Glenie, James | l'Encyclopédie Canadienne

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Glenie, James

James Glenie, officier de l'armée, homme politique (Fife, Écosse, 1750 -- Londres, Angl., 23 nov. 1817). Après son service au Québec durant la GUERRE DE L'INDÉPENDANCE AMÉRICAINE, Glenie démissionne de l'armée et s'installe au Nouveau-Brunswick (1787).

Glenie, James

James Glenie, officier de l'armée, homme politique (Fife, Écosse, 1750 -- Londres, Angl., 23 nov. 1817). Après son service au Québec durant la GUERRE DE L'INDÉPENDANCE AMÉRICAINE, Glenie démissionne de l'armée et s'installe au Nouveau-Brunswick (1787). À cette époque, il jouit déjà d'une réputation d'officier irritable aux idées arrêtées, mais doté d'aptitudes intellectuelles et de talent en génie. Son engagement dans le commerce des mâts de navire et le dépit que lui causent plusieurs projets territoriaux le font entrer en conflit avec le lieutenant-gouverneur Thomas CARLETON et l'élite LOYALISTE.

D'abord élu à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick en 1789, Glenie, qui fait partie de l'aile droite de l'assemblée, devient un critique éloquent du gouverneur et du Conseil et contribue grandement à l'impasse politique qui s'étale de 1795 à 1799. Bien que ses attaques aident à adoucir la culture politique des Loyalistes, son opposition caustique et implacable finit par lui aliéner aussi bien ses amis que ses adversaires. Au début des années 1800, les députés modérés de l'Assemblée législative parviennent à s'entendre avec Carleton et avec le Conseil, mais Glenie continue ses critiques, bien que la majorité de l'assemblée ne le soutienne pas le plus souvent. En 1805, Glenie se retire en Angleterre. Il vivote quelque temps dans divers postes, puis il met à profit ses grands talents de mathématicien, mais il meurt dans la pauvreté.