Schellenberg, Henriette | l'Encyclopédie Canadienne

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Schellenberg, Henriette

Henriette (Cornies) Schellenberg. Soprano (Backnang, Allemagne, 9 août 1947). Reifeprüfung (Nordwestdeutsche Musikakademie) 1975.

Schellenberg, Henriette

Henriette (Cornies) Schellenberg. Soprano (Backnang, Allemagne, 9 août 1947). Reifeprüfung (Nordwestdeutsche Musikakademie) 1975. Arrivée toute jeune au Canada, Schellenberg étudia à Winnipeg avec Sylvia MacDonald et Robert Irwin, puis avec Theodore Lindenbaum et Gunter Weissenborn, à Detmold, Allemagne (Nordwestdeutsche Musikakademie, 1970-75). Chanteuse de concert et d'oratorio, elle fit ses débuts professionnels en 1979 dans le Requiem de Mozart, accompagnée par l'Orchestre symphonique de Winnipeg. Elle se produisit aux É.-U. pour la première fois en 1988 dans le Magnificat de Bach, avec l'OS de Boston qui l'accompagna également durant sa tournée en Extrême-Orient de 1989, durant laquelle elle interpréta la Symphonie no 2 de Mahler. Elle a souvent chanté comme soliste sous la direction de Helmuth Rilling (un spécialiste de Bach), par exemple à Stuttgart en 1989 (Oratorio de Noël), durant une tournée en 1990 (Messe en si mineur) et en 1991, alors qu'elle chanta Thamos : King of Egypt de Mozart avec le Choeur Mendelssohn de Toronto. On l'a entendue au Canada et aux États-Unis, accompagnée par des orchestres prestigieux, ainsi qu'au Bethlehem Bach Festival, à l'Internationale Bachakademie de Stuttgart, au Festival choral international 1989, au Tanglewood Festival et au festival Bach de Würzbourg. Son répertoire du XXe siècle inclut Celestial Country d'Ives, le Gloria de Poulenc, Dona nobis pacem de Vaughan William et le Requiem d'Andrew Lloyd Webber. Elle a enregistré Wachet Auf! avec le Bach Choir of Bethlehem dirigé par Greg Funfgeld (1989, Dorian DOR-90127-CD), la Messe en do de Beethoven avec l'OS d'Atlanta dirigé par Robert Shaw (1990, Telarc CD-80248) et le Magnificat de Bach sous la direction de Blanche Moyse (1990, Music Masters 7059-2-C). Dotée d'une voix limpide se pliant à bien des styles, Schellenberg possède baucoup d'aisance technique et maîtrise parfaitement son registre. On apprécie la chaleur de ses interprétations d'oratorios et sa capacité à traduire l'intimité de certains chants, en particulier celle des lieder allemands.