Macallum, Archibald Byron | l'Encyclopédie Canadienne

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Macallum, Archibald Byron

Archibald Byron Macallum, biochimiste, physiologiste, enseignant (Belmont, Canada-Ouest, 7 avril 1858 -- London, Ont., 5 avril 1934). Macallum est un précurseur de la recherche et de l'enseignement dans les domaines de la médecine et de la biologie au Canada.

Macallum, Archibald Byron

Archibald Byron Macallum, biochimiste, physiologiste, enseignant (Belmont, Canada-Ouest, 7 avril 1858 -- London, Ont., 5 avril 1934). Macallum est un précurseur de la recherche et de l'enseignement dans les domaines de la médecine et de la biologie au Canada. Il est surtout connu pour sa contribution à la faculté de médecine de l'U. de Toronto et au Conseil national de recherches du Canada (CNRC) à ses débuts.

Né sur une ferme, il travaille comme enseignant avant d'étudier à l'U. de Toronto où il obtient en 1880 un diplôme en sciences naturelles. Il effectue des recherches avec le professeur Robert Ramsay Wright tout en enseignant dans une école secondaire. Il retourne à l'U. de Toronto en 1883 pour enseigner la biologie et entreprend des études qui le mèneront au doctorat (Johns Hopkins, 1888) et à un diplôme en médecine (U. de Toronto, 1889). À titre de professeur de physiologie (1890-1908) et de la nouvelle science qu'est alors la biochimie (1908-1916), il compte parmi ses étudiants Maud L. Menten et James Bertram Collip. En 1917, il devient le premier président de l'Advisory Council on Scientific and Industrial Research en temps de guerre (qui deviendra le CNRC). En 1920, il est engagé à l'U. McGill comme professeur de biochimie. Il prend sa retraite en 1928 après une remarquable carrière scientifique.

Les premières recherches de Macallum portent sur la répartition microchimique des ions inorganiques (en particulier du fer et du potassium) dans les cellules. Plus tard, en tant que membre actif de l'Office de biologie du Canada (Conseil de recherches sur les pêcheries), il effectue des recherches dans les stations maritimes rattachées à l'organisme gouvernemental et met au point sa théorie voulant que les fluides corporels des animaux constituent la trace « fossile » vivante des anciens environnements océaniques dans lesquels ils ont évolué.