Albert Joseph Thomas (source primaire) | l'Encyclopédie Canadienne

Project Mémoire

Albert Joseph Thomas (source primaire)

Ce témoignage fait partie de l’archive du Projet mémoire

« Mince alors, je me demande s’il est possible ? Alors je lui ai posé une question et elle répond, oui. Bon, ai-je dit, vous êtes en face de lui. Et elle a commencé à pleurer. Je suis très fier de ce que j’ai fait. »

Pour le témoignage complet de M. Thomas, veuillez consulter en bas.

Prenez note que les sources primaires du Projet Mémoire abordent des témoignages personnels qui reflètent les interprétations de l'orateur. Les témoignages ne reflètent pas nécessairement les opinions du Projet Mémoire ou de Historica Canada.

Photo de Lillian, l’épouse d’Albert Thomas, en 1946. Elle faisait partie du Service Féminin de l’Armée Canadienne.
Photo de Lillian, l’épouse d’Albert Thomas, en 1946. Elle faisait partie du Service Féminin de l’Armée Canadienne.
Avec la permission de Albert Joseph Thomas
Albert Thomas à Miramichi, Nouveau-Brunswick, le 25 novembre 2009.
Albert Thomas à Miramichi, Nouveau-Brunswick, le 25 novembre 2009.
Avec la permission de Albert Joseph Thomas
Il s’agit des médailles d’Albert Thomas. De gauche à droite : l’Etoile de 1939-1945, l’Etoile d’Afrique, Médaille de la Défense, CVSM, Médaille de la Guerre (1939-1945).
Il s’agit des médailles d’Albert Thomas. De gauche à droite : l’Etoile de 1939-1945, l’Etoile d’Afrique, Médaille de la Défense, CVSM, Médaille de la Guerre (1939-1945).
Avec la permission de Albert Joseph Thomas

Transcription

Et bien, J’étais conducteur de char et je me suis promu moi-même au rang de commandant de char. Une famille hollandaise, deux enfants, et les balles ça y allait. Je ne dirais pas ça, je les ai pris dans le camion de la Croix Rouge et je les ai mis là dedans. J’ai dit, allez-y. Je n’ai plus jamais entendu parler d’eux jusqu’à cinquante ans plus tard. Je prenais un café, et c’était il y a un an environ. Elle dit, sans ce soldat canadien je ne serais pas ici. Alors, bien sûr, j’ai continué à lui poser des questions. Mince alors, je me demande s’il est possible ? Alors je lui ai posé une question et elle répond, oui. Bon, ai-je dit, vous êtes en face de lui. Et elle a commencé à pleurer. Je suis très fier de ce que j’ai fait. Le héros canadien n°1.

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