Chartier, Louis | l'Encyclopédie Canadienne

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Chartier, Louis

Louis Chartier. Baryton, professeur (fl. 1914-1930). En 1914, Louis Chartier figure parmi les élèves du studio La Palme-Issaurel. Il est soliste à l'église Notre-Dame de Montréal, et donne un concert à Verdun, près de Montréal, avec Hercule Lavoie.

Chartier, Louis

Louis Chartier. Baryton, professeur (fl. 1914-1930). En 1914, Louis Chartier figure parmi les élèves du studio La Palme-Issaurel. Il est soliste à l'église Notre-Dame de Montréal, et donne un concert à Verdun, près de Montréal, avec Hercule Lavoie. Il se fait entendre à Detroit, Burlington, Fall River, Springfield et Worcester (1920-1921). Il chante également dans les grands théâtres et cinémas de Montréal et fait partie de la Société canadienne d'opérette, avec laquelle il se distingue dans Cavalleria rusticana au Monument national. On sait qu'en avril 1923, il participe comme soliste aux deux représentations des Béatitudes de Franck à l'Aeolian Hall de New York avec l'Association chorale Brassard. À Montréal, il chante à la salle Windsor (20 septembre 1923) avec Yvette Lamontagne, violoncelliste, et Wilfrid Pelletier, pianiste. L'impresario J.-A. Gauvin le présente à l'Auditorium de Québec en septembre 1926. À cette occasion, Léo Roy écrit dans La Lyre : « La voix de M. Chartier est solidement posée : son émission "porte", au lieu d'être serrée ou étouffée, sa respiration est parfaitement contrôlée, sa diction est excellente et son interprétation sensée. » Chartier s'installe ensuite à Montréal et ouvre un studio. Il donne un spectacle au cabaret artistique Le Matou botté le 19 janvier 1930. Il serait décédé aux États-Unis vers 1970. Il enregistre 38 chansons, airs et duos sur disques Brunswick, deux sur Melotone et 38 sur Columbia dont plusieurs duos avec Blanche Gonthier et Madeleine Cardinal. La liste complète se trouve dans En remontant les années.

Bibliographie

« Concert Louis Chartier le 20 septembre », La Lyre, I (août 1923).

Léo ROY, « Louis Chartier à Québec », ibid. (sept. 1926).

Romain GOUR, La Palme-Issaurel (Montréal 1948).

« Portraits », Aria (aut. 1985).

Lecture supplémentaire