Mis à part les peuples autochtones, tous ceux qui vivent au Canada ont des ancêtres qui sont arrivés au pays au cours des 400 dernières années. Les premiers Européens à s’installer en permanence au Canada venaient de France. Ensuite, ce sont des peuples des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de l’Irlande qui sont venus au Canada. Les Noirs sont venus également des États-Unis pour échapper à l’asservissement. Par la suite, des gens de l’Europe continentale et de la Chine sont arrivés. Maintenant, des personnes de partout dans le monde viennent au Canada. (VoirMulticulturalisme.) Un large pourcentage de la population canadienne d’aujourd’hui est composé de Canadiens et Canadiennes de première génération qui ont immigré. Un bon nombre de Canadiens sont de la deuxième génération, des enfants d’immigrants. Sans l’immigration, le Canada ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui.
(Cet article est un résumé en langage simple sur l’immigration au Canada. Si vous souhaitez approfondir le sujet, veuillez consulter notre article intégral intitulé Immigration au Canada.)
Immigration en provenance de la France
Lorsque la Grande-Bretagne prend le contrôle de la Nouvelle-France en 1763, on y compte environ 70 000 colons français. La plupart d’entre eux sont nés en Nouvelle-France. Elle n’attire jamais beaucoup d’immigration. L’idée de déménager en Nouvelle-France n’a jamais effleuré l’esprit de la plupart des gens de la France. Les Français trouvent que c’est un endroit trop froid et trop dangereux. Les rois français et le gouvernement de la Nouvelle-France tentent d’y attirer des immigrants, mais ils échouent. (VoirPeuplement de la Nouvelle-France.)
Immigration vers l’Amérique du Nord britannique
Les premiers colons européens non français viennent des 13 colonies. Au cours des années 1780, des dizaines de milliers de loyalistes s’enfuient en Amérique du Nord britannique. (VoirLoyalistes au Canada (résumé en langage simple).) La plupart d’entre eux sont d’ascendance britannique. Cependant, plusieurs viennent d’autres régions de l’Europe. Plus de 3500 d’entre eux sont de descendance africaine. (VoirLoyalistes noirs en Amérique du Nord britannique.) Certains sont asservis par les loyalistes, certains sont libres. Les loyalistes font partie du premier afflux important d’anglophones au Canada. Encore plus d’anglophones arrivent au début du 19e siècle. Des dizaines de milliers arrivent des États-Unis. La plupart d’entre eux s’installent dans la région qui est maintenant l’Ontario. Ils viennent en quête de terres agricoles bon marché. À partir des années 1840, des dizaines de milliers d’Irlandais arrivent au Canada. Plusieurs d’entre eux fuient la famine. Les Irlandais continuent d’arriver. Comme plusieurs d’entre eux sont catholiques, ils contribuent à changer le panorama religieux du Canada. Avant eux, la plupart des anglophones étaient protestants. De nombreux Noirs américains migrent au Canada après avoir échappé à l’asservissement. (VoirChemin de fer clandestin (résumé en langage simple).)
Immigration vers la côte ouest et les Prairies
La côte ouest attire des milliers d’immigrants britanniques. Les Prairies, par contre, n’en attirent que très peu. C’est un endroit qui est perçu comme froid et dangereux. De plus, il est difficile de s’y rendre. Le gouvernement canadien fait de son mieux pour attirer les immigrants dans l’Ouest. Par exemple, il donne aux colons des terres bon marché. Par conséquent, des dizaines de milliers arrivent. Lorsque le 19e siècle s’achève, des immigrants de partout en Europe ont déménagé au Canada. L’économie canadienne prend de l’ampleur. Alors le Canada a besoin d’ouvriers. Le gouvernement fédéral sous le premier ministre Wilfrid Laurier instaure donc une politique d’immigration plus ouverte. L’immigration dans les Prairies et ailleurs au Canada force de nombreux peuples autochtones à quitter leurs terres. (VoirImmigration au Canada.)
Immigration et discrimination
De nombreux groupes de personnes ne sont pas les bienvenus au Canada. On dissuade les Afro-américains de déménager dans les Prairies. (VoirDécret C.P. 1911‑1324.) À partir des années 1880, les immigrants chinois doivent payer une taxe d’entrée pour venir au Canada. Ensuite, après 1923, ils ne sont plus autorisés à venir au pays. (VoirLoi de l’immigration chinoise.) En même temps, seulement quelques centaines de Japonais par année peuvent venir au Canada. Les immigrants sud-asiatiques comme les immigrants sikhs font face à des restrictions, même si tout comme les Canadiens, plusieurs sont des sujets de l’Empire britannique. (VoirKomagata Maru.)
Changements à la politique d’immigration
En 1967, le Canada adopte ce qu’on appelle « le système de points ». Les gens qui veulent venir au Canada doivent avoir un certain nombre de points pour être considérés. Le nombre de points est déterminé selon les compétences et les capacités du candidat. La race et le pays d’origine ne sont plus considérés par l’immigration canadienne. Le Canada est le premier pays au monde à avoir un système de points. (VoirPolitique d’immigration au Canada.)