Union musicale de Sherbrooke | l'Encyclopédie Canadienne

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Union musicale de Sherbrooke

Union musicale de Sherbrooke. Société culturelle active d'abord de 1892 à 1896 puis réorganisée en décembre 1921.

Union musicale de Sherbrooke

Union musicale de Sherbrooke. Société culturelle active d'abord de 1892 à 1896 puis réorganisée en décembre 1921. Elle contribua pendant plusieurs années à la vie musicale des Cantons de l'Est, y introduisant l'enseignement public du solfège, stimulant le chant choral et organisant des présentations d'opéras et d'opérettes sous forme de concerts avec des groupes locaux. Ses principaux chefs d'orchestre furent Oscar Cartier (Faust, 1922; Le Roi d'Ys, 1924), Léonidas Bachand (Mireille, 1926; Roméo et Juliette, 1927; Mignon, 1928) et Charles Delvenne, violoncelliste et dir. de l'Harmonie de Sherbrooke (Le Comte de Luxembourg de Lehar, 1929; La Dernière valse d'Oscar Straus et Le Mariage aux lanternes d'Offenbach, 1930; Carmen, 1931; Ciboulette, 1932; Le Caïd de Thomas, 1933). Adrien Leblanc dirigea en 1946 l'oratorio Marie-Magdeleine de Massenet, avec accompagnement de piano, à l'occasion du 25e anniversaire de la société. À partir de 1946, les grandes activités musicales de l'Union diminuèrent alors que l'Orchestre symphonique de Sherbrooke en prit la relève. Affiliée à l'Alliance française et à d'autres groupes culturels, l'Union poursuivit toutefois ses soirées littéraires tout en présentant à l'occasion des récitals par des artistes invités. Joséphine Doherty (Mme Louis-Édouard Codère), pianiste, élève à Montréal de Dominique Ducharme, active dès 1892, fut prés. de 1924 à 1954. Mme Fred H. Bradley, associée à la fondation des Concerts symphoniques de Sherbrooke en 1946, lui succéda (1954-61). L'Union cessa ses activités après 1961. Parmi les artistes invités et membres d'honneur, citons Théodore Botrel et Jean Riddez (1922), Edmond Clément et Rodolphe Plamondon (1924), ces trois derniers de l'Opéra de Paris, Ulysse Paquin (1924), Eugène Lapierre et Salvator Issaurel (1932), et Sylvio Lacharité (1946). Un fonds d'archives est conservé à la Société d'histoire de Sherbrooke.

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