Saint-Malo, beau port de mer | l'Encyclopédie Canadienne

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Saint-Malo, beau port de mer

« À Saint-Malo, beau port de mer ». Dans son recueil Alouette (Montréal 1946), Marius Barbeau dit que cette chanson de métiers « ne porte le nom de Saint-Malo qu'au Canada.

Saint-Malo, beau port de mer

« À Saint-Malo, beau port de mer ». Dans son recueil Alouette (Montréal 1946), Marius Barbeau dit que cette chanson de métiers « ne porte le nom de Saint-Malo qu'au Canada. En France, elle est connue sous le nom du <Bateau de blé et la dame trompée>; et les villes dont le nom figure au premier couplet sont Bordeaux et Nantes ». Au Canada, on chante aussi « C'est à Bordeaux, beau port de mer ». De caractère vif et léger, cette chanson qui vient du nord-ouest de la France est devenue populaire, croit-on, à cause de la rébellion de 1837 où alors Saint-Malo et patriotisme allaient de pair. Les paroles semblent avoir été publiées pour la première fois par F.-A.-H. LaRue dans Le Foyer canadien (vol. I, Québec 1863) et la musique, dans les Chansons populaires du Canada (Québec 1865) d'Ernest Gagnon. É.-Z. Massicotte en a recueilli une variante où le refrain apparaît comme suit : « J'ai vu le loup, le renard, le lièvre; j'ai vu le loup, le r'nard passer... » La chanson a inspiré à sir Ernest MacMillan le second de ses Two Sketches pour quatuor ou orchestre à cordes (1927) et constitue le troisième mouvement de la Suite des collines montérégiennes (1962) pour quintette de cuivres de Morley Calvert. Claude Champagne et Hector Gratton en ont fait des arrangements pour quatre voix. La chanson fut enregistrée par Édouard LeBel sur 78t. (HMV 63402) et elle fut gravée sur micr. notamment par Jacques Labrecque (Pathé AT 1029) et Alan Mills (Folk. FW 3000).

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