Hatfield, Richard Bennett | l'Encyclopédie Canadienne

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Hatfield, Richard Bennett

Richard Bennett Hatfield, homme politique, premier ministre du Nouveau-Brunswick (Woodstock, N.-B., 9 avril 1931 -- Ottawa, 1991). À titre de premier ministre du Nouveau-Brunswick le plus longtemps en poste, il fait la promotion de l'unité nationale et de l'égalité linguistique.

Hatfield, Richard Bennett

Richard Bennett Hatfield, homme politique, premier ministre du Nouveau-Brunswick (Woodstock, N.-B., 9 avril 1931 -- Ottawa, 1991). À titre de premier ministre du Nouveau-Brunswick le plus longtemps en poste, il fait la promotion de l'unité nationale et de l'égalité linguistique. Il travaille aussi au rapatriement de la Constitution ainsi qu'à l'élaboration de la CHARTE CANADIENNE DES DROITS ET LIBERTÉS et de l'Accord constitutionnel de 1987.

Après des études à l'U. Acadia et à la Dalhousie Law School, Hatfield pratique brièvement le droit, puis, de 1958 à 1965, est directeur des ventes de Hatfield Industries, l'entreprise familiale de croustilles. En 1961, il est élu député provincial conservateur du comté de Carleton. En 1966, il se présente sans succès à la direction du parti. Il est nommé leader parlementaire en 1968, puis élu chef du parti en 1969. L'année suivante, il mène son parti à la victoire contre L.J. ROBICHAUD. Le gouvernement Hatfield consolide le programme de « Chance égale » implanté par les libéraux et met en oeuvre la Loi sur les langues officielles du Nouveau-Brunswick. Ses réformes politiques comprennent la Loi sur le financement de l'activité politique et les circonscriptions électorales uninominales. Ces deux initiatives s'inscrivent dans une tentative de réorganiser la structure et les responsabilités du gouvernement. Malgré les controverses entourant le projet de la voiture Bricklin, la centrale nucléaire de Point Lepreau, l'arrosage contre la tordeuse des bourgeons de l'épinette et les activités de financement du parti, les conservateurs d'Hatfield sont réélus en 1974, en 1978 et en 1982, et le premier ministre réussit à élargir le soutien apporté aux conservateurs dans les régions francophones. Néanmoins, sa réputation se voit ternie par des questions persistantes sur sa vie privée. Son autorité est alors contestée, et, aux élections de 1987, son parti perd tous les sièges. Hatfield démissionne alors comme chef du parti.