Pandémie de COVID-19 au Canada | l'Encyclopédie Canadienne

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Pandémie de COVID-19 au Canada

La COVID-19 est un syndrome respiratoire aigu sévère provoqué par un nouveau type de coronavirus, le SRAS-CoV-2, qui a fait son apparition en 2019. Responsable des premiers cas de la maladie en Chine, ce virus s’est propagé rapidement dans le monde entier. En date de mars 2023, la pandémie de COVID-19 a causé plus de 759 millions de cas confirmés et plus de 6,87 millions de décès dans le monde, dont plus de 4,6 millions de cas et 51 447 décès au Canada. Il s’agit de l’une des pandémies les plus mortelles de l’histoire de l’humanité, ainsi que l’une des plus perturbatrices et transformatrices à bien des égards, particulièrement sur le plan économique et social.

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Ce texte est l’article intégral sur la pandémie de COVID-19 au Canada. Si vous souhaitez lire un résumé en langage simple, veuillez consulter : Pandémie de COVID-19 au Canada (résumé en langage simple).

Morphologie structurale du virus de la COVID-19

Qu’est-ce que la COVID-19?

En décembre 2019, un nouveau type de coronavirus fait discrètement apparition en Chine. Il provient fort probablement d’animaux, en particulier de chauves-souris, qui transmettent le virus à d’autres animaux et à des êtres humains, qui à leur tour se le transmettent entre eux, aucun sujet concerné n’étant immunisé. Le 31 décembre 2019, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) est officiellement informée de l’existence d’une première concentration de cas de syndrome respiratoire aigu sévère à Wuhan, en Chine, une affection ensuite connue sous le nom de « maladie à coronavirus 2019 » ou COVID-19. Le virus causal est identifié au début de mois de janvier 2020 sous le nom de « syndrome respiratoire aigu sévère Coronavirus 2 » ou SRAS-CoV-2.

Les coronavirus constituent un groupe de virus qui provoquent des maladies, généralement des infections des voies respiratoires, chez les mammifères et les oiseaux. Chez l’être humain, la sévérité de la maladie varie; elle peut être bénigne, comme un simple rhume, ou mortelle, comme dans le cas de la première épidémie de SRAS, en 2003, de celle du SRMO (syndrome respiratoire du Moyen-Orient) depuis 2012, et de celle de la COVID-19. Les coronavirus se distinguent par la frange de larges projections de surface du virion central (la partie principale de la particule virale) qui ressemble à la couronne solaire (la partie la plus externe de l’atmosphère du soleil). Chez les individus atteints de la COVID-19, la mort peut survenir entre 6 et 41 jours après l’apparition des symptômes, mais elle se produit généralement au bout d’environ 14 jours. Des taux de mortalité plus élevés sont généralement liés à l’âge et à divers problèmes de santé sous-jacents.

Quel est le point d’origine de la COVID-19?

Les premiers cas humains de COVID-19 apparaissent en Chine en décembre 2019 et touchent principalement les personnes ayant visité le marché Huanan Seafood Wholesale Market de la ville de Wuhan (avec certains cas antérieurs non reliés au marché). Cependant, on ignore combien de gens ont été infectés par un animal et combien ont été infectés par une autre personne infectée.

Des questions sont soulevées quant à la possibilité que ce récent (nouveau) type de coronavirus ait été génétiquement modifié et qu’il se soit propagé, d’une façon ou d’une autre, à partir de l’Institut de virologie de Wuhan (WIV), de l’Académie chinoise des sciences. En se fondant sur l’expérience des années précédentes relative au SRAS et sur les études approfondies portant sur les coronavirus présents chez les animaux en Chine et ailleurs, des études sur les coronavirus sont en cours dans les laboratoires du WIV.

Mais le consensus scientifique est que ce nouveau type de virus, responsable de la COVID-19, trouve son origine et évolue naturellement dans le monde animal. Lors de sa transmission entre animaux, ce virus mute en une souche capable d’infecter les êtres humains et de causer des maladies, et plus important encore, de se transmettre entre humains. C’est ainsi que d’autres infections virales, comme la grippe, le VIH, l’Ebola, et le SRAS évoluent naturellement et se propagent des animaux aux êtres humains, puis entre êtres humains. Cependant, des preuves circonstancielles, associées au contexte politique qui entoure la Chine, alimentent les soupçons à l’égard de ce qui a pu se passer dans les laboratoires du WIV.

Propagation initiale de la COVID-19

Le 7 janvier 2020, les autorités chinoises identifient publiquement le nouveau virus et, le 12 janvier, en présentent la séquence génétique. L’OMS le nomme initialement « nouveau coronavirus 2019 », puis le renomme ensuite SRAS-CoV-2. Le premier décès connu est signalé le 11 janvier, et le 21 janvier, la transmission interhumaine est confirmée. Les États-Unis confirment également le premier cas de virus dans leur pays le 21 janvier. Le 23 janvier, le gouvernement chinois prend la décision sans précédent d’ordonner un confinement strict de la ville de Wuhan.

À la fin de janvier, la propagation du virus s’est déjà étendue à d’autres provinces chinoises, ainsi qu’à l’Italie; les deux premiers cas enregistrés en Italie sont des touristes venus de Chine. Au Canada, le premier cas confirmé est signalé le 25 janvier. Le 30 janvier, l’OMS déclare que le nouveau coronavirus constitue une urgence de santé publique de portée internationale. Étant donné le « potentiel pandémique », on recommande fortement aux travailleurs de la santé le port d’équipement de protection individuelle (EPI), et le test de dépistage du virus devient essentiel.

Le 11 mars, l’OMS déclare officiellement que la pandémie est mondiale, et à cette époque, l’Europe en est devenue l’épicentre actif. Le 19 mars, l’Italie dépasse la Chine en tant que pays ayant le plus grand nombre de décès (3 405), et le 26 mars, les États-Unis deviennent le pays qui enregistre le nombre le plus élevé de cas confirmés (82 404 cas et plus de 1 000 décès). La ville de New York est durement touchée en premier (elle franchit la barre des 1 000 décès le 31 mars), et la plupart des premiers cas sont liés à des voyageurs venus d’Europe.

Comment la COVID-19 se propage-t-elle?

Le modèle initial qui permet de comprendre le SRAS-CoV-2 se base sur la façon dont la première épidémie de SRAS s’est propagée en 2003, au Canada et plus particulièrement à Toronto. Dans le cas du SRAS, le virus était le plus infectieux lorsque les sujets infectés devenaient gravement malades, soit environ deux semaines après l’exposition au virus. En effet, au début de janvier 2020, l’administratrice en chef de la santé publique du Canada, la Dre Theresa Tam, considère que l’éclosion de ce nouveau virus respiratoire peut possiblement constituer un autre SRAS. Estimant que le virus n’affecte pas les travailleurs de la santé comme l’avait fait le SRAS, la Dre Theresa Tam est initialement moins inquiète de la situation. Cependant, il devient rapidement clair que la COVID-19 est transmissible en début d’infection, souvent avant l’apparition de symptômes distinctifs.

Le virus peut être transmis par des gouttelettes respiratoires infectées, ou des aérosols, en toussant, en parlant ou en chantant. Ceci devient clair au début de février 2020, plus particulièrement lorsque plusieurs navires de croisière sont mis en quarantaine durant des périodes prolongées après la propagation rapide de la COVID-19 parmi les passagers et les membres de l’équipage. Le 4 février, le navire de croisière Diamond Princess est mis en quarantaine durant presque un mois, période pendant laquelle on enregistre plus de 700 cas et 14 décès. Cette éclosion, ainsi que d’autres éclosions semblables, met en évidence la gravité du virus, particulièrement dans les endroits bondés et semi-fermés.

Transmission par voie aérienne de la COVID-19

Au début de la pandémie, on craint que le virus puisse être transmis indirectement par le biais de gouttelettes présentes sur diverses surfaces. Il devient toutefois rapidement évident que le virus ne peut survivre suffisamment longtemps sur les surfaces pour être infectieux. Les principaux moyens destinés à prévenir la transmission se concentrent rapidement sur la distanciation physique ou sociale, ainsi que sur l’utilisation de masques ou de couvre-visages conçus pour réduire la transmission de gouttelettes et de petites particules en suspension dans l’air, d’une personne potentiellement infectée à une autre.

Pandémie mondiale de COVID-19

Le 11 mars, l’OMS déclare officiellement une pandémie mondiale. Cette déclaration fait suite à une série de développements alarmants, dont l’imposition d’un confinement à l’échelle nationale en Italie le 9 mars. Le 11 mars, la National Basketball Association suspend sa saison à la suite de la confirmation d’un cas de COVID-19, ce qui est suivi par la suspension d’autres ligues sportives professionnelles et de la fermeture de Broadway, à New York, le 12 mars. Les États-Unis déclarent une situation d’urgence nationale le 13 mars, suivis peu après par des états d’urgences dans toutes les provinces canadiennes. Cela entraîne divers degrés de fermeture d’écoles et de garderies, des interdictions de rassemblements, des fermetures d’entreprises non essentielles, des restrictions à la frontière canado-américaine, ainsi que l’auto-isolement obligatoire pour les voyageurs. L’Europe demeure l’épicentre mondial de la pandémie à partir du 13 mars, jusqu’à ce qu’elle soit dépassée par l’Amérique du Sud le 22 mai.

En date du 28 avril, plus de la moitié de la population de la planète, soit environ 4,2 milliards de personnes, se retrouve sous une quelconque forme de confinement, ce qui est une expérience mondiale partagée sans précédent. L’étendue, la rigueur, et la durée des mesures de santé publique, ainsi que le calendrier des confinements, façonnent le cours et la gravité de la pandémie. Le leadership politique demeure un facteur critique dans l’impact de la pandémie, particulièrement avant l’arrivée des vaccins contre la COVID-19. Les exemples les plus notables sont le président des États-Unis, Donald Trump, et le président du Brésil, Jair Bolsonaro, qui minimisent tous deux la gravité de la pandémie et remettent en question la nécessité de mesures de santé publique rigoureuses pour la contrôler. Cette situation alimente une politisation de plus en plus conflictuelle de la pandémie dans de nombreux pays.

La COVID-19 au Canada

La pandémie de COVID-19 touche de près les Canadiens, du moins de manière symbolique, lorsque Sophie Grégoire Trudeau, l’épouse du premier ministre du Canada, Justin Trudeau, est déclarée positive le 12 mars 2020. Cela force la mise en quarantaine de la famille du premier ministre et oblige ce dernier à gérer la montée de la crise de chez lui. Le 15 mars, on enregistre 317 cas de COVID-19 au Canada, dont un décès; le 23 avril, 42 110 cas et 2 147 décès sont signalés, la majorité étant des résidents d’établissements de soins de longue durée.

Vagues de la pandémie

En juillet 2022, on compte qu’il y a eu un total sept vagues de la pandémie au Canada. La première vague atteint son apogée le 30 mai 2020, puis son incidence diminue jusqu’à la fin de l’été. La deuxième vague commence à se développer au milieu du mois de juillet 2020 et le 23 septembre, les restrictions et les confinements régionaux sont de nouveau mis en place, et les programmes d’aide économique augmentent. Cette deuxième vague culmine au milieu de janvier 2021, puis s’atténue. À la mi-mars, une troisième vague survient et atteint son apogée à la mi-avril, nécessitant la réimposition des restrictions de santé publique qui avaient été assouplies, plus particulièrement en Alberta.

Une quatrième vague commence à l’été 2021, entraînant de nouvelles restrictions; cette situation est décrite comme la « pandémie des personnes non vaccinées ». Cette quatrième vague culmine le 26 septembre. Peu après la diminution du nombre de cas, une cinquième vague commence à émerger rapidement au début du mois de novembre, entraînée par l’introduction d’un variant plus infectieux, mais néanmoins plus bénin appelé « Omicron ». L’infectiosité de ce variant dépasse rapidement les capacités de dépistage des laboratoires. Cette cinquième vague semble atteindre son apogée en mars 2022, mais en avril 2022, une sixième vague est annoncée par les responsables de la santé publique du Canada. Au début de juillet 2022, le Québec et l’Ontario annoncent une septième vague. Les experts en santé émettent un avertissement déclarant que les cas signalés de COVID-19 sont sous-estimés en raison du nombre limité de tests de réaction en chaîne par polymérase (PCR) en laboratoire et de signalements incohérents.

Variants

Au cours de la deuxième vague, la pandémie se complique en raison de l’émergence et de la propagation rapide d’un « variant préoccupant » appelé « Alpha ». Il apparaît initialement au Royaume-Uni en septembre 2020 et commence à se propager au Canada en décembre, où il cause plus de 268 000 cas. Un deuxième « variant préoccupant », appelé plus tard « Bêta », fait d’abord son apparition en Afrique du Sud en mai 2020, puis commence à se propager au Canada au début de janvier 2021, engendrant plus de 2 400 cas. Un autre variant, connu sous le nom de « Gamma », émerge au Brésil en novembre 2020, et commence à causer des cas au Canada en février, entraînant finalement près de 21 000 cas. Plus important encore, le variant « Delta » est d’abord découvert en Inde en octobre 2020. Il commence à se propager rapidement au Canada en avril 2021, supplantant rapidement les variants précédents et engendrant près de 211 000 cas. Le variant Omicron, plus infectieux, prend rapidement la place du variant Delta. En date de septembre 2022, Omicron et ses sous-lignages sont les principaux variants circulant au Canada.

Panneau de signalisation routière au sujet de la COVID-19

Santé publique et réponse du gouvernement

Tout au long de la pandémie, le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux et locaux imposent une série de mesures de restrictions et de confinement en matière de santé publique, ainsi que divers mandats de vaccination pour contenir et réduire la pression souvent écrasante sur les hôpitaux et le système de santé.

Le gouvernement fédéral et les gouvernements provinciaux fournissent également diverses aides financières aux entreprises et aux particuliers, dont un soutien au revenu, des prestations de maladie, des subventions salariales et autres, ainsi que des prêts. La plus notable d’entre elles est la Prestation canadienne d’urgence (PCU), mise en œuvre au début du mois d’avril 2020. Ce programme fédéral fournit 2 000 $ pour des périodes de quatre semaines (jusqu’à un maximum de 16 semaines) à ceux qui doivent cesser de travailler et n’ont aucun revenu d’emploi en raison de la COVID-19, par exemple, les personnes qui perdent leur emploi, qui sont malades, qui sont mises en quarantaine, ou qui prennent soin d’une personne atteinte de la COVID-19.

Cependant, alors que la pandémie se poursuit, de telles aides n’empêchent pas les importantes retombées sociales et économiques de la série de confinements intermittents des fermetures. Alors que les secteurs des soins de santé et des soins de longue durée éprouvent des difficultés à trouver suffisamment de travailleurs, les pertes d’emploi sont importantes dans les secteurs de la culture, du tourisme et de l’hôtellerie. Les confinements et l’isolement social contribuent également à des niveaux plus élevés de problèmes de santé mentale et à une augmentation de la consommation d’opioïdes chez les Canadiens.

Vaccins contre la COVID-19

Habituellement, il faut en moyenne 10 à 15 ans pour développer un nouveau vaccin, de son concept initial aux tests, et ensuite à son approbation pour enfin pouvoir être administré. Cependant, en raison de la situation d’urgence que représente la pandémie, un processus d’étapes parallèles est mis au point. La diffusion publique de la séquence génétique du SRAS-CoV-2 le 12 janvier 2020 déclenche, à un niveau sans précédent, des mesures de financement public et de collaboration entre les compagnies pharmaceutiques, les laboratoires de recherche universitaires, et les organismes internationaux de santé pour développer un vaccin.

Le premier vaccin à être autorisé est le vaccin à ARN messager produit par Pfizer-BioNTech. En 2020, il est approuvé pour une utilisation d’urgence au Royaume-Uni le 2 décembre, au Canada le 9 décembre, et aux États-Unis le 10 décembre. (Voir aussi Vaccins contre la COVID-19.) Au Canada, les premiers vaccins sont administrés le 14 décembre aux résidents de centres de soins de longue durée et aux travailleurs de la santé de première ligne. Le Canada autorise un deuxième vaccin à ARN messager produit par Moderna le 23 décembre. Un troisième vaccin, à base de vecteur viral, produit par Oxford-AstraZeneca, est approuvé au Canada le 26 février 2021, tandis qu’un quatrième vaccin, le vaccin à dose unique de Johnson & Johnson, est approuvé le 5 mars 2021. Un vaccin à base de protéines produit par Novamax Inc est autorisé par Santé Canada le 17 février 2022. Ce même mois, un vaccin à base de plantes produit par Medicago Covifenz est approuvé au Canada.

Comment fonctionne le vaccin à ARNm

En date de 3mars 2023, près de 83,4 % de la population totale du Canada a reçu au moins une dose de vaccin contre la COVID-19, et parmi les personnes âgées de cinq ans ou plus, ce nombre passe à 87,1 %. Sur la population totale, 80,7 % sont entièrement vaccinées, et parmi les personnes âgées de cinq ans ou plus, cette proportion est de presque 84,5 %. Toutefois, un petit pourcentage de la population canadienne exprime de l’hésitation ou de l’opposition à l’égard de la vaccination et des mandats de vaccination. (Voir aussi Vaccination et réticence à la vaccination au Canada.)

Importance

La pandémie de COVID-19 touche tout le monde, de façon directe ou indirecte. Elle est dévastatrice et transformatrice à tous les niveaux, elle cause des maladies et des décès dans les familles et elle laisse un héritage débilitant de « COVID longue » dans de nombreux cas. Elle exerce des pressions sans précédent sur les systèmes de santé et sur les travailleurs de la santé. Cette pandémie cause également des dommages aux moyens de subsistance ou elle les réduits à néant, et elle transforme le travail au bureau en travail à la maison. Elle perturbe également le milieu de l’éducation, elle exacerbe les inégalités sociales et économiques, et elle alimente la polarisation politique. De façon générale, elle a changé de manière irrévocable le monde tel que nous le connaissions « avant », comme on qualifie souvent le monde prépandémique.

Il existe plusieurs vaccins efficaces et, dans de nombreux pays, dont le Canada, le taux d’utilisation chez les personnes de 12 ans et plus atteint presque 90 %. Cependant, les personnes non vaccinées demeurent très vulnérables et encourent d’importants risques d’hospitalisation et de décès, en dépit des nouveaux traitements, des interventions médicales, et des soins infirmiers héroïques. De plus, à l’échelle mondiale, la plupart des pays sont très en retard sur le plan de l’utilisation de la vaccination pour de nombreuses raisons complexes, ce qui permet à la pandémie et à ses effets potentiellement mortels de se poursuivre. Des niveaux élevés et soutenus de la transmission du virus peuvent alimenter l’évolution, l’émergence, et la propagation mondiale des variants viraux du SRAS-CoV-2 qui sont potentiellement plus dangereux. Malheureusement, après plus de deux ans, la pandémie de COVID-19 n’est pas encore terminée.

Termes clés

Épidémie

Propagation généralisée d’une maladie infectieuse au sein d’une population à un moment donné.

Pandémie

Propagation d’une maladie infectieuse, généralement causée par un nouveau virus ou une nouvelle bactérie, affectant une large proportion de la population dans plusieurs pays ou dans le monde entier.

Santé publique

Services de santé, généralement de type préventif, fournis par un gouvernement afin d’améliorer la santé de ses citoyens au niveau de la population.

Quarantaine

Séparation d’une personne ou d’un groupe de personnes et restriction de leurs mouvements, afin d’empêcher l’introduction et la propagation d’une maladie.

Vaccin

Préparation composée de bactéries ou de virus tués ou affaiblis, ou de leurs antigènes spécifiques, qui stimulent l’organisme qui y est exposé afin de développer une immunité contre ces mêmes bactéries ou virus.

Virus

Organisme trop petit pour être vu par les microscopes typiques, qui peut se multiplier à l’intérieur des cellules de son hôte, causant habituellement une maladie.

Liens externes