationalisme est avant tout celui du Canada central et du Canada anglais. Son intérêt pour le Québec n’est que politique. Il reconnaît l’existence d’une collectivité canadienne-française distincte et sa volonté d’obtenir sa juste part du favoritisme gouvernemental, mais après la mort de Cartier en 1873, il ne partage pas également le pouvoir avec un puissant « lieutenant québécois », pas plus qu’il ne nomme de Canadiens-Français parmi les ministres de premier plan de son Cabinet. Ses préoccupations nationales dominantes sont l’unité et la prospérité. Ces mots d’un discours prononcé en 1860 résument le credo politique de sa vie et ses objectifs politiques : « un seul peuple, riche en territoire, riche en ressources, riche en industrie, riche en crédit et riche en capital ».

Politique concernant les Autochtones

En tant que premier ministre et ministre des Affaires indiennes, Macdonald est responsable de la politique concernant les Autochtones, dont le développement du système des pensionnats indiens et les mesures de plus en plus répressives contre les peuples autochtones de l’Ouest. Pour Macdonald, la construction du chemin de fer Canadien Pacifique passe presque avant tout. Selon l’historien James Daschuk, les autorités canadiennes ont privé les Autochtones de nourriture jusqu’à ce que ceux-ci s’installent dans les réserves, question de libérer les terres où le chemin de fer devait passer. Des milliers d’Autochtones ont ainsi trouvé la mort.

Cependant, Macdonald tente aussi de donner le droit de vote aux hommes autochtones qui respectent les mêmes conditions que les autres sujets britanniques. Sa proposition ne les oblige pas à renoncer à leur statut d’Indien pour voter comme c’est le cas avec la législation (précédente) en vigueur. La proposition de Macdonald est controversée, et l’Acte du cens électoral de 1885 représente un compromis. L’Acte attribue le droit de vote aux hommes autochtones qui vivent sur les réserves s’ils possèdent des terres et s’ils ont investi une valeur d’au moins 150 $ dans l’amélioration de celles‑ci. Toutefois, il exclut tout Autochtone de l’Ouest, décision découlant sans doute de la Résistance du Nord‑Ouest en 1885. En 1898, la loi est abrogée, et davantage d’hommes autochtones sont exclus.

L’immigration chinoise

Bien que sir John A. Macdonald ait proposé d’étendre le droit de vote aux hommes autochtones, au même moment, il adopte une loi qui exclut les hommes d’origine chinoise.

Dans les années 1880, quelque 15 000 ouvriers chinois travaillent à la construction du chemin de fer Canadien Pacifique, et ce, dans des conditions difficiles et pour un maigre salaire. Ils ont grandement souffert; les historiens estiment qu’au moins 600 d’entre eux sont morts. Leur embauche est controversée, plus particulièrement en Colombie-Britannique, où les politiciens s’inquiètent des répercussions économiques et culturelles de cet afflux de travailleurs chinois. Macdonald défend toutefois leur recrutement pour la construction du chemin de fer.

Près de l’achèvement du chemin de fer, par contre, Macdonald et le gouvernement canadien excluent les personnes de race mongole ou chinoise du droit de vote parce qu’elles n’ont « aucun instinct, aucun sentiment ni aucune aspiration britanniques » (Acte du cens électoral, 1885). La même année, ils adoptent la Loi de l’immigration chinoise, qui stipule que tous les sujets d’origine chinoise doivent payer une « taxe d’entrée » de 50 $ en arrivant au Canada.

Les politiques de Macdonald et ses opinions personnelles au sujet de l’immigration chinoise ont fait l’objet de vifs débats. Alors que certains accusent l’homme de racisme, d’autres affirment qu’il était assez progressiste pour l’époque. En effet, comme Richard Gwyn le souligne, on lui reproche d’être trop modéré, en comparaison avec les États‑Unis qui ont banni l’immigration chinoise en 1882, ou même avec le gouvernement libéral de sir Wilfrid Laurier, qui a augmenté la taxe d’entrée à 500 $ en 1903.

Sir John A. Macdonald

Voir aussi Premier ministres du Canada : Table.

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