Musique Maltais au Canada | l'Encyclopédie Canadienne

Article

Musique Maltais au Canada

Malte. La majorité des Maltais établis au Canada arrivèrent après la Deuxième Guerre mondiale. Un petit nombre immigrèrent avant 1930, notamment Gaetano Francesco Farrugia qui se fixa à Halifax et fut connu dans sa région, au milieu du XIXe siècle, pour ses Agnes Waltzes.
La majorité des Maltais établis au Canada arrivèrent après la Deuxième Guerre mondiale. Un petit nombre immigrèrent avant 1930, notamment Gaetano Francesco Farrugia qui se fixa à Halifax et fut connu dans sa région, au milieu du XIXe siècle, pour ses Agnes Waltzes. Quelques années plus tard, le soprano canadien Emma Albani passa cinq mois à Malte (1870-71) où elle participa à des productions de L'Africaine, Le Barbier de Séville, Lucia di Lammermoor, Robert le Diable et du nouvel opéra-bouffe Il Mantello de Carlo Romani, au Real Teatro de La Valette. Les échos de son succès à Malte menèrent à son engagement à Covent Garden en 1871.

En 1979, plus de 40 000 Maltais vivaient au Canada, dont environ 25 000 à Toronto - mais le rencensement de 1986 n'en fit apparaître que 21 855. Des communautés plus restreintes se sont établies ailleurs en Ontario (Guelph, Hamilton, London, Oshawa, Saint Thomas, Windsor) et à Montréal, Vancouver et Winnipeg. Même si le maltais est une langue sémitique, bon nombre de Maltais parlent l'anglais couramment, du fait que Malte fut une colonie de la couronne britannique jusqu'en 1962, ce qui facilita l'intégration de ses ressortissants à la société canadienne. La première église maltaise au Canada fut celle de Saint Paul the Apostle (catholique romaine), fondée à Toronto en 1931 avec l'appui de la Maltese Canadian Society de Toronto, la plus ancienne société maltaise en Amérique du Nord.

La musique maltaise est jouée aux célébrations de la Fête de la république (13 décembre), et lors des célébrations traditionnelles du Carnaval Imnarja et de la Fête nationale (8 septembre). Reflet de la popularité des harmonies de village dans la mère patrie, des Malta Band Clubs de 25 membres ou plus ont été mis sur pied dans les communautés maltaises canadiennes. Fondé en 1971 et dirigé en 1990 par Greg Farugia, le Malta Band Club de Toronto présente 16 à 20 spectacles par an. Plusieurs organisations ont parrainé les visites de chanteurs populaires maltais, de même que les divertissements par des groupes locaux à des concerts et des danses. Les danses folkloriques maltaises populaires sont l'« Il-Maltija », danse paysanne nationale, et la « parata », qui est exécutée avec des bâtons de bois. Viva Malta, ensemble de musiciens maltais qui utilise des instruments traditionnels, s'est produit aux Jeux du Commonwealth à Edmonton en 1978. La première émission radiophonique maltaise en Amérique du Nord prit place à Windsor, Ont., en 1954. La communauté maltaise à Toronto est desservie par « Wirt Malta » ou « Maltese Heritage » à la station de radio CHIN, et par d'autres émissions communautaires de télévision par câble qui présentent à la fois des interprètes canadiens et canadiens-maltais. Le compositeur et accordéoniste maltais Charles Camilleri vécut au Canada (1959-65, 1977-79). La claveciniste Vivienne Spiteri est née à Malte. En 1959, George Bonavia (rédacteur en chef de Kaleidoscope Canada, publié par Emploi et Immigration Canada) fit don à la bibliothèque publique de Windsor d'une collection de livres maltais et d'enregistrements de chansons folkloriques maltaises et d'autre musique. En 1964, Folkways mit sur le marché le micr. Folk Songs and Music from Malta (FM-4047), composé d'extraits de ces enregistrements accompagnés de notices de Bonavia.

En ce Mardi je donne, faites un don à L’Encyclopédie canadienne!

Un don fait aujourd’hui à L’Encyclopédie canadienne aura un impact encore plus important grâce à l’offre faite par un généreux donateur anonyme de verser en cadeau une somme égale à tous les dons reçus. Du 3 décembre au 10 décembre 2024, les dons seront ainsi égalés jusqu’à concurrence de 10 000$! Tous les dons de plus de 3$ recevront un reçu pour fin d’impôt. Merci de soutenir L’Encyclopédie canadienne, un projet de Historica Canada.

Faites un don