À Toronto : Square Nathan Phillips | l'Encyclopédie Canadienne

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À Toronto : Square Nathan Phillips

Cet article provient de notre série « Toronto Feature ». Les articles provenant des séries précédentes ne sont pas mis à jour.

Ce contenu fait partie d'une série créée en collaboration avec les services au musée de la Ville de Toronto et Heritage Toronto. Nous remercions le ministère du Tourisme, de la Culture et du Sport de l'Ontario et le ministère du Patrimoine canadien pour leur financement.

Dave Keon, Maple Leafs de Toronto
Maple Leaf Gardens

« La dernière coupe Stanley des Maple Leafs, et la malédiction de Hillman »

C’est à la surprise générale que les Maple Leafs de Toronto remportent la coupe Stanley en 1967, et personne ne songe alors que ça pourrait bien être la dernière fois! Les Leafs, cette année-là, sont tout à fait conscients de leurs lacunes. Les joueurs sont pour la plupart âgés, irréguliers et fatigués, et entretiennent en outre une relation houleuse avec leur entraîneur et directeur général, « Punch » Imlach. Ils perdent la première partie des éliminatoires contre les Black Hawks de Chicago, alors favoris; c’est par la suite que la magie commence à opérer, lorsque les prouesses des gardiens de but Johnny Bower et Terry Sawchuk, âgés de 42 et 37 ans, leur permettent de tenir tête aux Hawks désorientés.

Lors de la finale, les Leafs affrontent les Canadiens de Montréal, qui viennent alors de remporter 15 victoires consécutives. Dave Keon, fort de sa détermination, est nommé joueur le plus utile pour sa performance globale, tandis que le capitaine de l’équipe, George Armstrong, leur assure la partie finale grâce à un but compté dans un filet désert.

Hélas, à la suite de cette victoire, un « Punch » Imlach vindicatif s’acharne à écraser l’un des champions, ce dont l’équipe souffre encore : il traite si mal Larry Hillman, l’un de ses meilleurs défenseurs des séries éliminatoires, que ce dernier paraît avoir jeté une malédiction aux Leafs. Au moment des renouvellements de contrat, au printemps de cette année-là, « Punch » Imlach refuse de satisfaire les demandes de Larry Hillman, lui propose une contre-offre au salaire très bas, et lui impose une amende de 2400 $ lorsqu’il refuse son offre de contrat. Larry Hillman décrète alors que l’équipe ne remportera plus jamais la coupe, tant qu’on ne lui aura pas remboursé l’amende plus les frais d’intérêt. Après 45 années de frustration, la malédiction tient toujours.