Conservatoire national de musique | l'Encyclopédie Canadienne

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Conservatoire national de musique

Conservatoire national de musique.

Conservatoire national de musique

Conservatoire national de musique. D'abord appelé Conservatoire national de musique et d'élocution, il fut fondé à Montréal en 1905 par Alphonse Lavallée-Smith et doté (1906) de lettres patentes du Secrétariat d'État du Canada lui accordant les pouvoirs d'enseigner la musique, la diction, l'élocution, le dessin et la peinture, et d'octroyer des diplômes. Il fut plus tard appelé Cons. national Ltée (National Cons. Ltd.). À la mort du fondateur (1912), 250 diplômes avaient été décernés. De 1921 à 1951, le Cons. fut affilié à l'Université de Montréal. En 1928, Eugène Lapierre (secr. 1922-27, dir. 1927-70) procéda à sa réorganisation en se basant sur la formule des conservatoires européens dont il avait étudié les rouages (1924-27), et bénéficia à cette fin de l'aide financière d'Edmond Archambault et de Joseph Versailles. Il fut assisté par son frère Albert, Alexandre d'Aragon et Antonio Létourneau, et s'adjoignit un corps professoral composé, selon ses termes, de « spécialistes de chez-nous », parmi lesquels Sylva Alarie, Victoria Cartier, Albert Chamberland, Claude Champagne, Jean-Noël Charbonneau (prés. et dir. 1915-22), Eugène Chartier, Camille Couture, Charles Delvenne, Auguste Descarries, Orpha-F. Deveaux, Camille Duquette, Alfred La Liberté, Arthur Laurendeau, Arthur Letondal, Germaine Malépart, Rodolphe Mathieu, Léo-Pol Morin, Albertine Morin-Labrecque, Frédéric Pelletier, Benoît Poirier (prés. 1923-25), Marcel Saucier, Joseph-Élie Savaria et Benoît Verdickt. Au nombre des musiciens qui y ont étudié, citons Émilien Allard, Françoise Aubut, Eugène Caron, Gérard Caron, Albertine Caron-Legris, Ferrier Chartier, Georges Codling, Marguerite Lesage, Colombe Pelletier et Paul Pratt. L'organe officiel de l'institution, La Quinzaine musicale, parut bimensuellement de septembre 1930 à mars 1932, et publia des oeuvres de compositeurs canadiens-français, offertes ensuite par les Éditions du Conservatoire. Le Cons. redevint établissement privé en 1951. Depuis la mort de Lapierre (1970), Élise Chapdelaine, secr. depuis 1940, a assuré la continuité du Cons. comme dir. par intérim (1970-71) puis dir. (1975 -), succédant dans cette tâche à un diplômé de l'institution, Édouard Woolley (1971-75).

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