Myrtle Cook-McGowan | l'Encyclopédie Canadienne

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Myrtle Cook-McGowan

Myrtle Cook-McGowanm , (Toronto, On, 5 janvier 1902- Elora, On, 18 mars 1985). Myrtle Cook est une athlète et une journaliste qui a pris part aux JEUX OLYMPIQUES de 1928 en ATHLÉTISME.

Myrtle Cook-McGowan

Myrtle Cook-McGowanm , (Toronto, On, 5 janvier 1902- Elora, On, 18 mars 1985). Myrtle Cook est une athlète et une journaliste qui a pris part aux JEUX OLYMPIQUES de 1928 en ATHLÉTISME.

Déjà à l'adolescence, Myrtle Cook-McGowan démontre de belles qualités athlétiques et elle pratique plusieurs disciplines sportives tels le tennis, le hockey, le cyclisme et le canoë-kayac. Fait étonnant, à quinze ans, la jeune femme est membre de l'équipe nationale féminine d'athlétisme. En juillet 1928, à Halifax, lors des essais olympiques, la sprinteuse réalise un temps spectaculaire de 12 secondes sur 100 mètres. Elle fracasse alors le record mondial par deux dixièmes de secondes. Pour des raisons obscures, ce temps record ne sera pas homologué par la suite.

Quelques semaines plus tard, à Amsterdam, où se tiennent les premières épreuves d'athlétisme féminin aux Jeux olympiques, elle est désignée favorite pour remporter le 100 mètres. Malheureusement, elle ne pourra prouver sa grande vitesse, puisqu'elle est disqualifiée à la suite de deux faux départs. Elle se distingue toutefois lors du 4 X 100 mètres avec ses coéquipières Jane Bell, Ethel Smith et Fanny « Bobbie » Rosenfeld en remportant la médaille d'or dans un temps record de 48,4 secondes. Avec Ethel Catherwood, médaillée d'or au saut en hauteur, et Jean Thompson, ces quatre athlètes font partie des « Matchless Six », un groupe de six femmes canadiennes qui écrivent l'histoire de l'athlétisme féminin lors de ces Jeux.

À son retour au pays, Myrtle Cook-McGowan poursuit sa carrière avec succès en participant à des épreuves de 60 et 100 mètres jusqu'en 1931. En peu de temps, elle aura inscrit des records canadiens, américains et internationaux.

Au cours de sa vie, elle s'intéresse activement au développement d'organisations sportives féminines. Par exemple, en 1923, elle fonde le Toronto Ladies Athletic Club, le premier club athlétique réservé aux femmes au Canada. Quelques années plus tard, elle dirigera le Canadian Ladies Athletic Club, de Toronto, et fondera une division de cet organisme à Montréal un peu plus tard. C'est à cet endroit, qu'elle créera, en compagnie de Hilda Strike, médaillée d'argent aux 100 mètres olympiques de Los Angeles de 1932, le Mercury Athletic Club.

En 1929, elle déménage à Montréal lorsqu'elle prend pour époux le journaliste Lloyd McGovan. Elle commencera alors une carrière journalistique au Montreal Star, où elle rédigera une chronique consacrée au sport féminin intitulée « In the Women's Sport Light ». Pionnière dans le domaine, elle écrira cette chronique pendant plus de quarante ans. Allant plus loin que le simple compte-rendu sportif, cette tribune lui permettra de favoriser la cause du sport féminin. De plus, par sa présence à différentes activités, elle sera très active afin d'appuyer la participation des femmes à des événements sportifs de tout ordre.

À la suite des Jeux olympiques de 1928, elle s'impliquera au niveau national en participant au comité des JEUX DU COMMONWEALTH et de l'Empire britannique ainsi qu'au comité des Jeux olympiques. Pendant sa longue carrière, elle s'investira avec ferveur et prendra part à onze Jeux olympiques à titre d'athlète, puis d'entraîneur, gérante et journaliste.

En 1949, elle sera intronisée au Temple de la renommée olympique du Canada. Six ans plus tard, en 1955, elle fera son entrée au PANTHÉON DES SPORTS CANADIENS. En 1974, le Temple de la renommée du PANTHÉON DES SPORTS DU QUÉBEC lui ouvrira ses portes. Un trophée à son nom est décerné à l'athlète jeunesse de l'année par Athlétisme Canada.

Myrtle Cook-McGowan, connue comme étant « la première dame du sport au Canada » rendra l'âme le 18 mars 1985.