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Le parc national Forillon (établi en 1974, 240,4 km2) est situé à l'extrémité de la péninsule Gaspésienne.
Histoire naturelle
Le parc comprend une zone aquatique de 160 m de large qui s'étend le long de la côte. Le parc, à la fois sauvage et magnifique, résulte de l'érosion. Sa côte est formée de falaises de calcaire, de grèves de galets et de sculptures de roches crées par la mer déferlante. À l'intérieur des terres se trouvent des montagnes accidentées coupées par des gorges sinueuses et des rivières tumultueuses. La forêt boréale couvre principalement le parc, mais ce sont les plantes de toundra qui dominent dans les falaises de calcaire.
Outre des animaux sauvages tels que cerfs, orignaux, lynx, ours noirs et renards roux, on trouve à l'intérieur du parc environ 245 espèces d'oiseaux, dont le guillemot à miroir, le petit pingouin, le cormoran à aigrettes et la mouette tridactyle qui niche au sommet des falaises le long de la côte. Le macareux moine, le fou de Bassan, l'océanite cul-blanc et le guillemot marmette viennent se nourrir dans les eaux fertiles. Le phoque gris et le phoque commun nagent jusqu'aux hauts-fonds et aux rochers, alors que beaucoup d'espèces de baleines (globicéphale, petit rorqual, bleue, rorqual commun et rorqual à bosse) et de marsouins communs sont souvent visibles de la côte.
Histoire humaine
L'endroit servait autrefois de camp de chasse et de pêche durant l'été pour les Micmacs et les Iroquois. Jacques Cartier explore la région en 1534. Les colons français et anglais arrivent 200 ans plus tard et pêchent la morue, le hareng, le maquereau et le saumon. Au XVIIIe siècle, des villages de pêcheurs s'établissent le long de la côte, dans le but d'exporter de la morue séchée vers l'Europe et les Caraïbes. Le style de vie traditionnel des pêcheurs de morue de la région fait partie des nombreux thèmes exploités par le programme d'interprétation du parc.
Installations
Le parc offre différentes activités extérieures dont des randonnées à cheval, à vélo ou à pied.
