Lewis, Stephen Henry | l'Encyclopédie Canadienne

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Lewis, Stephen Henry

En 1984, le gouvernement de Brian MULRONEY le nomme ambassadeur du Canada auprès de l'ORGANISATION DES NATIONS UNIES, poste qu'il occupe jusqu'en 1988. Lewis est aussi conseiller spécial des affaires africaines auprès du secrétaire général des Nations Unies jusqu'en 1991.
Lewis, Stephen
Stephen Lewis dirigea le parti néo-démocratique et fut l'ancien ambassadeur du Canada aux Nations Unies (avec la permission de Maclean's/photo de Peter Bregg).\r\n \r\n

Lewis, Stephen Henry

Stephen Henry Lewis, fils de David LEWIS, homme politique, diplomate, auteur, journaliste et médiateur de conflits de travail (Ottawa, 11 nov. 1937). Après avoir enseigné l'anglais en Afrique, Lewis travaille comme directeur de l'organisation pour le NOUVEAU PARTI DÉMOCRATIQUE fédéral (1961-1962). Il est député de Scarborough-Ouest à l'Assemblée législative de l'Ontario de 1963 à 1978 et devient chef du NPD ontarien en 1970. Avec d'autres, il réclame activement le démantèlement du WAFFLE en 1972, une faction de gauche du NPD. En tant que chef, il connaît son plus grand succès électoral en 1975, lorsque le NPD devient l'opposition officielle.Un an après l'échec électoral du NPD en 1977, Lewis démissionne comme chef et devient commentateur dans les médias, conférencier et médiateur de conflits de travail.

En 1984, le gouvernement de Brian MULRONEY le nomme ambassadeur du Canada auprès de l'ORGANISATION DES NATIONS UNIES, poste qu'il occupe jusqu'en 1988. Lewis est aussi conseiller spécial des affaires africaines auprès du secrétaire général des Nations Unies jusqu'en 1991. À la suite des agitations populaires qui ont lieu à Toronto en 1992, le gouvernement néo-démocrate ontarien de Bob RAE l'engage pour rédiger un rapport sur les relations interraciales au sein de la ville. Lewis retourne aux Nations Unies en 1995 à titre de directeur exécutif adjoint de l'UNICEF, jusqu'en 1999. En 1997, il est nommé par l'Organisation de l'unité africaine à un comité qui enquête et rédige un rapport (2000) sur le génocide rwandais. Depuis 2001, il est conseiller spécial au Secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, pour les questions concernant le sida en Afrique.

Lewis ne se contente pas de dénoncer avec passion et éloquence les souffrances subies par le peuple africain lors de la pandémie du SIDA, il crée la Stephen Lewis Foundation pour venir en aide aux victimes de cette maladie. En 2005, il présente une série de conférences (CBC Massey lectures) qui deviennent ensuite le succès de librairie Race Against Time. Lewis est également un éminent porte-parole pour la section canadienne de « Make Poverty History ».

En reconnaissance des excellents services rendus à la population, Lewis est nommé Compagnon de l'ORDRE DU CANADA en 2002 et il reçoit, en 2004, la Médaille Pearson pour la paix, décernée par l'Association canadienne de l'ONU. Il est, entre autres, membre de la Commission sur les déterminants sociaux de la santé de l'Organisation mondiale de la Santé et conseiller principal auprès de la Columbia University's Mailman School of Public Health.

Lewis est membre d'une illustre famille de commentateurs et de militants politiques. Son père, David, a été secrétaire national de la CCF de même que chef du NPD fédéral. Sa femme, Michèle Landsberg, est une journaliste et une auteure de renom et son fils, Avi, est cinéaste et une personnalité très en vue à la télévision. Sa belle-fille, Naomi Klein, est auteure à succès et cinéaste.

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